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Publié par Messager

Il y a combien de « Ngoy Mulunda » parmi les pasteurs congolais ?

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Ngoy Mulunda, ce nom qui symbolise la fraude électorale en RDC est sur toutes les bouches actuellement. Nous voudrions d’emblée attirer l’attention de nos compatriotes sur le fait qu’il faut éviter de faire  de l’amalgame dans cette histoire.

 Ngoy Mulunda est  certes pasteur et parent du défunt président Laurent Kabila, il a surtout profité de la naïveté de  toute la classe politique congolaise, qui l’a hissé à la tête de la CNEI, en sachant qu'il y avait conflit d’intérêt . N’importe quel juriste aurait pu soulever cette  entorse juridique et le récuser.

Le plus grand grief que l’on peut lui imputer est de n’avoir pas de lui-même, en âme et conscience, décliné cette nomination qui était susceptible de nuire à sa réputation d’homme de Dieu. C’est d’abord lui-même , le pasteur Ngoy Mulunda qui aurait dû se récuser en tant qu’homme de Dieu et patriote. Ses liens de famille avec Laurent Kabila ne pouvaient que le prédestiner à être juge et partie. Il aurait pu éviter ce piège en disant clairement qu’il était mal placé, en tant  que parent d’un des candidats, pour assumer cette mission. Mais pour des raisons personnelles, éventuellement égoïstes, il  a pris le risque d’inscrire son nom parmi les personnages les plus compromis de l’histoire de la RDC.

Mais, entre-nous, combien de pasteurs congolais auraient pu assumer cette fonction avec impartialité ? En d’autres termes, il y existe combien de Ngoy Mulumba parmi les pasteurs congolais ? A chacun de donner le pourcentage qui lui paraît convenable. Ce que l’opinion congolaise estime est que rares sont les pasteurs congolais , adeptes de l’évangile de la prospérité, qui auraient fait mieux que Ngoy Mulunda.

Ce faisant, les futurs dirigeants de la RDC doivent d’ores et déjà songer à faire un choix méticuleux de leurs collaborateurs, en privilégiant les qualités morales , et en bannissant le tribalisme et le régionalisme, source de tous les maux dont souffre la RDC. L’exemple de Nianza Derick, qui s’est immolé pour un candidat d’une autre région doit nous interpeller tous.

 

Messager


 

Kabila élu ou non? Ecart de voix et doublons 

Mis en ligne le 24/12/2011           

 

Electeurs enregistrés. L’Association pour la promotion de la démocratie et du développement de la RDC (Aprodec), ASBL belge, s’élève contre l’interprétation du gouvernement belquege selon lequel les irrégularités massives constatées dans le processus électoral "ne paraissent pas de nature à remettre en cause les résultats", soit l’élection de Joseph Kabila. Rappelons que, en revanche, Washington n’estime "pas clair si ces irrégularités étaient à même de modifier l’issue de l’élection".

 

L’Aprodec précise que l’écart de voix officiel entre Kabila et Tshisekedi est de 3 016 169 voix. Or, poursuit l’ASBL, selon le rapport partiel confidentiel de Zetes (la firme belge qui a fourni le matériel informatique pour l’élection congolaise) d’août 2011, il y a eu 1 101 516 doublons dans quatre provinces (Kin, Bandundu, Equateur, Prov. Or.) ce qui, projeté sur les onze provinces, ferait 3 566 503 doublons. Un chiffre presque égal (10% des électeurs enregistrés, qui étaient 32 millions officiellement) est cité à "La Libre Belgique" par un politologue européen.

 

Selon l’Institut national des statistiques à Kinshasa et le Service d’études de la Banque mondiale, le taux d’accroissement annuel moyen de la population congolaise est de 3%. Le taux d’accroissement moyen du corps électoral entre 2006 et 2011 devrait donc être égal à 15% ; or, la Commission électorale (Ceni) en enregistre 25,98%. Il y a donc, dit l’Aprodec, 10,98% d’électeurs excédents, soit 2 916 633.

 

(MFC)

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   samedi 24 décembre 2011

Elections bâclées et confiscation du pouvoir

 

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RFI

Par Jean-Baptiste Placca

Etait-il donc nécessaire de nous proposer, au menu de ces derniers jours de la tumultueuse année 2011, encore de la violence politique, des morts, et du gaz lacrymogène à volonté ? Le Sénégal et la République démocratique du Congo, à la une de cette actualité déprimante, éclipsent quelque peu les événements qui ont ravivé la foi que l’on nourrit encore en l’avenir de l’Afrique.

Un premier mort, au Sénégal, en rapport direct avec la présidentielle de février prochain ! Des hommes de main, qui opèrent comme une milice privée, sont entrés en action, et cela n’augure rien de réjouissant. Et c’est en marge de cette violence que le président Wade vient de se faire investir par son parti, pour briguer un troisième mandat. Mais la détermination ne faiblit pas chez ceux qui veulent l’empêcher de se présenter. Pour éviter une déflagration, nombre de Sénégalais tentent de se persuader que les juges du Conseil constitutionnel, dans un sursaut de courage, peuvent encore invalider la candidature du chef de l’Etat sortant.

Lorsque l’on tue avant les élections, il y a des risques que l’on tue pendant et après le scrutin. La RDC en est la triste illustration. Ceux qui, en dépit de toutes les alertes, ont organisé les élections bâclées du 28 novembre dernier, peuvent se vanter d’avoir précipité le Congo dans l’inconnue. A quoi sert-il donc de voter, si c’est pour se retrouver avec deux chefs d’Etat ? Comme si le drame de la Côte d’Ivoire n’avait servi à rien : deux gouvernements, deux armées et, finalement, plus de 3 000 morts.
 
Joseph Kabila a prêté serment, lors d’une cérémonie qui aurait pu, dans un autre contexte, être considérée comme un beau succès. Mais la fête se situait dans un microclimat sécurisé, derrière des grilles bien gardées, à l’abri du peuple. Et que dire de la défection des chefs d’Etats africains annoncés ? Pour espérer une grande affluence, il va falloir apprendre à organiser des élections sans tâche. Quant à la présence incongrue du seul Robert Mugabe, l’on se demande encore s’il faut le rajouter au prestige ou au discrédit de l’événement.
 
Du Sénégal à la RDC, en passant par la Côte d’Ivoire, nous tenons, à présent, la preuve définitive que l’instabilité et les conflits, en Afrique, naissent principalement des élections approximatives et de la tentation de confisquer durablement le pouvoir.
 
Méfiez-vous donc des élections dont les résultats se proclament sous la protection des blindés, au cœur de la nuit profonde, avec un quadrillage de la capitale par la police, ou même par l’armée, dont les dirigeants croient devoir se servir pour se protéger contre leur propre peuple

 

 

RFI

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A
<br /> J, estime pour ma part que pres de 95 pourcent du corps pastorale au Congo est compose des Ngoy Mulunda!<br /> <br /> <br /> Tshikobele@ Mongombe Canada Mboka te<br />
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S
<br /> Sur cette liste, nous pouvons aussi ajouter le nom de monseigneur Marini, président de l'Eglise du Christ au Congo donc patron de l'Eglise protestante. Il a cautionné la<br /> fraude en qualifiant le candidat numéro 3 de vainqueur. Comme c'est triste pour ce grand monsieur de l'Eglise.<br />
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