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Publié par Messager

 

 

L’orchestre Vibro Mayos de Bangui

  vibro-bokassa.jpg

Cher Bibi yangu,

J'ai le plaisir de vous adresser "Carina" (Boutique de vêtements de l'époque) et "Critiqueurs", touts les deux titres signés de l'orchestre Vibro Mayos de Bangui en 1963.
De la scission de cet orchestre naîtront la même année, le Centrafrican Jazz et le Vibro succès. Nous en reparlerons...

Bon vent!

Pouko Jr

 

1.CARINA, de Vibro Mayos


2.CRITIQUEURS, de Vibros Mayos

Comme stipulé à travers ce message de notre ami Pouko Jr,  ces deux œuvres permettent à notre blog d'archiver l’orchestre Vibro Mayos de Bangui parmi les formations musicales de l'Afrique Centrale dont nous disposons d'au moins une oeuvre, en attendant des plus amples détails comme promis .

BANNIER-MBOKAMOSIKA-copie-9.jpg

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Bonjour à tous.

Juste un petit rectificatif à l'article de Pouko Jr. Ces deux excellentes chansons sont du Vibro Succès et non du Vibro Mayos. Effectivement, le Vibro Mayos avait déjà éclaté fin 1962. Le chef de l'orchestre, Prosper Mayélé (Prince Mayos, décédé au début des années 2000)) allait fonder le Centrafrican Jazz, alors que Rodolphe Békpa (Bekers, qui vit toujours dans la banlieue lyonnaise) le saxophoniste et numéro 2 du groupe, devait lui créer le Vibro Succès. Ces deux groupes phares feront les beaux jours de la musique centrafricaine tout au long des années 60 et 70. A titre de précision, la chanson <<Karina>> était effectivement le nom d'un magasin de prêt à porter, propriété de François Péhoua, prestigieux président de la Fédération centrafricaine Basketball. Pour la petite histoire, cette chanson avait suscité une vive polémique, car jouée lors d'un concours d'orchestres dont le président du jury était ...François Péhoua. Et comme le Vibro Succès allait gagner le concours, beaucoup ont cru y voir une sorte de ''délit d'initié'', Péhoua ne pouvant être juge et partie. Ensuite, à écouter attentivement les deux chansons, on ne peut qu'être bercé par la guitare solo de Koguia Nicolas alias Nico, fortement influencé par le tempo très coulé de son homonyme de l'African Jazz, Nico Kasanda, d'autant que Koguia Nico avait aussi vécu au Congo. Enfin, de passage à Bangui en 1968, Michel Boyibanda, d'origine centrafricaine par l'un de ses parents, a enregistré deux ou trois chansons aujourd'hui introuvables avec le Vibro-Succès. Bravo encore à Pouko Jr et merci à Messager pour cette prise en compte de la dimension Afrique centrale sur notre blog.

Hervé Auxence Kossingou

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P
<br /> Chers tous,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Juste pour remercier le frère<br /> Hervé<br /> Auxence Kossingou pour le rectificatif. Je n'ai pas vécu cette période et j'accueille donc avec enthousiasme ses remarques. J'ai cité mes sources dans un précédent<br /> mail...<br /> <br /> <br /> Quelle<br /> belle époque !<br /> <br /> <br /> Je me<br /> demande encore parfois ce qu'attendent nos musiciens de Bangui pour revaloriser ces merveilles...Merci à tous.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pouko<br /> Jr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Salut<br /> <br /> <br />    Je m'apprêtais à apporter les rectificatifs qui s'imposaient ,mais mon frère KOSSINGOU a été plus rapide que moi.L'éclatement du Vibro Mayos en CENTRAFRICAN JAZZ d'un cote et VIBRO<br /> SUCCES de l'autre s'est fait à leur retour d'une tournée triomphale au TCHAD Maître BECKERS s'en est indigné dans la chanson "MO PKE MBI NA LO TI NGUINZA" que je peux faire écouter si besoin est.<br /> <br /> <br /> BALAO <br /> <br /> <br />                          JULIEN POUKO<br />
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H
<br /> Bonjour à tous. Juste un petit rectificatif à l'article de Pouko Jr. Ces deux excellentes chansons sont du Vibro Succès et non du Vibro Mayos.<br /> Effectivement, le Vibro Mayos avait déjà éclaté fin 1962. Le chef de l'orchestre, Prosper Mayélé (Prince Mayos, décédé au début des années<br /> 2000)) allait fonder le Centrafrican Jazz, alors que Rodolphe Békpa (Bekers, qui vit toujours dans la banlieue lyonnaise) le saxophoniste et<br /> numéro 2 du groupe, devait lui créer le Vibro Succès. Ces deux groupes phares feront les beaux jours de la musique centrafricaine tout au long des années 60 et 70. A titre de<br /> précision, la chanson était effectivement le nom d'un magasin de prêt à porter, propriété de François Péhoua, prestigieux président de la<br /> Fédération centrafricaine Basketball. Pour la petite histoire, cette chanson avait suscité une vive polémique, car jouée lors d'un concours d'orchestres dont le président du jury était<br /> ...François Péhoua. Et comme le Vibro Succès allait gagner le concours, beaucoup ont cru y voir une sorte de ''délit d'initié'', Péhoua ne pouvant être juge et partie. Ensuite, à écouter<br /> attentivement les deux chansons, on ne peut qu'être bercé par la guitare solo de Koguia Nicolas alias Nico, fortement influencé par le tempo très coulé de son<br /> homonyme de l'African Jazz, Nico Kasanda, d'autant que Koguia Nico avait aussi vécu au Congo. Enfin, de passage à Bangui en 1968, Michel Boyibanda, d'origine<br /> centrafricaine par l'un de ses parents, a enregistré deux ou trois chansons aujourd'hui introuvables avec le Vibro-Succès. Bravo encore à Pouko Jr et merci à Messager pour cette<br /> prise en compte de la dimension Afrique centrale sur notre blog.<br />
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