Nous sommes toujours de cœur avec nos frères Centrafricains
Nous sommes toujours de cœur avec nos frères Centrafricains
L’Afrique vient de vivre une des semaines les plus douloureuses avec respectivement le décès de Tabu Ley Rochereau, celui de Nelson Mandela, et surtout la mort de 400 personnes en Centrafrique.
Les deux premières disparitions ont fait l’objet d’une couverture appropriée dans notre site. Mais rien jusque là n’a été dit sur la tragédie qu’est en train de vivre la population Centrafricaine. Pourtant, le nombre élevé des victimes (+400 morts) aurait dû placer cet événement avant la disparition de Tabu Ley et de Nelson Mandela. Qui sait si parmi les jeunes personnes mortes en Centrafrique il n’y avait pas des Mandela et des Tabu Ley en devenir ?
Parler de la crise Centrafricaine c’est évoquer l’échec des politiciens africains sans exception. Les scènes des familles entières qui se cachent en brousse nous rappellent des périodes de diverses rébellions en RDC, la guerre de libération en Angola, et la guerre civile en Côte d’Ivoire.
La situation actuelle en Centrafique survient au moment où l’Afrique pleure Nelson Mandela dont le grand mérite n’a pas seulement été de réconcilier les blancs et les noirs, mais surtout d’avoir songé à quitter le pouvoir à temps, après un seul mandat. Une leçon que les politiciens africains n’ont pas du tout apprise. Chacun cherche à s’éterniser au pouvoir pour assouvir les besoins d’une poignée de courtisans. On pactise avec le diable pour accéder au pouvoir, sans tenir compte des intérêts de la population.
Lorsque nous parlons de la RCA, nos pensées vont à nos amis J. Pouko et Hervé Kossingou, deux grands membres de notre blog dont nous ignorons le sort actuellement. En guise de cosolation, nous leur dédions une chanson de Zinza Kotoko de Brazzaville intitulée : ITA WALI. Une manière de souligner qu’en Afrique, la chanson et la danse sont omniprésentes dans toutes les étapes de la vie, de la naissance à la mort. Les occidentaux viennent de l’apprendre en voyant comme la population Sud-Africaine en train de se recueillir durant les funérailles de Nelson Mandela.
Messager
ITA WALI, par SINZA DE BRAZZAVILLE
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