Mama Maria.. & Kayi-Kayi: deux tubes des années '60 !
Dans notre article sur la concurrence loyale entre Kallé et Franco, nous avons diffusé deux chansons, Na likuanga na
Seli et Bana Mpoto, enregistrées par l'OK-Jazz en 1961, lors de son voyage à Bruxelles.
Pour équilibrer les tendances, il convient d'auditionner également deux oeuvres de l'African-Jazz à la même époque (1961) en vue de fournir les éléments d'appréciations aux jeunes qui découvrent ces chansons pour la première fois. Mama Maria Mama na Mulamba est une composition de Mulamba Pania Mujos, tandis que Kayi Kayi est l'oeuvre de Nico, durant sa première dissidence en 1961, avant que son aile réintégre l'African-Jazz. Le nom de Paul Kabayidi est de nouveau cité à travers cette chanson.
Comme l'a souligné Emmanuel Kandolo, le "très kinois" Kaul Kabayidi avait assumé les fonctions du Président de la Fédération Kasaïenne de Léopoldville (FEDEKALEO).
Nous avons voulu saisir cet indice pour relever une situation qui semble obsolète actuellement. Nous savons tous que Léopoldville (Kinshasa) fut une province habitée par les ressortissants du Bas-Congo, Bandundu(Lac, Kwilu et Kwango), et une petite portion de l'Equateur. Il est tout à fait normal qu'on y trouve en majorité la population issue de ces contrées.
Ceux qui ont qui quitté le Kasaï et la région d'Akula comme les parents de Kabayidi, Malula et Sakombi..... étaient minoritaires à Léo, et leurs voyages pouvaient s'inscrire dans le registre des "aventures", au sens strict du mot. Terme qui peut se traduire par "Buendenda" en tshiluba et "kokende motako" en lingala .Signalons par ailleurs que la destination de prédilection pour les Kasaïens en quête du travail fut le Katanga, bien que cette région est reliée à Léopoldville par la voie fluviale à partir de Ilebo, Bena Dibele et Mpania Mutombo.
C'est pourquoi nous implorons encore notre mémoire vivante, Emmanuel Kandolo de nous parler un peu de certaines familles célèbres de ces minoritaires venus des régions lointaines, particulièrement du Kasaï, du Maniema et de l'Equateur pour tenter une aventure à Boma, sur le chemin du rail, à Léopoldville et, à Brazzaville. (MSG)
2.Kayi Kayi,
Pour équilibrer les tendances, il convient d'auditionner également deux oeuvres de l'African-Jazz à la même époque (1961) en vue de fournir les éléments d'appréciations aux jeunes qui découvrent ces chansons pour la première fois. Mama Maria Mama na Mulamba est une composition de Mulamba Pania Mujos, tandis que Kayi Kayi est l'oeuvre de Nico, durant sa première dissidence en 1961, avant que son aile réintégre l'African-Jazz. Le nom de Paul Kabayidi est de nouveau cité à travers cette chanson.
Comme l'a souligné Emmanuel Kandolo, le "très kinois" Kaul Kabayidi avait assumé les fonctions du Président de la Fédération Kasaïenne de Léopoldville (FEDEKALEO).
Nous avons voulu saisir cet indice pour relever une situation qui semble obsolète actuellement. Nous savons tous que Léopoldville (Kinshasa) fut une province habitée par les ressortissants du Bas-Congo, Bandundu(Lac, Kwilu et Kwango), et une petite portion de l'Equateur. Il est tout à fait normal qu'on y trouve en majorité la population issue de ces contrées.
Ceux qui ont qui quitté le Kasaï et la région d'Akula comme les parents de Kabayidi, Malula et Sakombi..... étaient minoritaires à Léo, et leurs voyages pouvaient s'inscrire dans le registre des "aventures", au sens strict du mot. Terme qui peut se traduire par "Buendenda" en tshiluba et "kokende motako" en lingala .Signalons par ailleurs que la destination de prédilection pour les Kasaïens en quête du travail fut le Katanga, bien que cette région est reliée à Léopoldville par la voie fluviale à partir de Ilebo, Bena Dibele et Mpania Mutombo.
C'est pourquoi nous implorons encore notre mémoire vivante, Emmanuel Kandolo de nous parler un peu de certaines familles célèbres de ces minoritaires venus des régions lointaines, particulièrement du Kasaï, du Maniema et de l'Equateur pour tenter une aventure à Boma, sur le chemin du rail, à Léopoldville et, à Brazzaville. (MSG)
1.Maria Mama na Mulamba, par Mujos et l'African-Jazz
par Nico et l'African-Jazz