LA CRISE BELGE VUE PAR UN MBOKATIER
Depuis juin 2010, le Royaume de Belgique est sans gouvernement. Un record dans l’histoire des crises gouvernementales en Europe.
Les différentes personnalités politiques désignées par le Roi Albert II n’ont pas encore réussi à concilier les positions des communautés Wallonnes et Flamandes sur la nouvelle façon de gérer la Belgique, en tenant compte de la montée en puissance des Régions Flamandes, jadis négligées, et actuellement exigeant davantage d’autonomie.
Cette crise, en dépit du grave risque de la partition qu’elle fait courir à la Belgique, a néanmoins le mérite d’affirmer la souveraineté du peuple belge. Car jusque là, aucune puissance étrangère, y compris l’Union Européenne dont Bruxelles est la capitale, n’a cherché à empiéter sur ces difficiles négociations entre belges. Une attitude que nos « NOKO » n’ont jamais adoptée à l’égard de leur ex-colonie la RDC, depuis son indépendance jusqu’aux dernières élections.
Si ce qui arrive à ceux qui ont apporté l’évangile au Congo-par le biais de leurs missionnaires- n’est pas une sanction , c’est du moins une mise en garde divine. Dieu est en train de faire sentir l’odeur de la partition à ceux qui ont maintes fois poussé les congolais au séparatisme, oubliant le sacro -saint credo qu’ils avaient dispensé au Congo Belge durant plus de 80 ans : « NE FAITES JAMAIS A AUTRUI CE QUE VOUS NE VOULEZ PAS QUE L’ON VOUS FASSE ».
Pourtant, aucun congolais ne souhaite l’éclatement de la Belgique. Leur souci étant que Flamands et Wallons vivent dans une Belgique unie. « L’UNION FAIT LA FORCE ».
Que cette crise puisse inciter les belges et leurs alliés occidentaux à respecter enfin la souveraineté du peuple Congolais, en se tenant à l’écart du prochain processus électoral. Qu’ils laissent cette fois les congolais élire les dirigeants de leur choix .
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