La danse et les chants font partie de notre culture
LA DANSE ET LES CHANTS SONT PARTIE INTÉGRANTE DE NOTRE CULTURE
La danse et les chants sont parmi les éléments clés de notre culture en République Démocratique du Congo. Nous distinguons les danses traditionnelles ou folkloriques et les danses modernes. Nous allons nous pencher sur les danses modernes dans notre musique moderne. Pour aujourd’hui, nous allons nous attarder sur un orchestre qui contre vent et marées a fait la pluie et le beau temps et a crée une variété de danses. Nous parlerons donc de Zaiko Langa Langa non de son historique mais de ses différentes danses. L’on se souviendra donc que cet orchestre a été fondé le 24 décembre 1969. De 1969 à ce jour, le Zaiko Langa Langa compte plus d’une trentaine de danses plus délirantes les unes que les autres. Au moment où ce groupe faisait sa première sortie au Bar Hawai, une danse venait de naître. Elle s’appelait le Ngouabin, une invention d’un vieux Bill, Monsieur Ngouabin, pensionnaire de la prison de Makala. Arrivé en 1971 et c’est la danse Levole qui était en vogue. Elle est une danse d’origine Tetela instaurée par Jules Presley (Papa Wemba pour les fanatiques). Disons que depuis sa fondation, Zaiko a crée une série de danses mythiques. La rumba congolaise moderne a créait chaque année une multitude et une variété de danses. C’est ainsi que de son côté Zaiko a développé toute une série de danses à la mode comme les Ngouabin, Cavacha, Choquez-retardé, Disco, Tara, Sonzo-Ma, Volant, Guidon, Washa-Washa, Wondo Stock, Zekete-Zekete et j’en passe. De l’autre côté, il y a eu d’autres orchestres qui ont crée les Mukonionio, Soukouss, Kiri-kiri, Ndombolo, Ekonda Saccadé, Ebotu, Quatre coins, Caneton à l’aisément, Bindund Dund...
Cette variété de danses est due par le fait que beaucoup de chanteurs sachant danser de façon spectaculaire y ont défilé et l’orchestre a connu des animations chantées communément appelées Atalaku. Le phénomène Atalaku a fini par être adopté par tous les orchestres qui se disent modernes. Manuaku Waku le guitariste-soliste y a introduit le Sebene et il a joué la guitare pendant plus de dix ans. Manuaku a été le gardien rythmique à travers plusieurs pas de danse que je venais d’énumérer.
La profusion de ces danses est due aussi en partie grâce à la batterie de Belobi Ngekerme Meridjo pour les fanatiques. Sur demande de Mbuta Mashakado, Meridjo est parvenu après un travail de longue haleine à imiter les bruits de la locomotive qui menait le groupe à Pointe Noire, la capitale industrielle de Congo-Brazzaville. Ce qui lui valut le pseudonyme de Machine ya Kauka.C’est le début de l’ère Cavacha et toutes les autres danses qui suivront.
Vos commentaires et idées sont le bien venu pour compléter cet article.
( A suivre)
Zéphyrin Kirika Nkumu
Une page d'archives de la revue "Jeunes pour Jeunes" envoyée par Zéphyrin Kirika.
La tout Neige, par Jossart et le Zaïko Langa-Langa