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Publié par Messager


Hourrah! La censure revient

 

C’est un peu bizarre pour un écrivain de souhaiter le retour de la censure ou d’une certaine forme de censure pour réguler ou contrôler la musique congolaise actuelle. Je sais que je jette là les bases d’une controverse mais je m’explique encore une fois. L’art a toujours eu un rôle éducateur et la musique, à cause de son immédiateté et de son accessibilité, se doit de remplir ce rôle avec un peu plus d’acuité et de sens de responsabilité. Inutile de dire que c’est loin d’être le cas actuellement. Il y a une véritable ruée vers la palme du mieux-disant scatologique ou pornographique. Il suffit de prendre une chanson de Wenge ou de Koffi par exemple, de l’écouter pour s’en offusquer tout de suite. Fally et Ferré ne sont pas en reste. C’est un étalage éhonté de paroles et de cris à la Kotazo. Il n’y a plus aucune poésie dans ce qu’ils chantent et dans leurs danses, les choses et les gestes sont dits de manière crue et brutale, la sagesse et la profondeur d’antan ont été remplacées par un vide abyssal au niveau des idées. Leurs chansons sont un pot-pourri des paroles déjà chantées par les anciens et insérées un peu à l’emporte-pièce dans leurs chansons patchwork et habillées par des cris et des mabanga à n’en plus finir. C’est pathétique.

Je souhaite donc le retour d’une forme de censure, pas à la Mobutu où on censurait à tout va pour ensuite lever la mesure sans rien obtenir en retour. L’exemple de Franco était une exception parce qu’il avait vraiment franchi le Rubicon avec ses chansons de triste mémoire. Mais il faut une censure organisée, administrée par des artistes aguerris et non des politiques qui ne comprennent rien à l’art. Pour éviter toutes ces paroles qu’on souhaiterait que nos enfants n’entendent pas. Pour éviter aussi et surtout qu’ils ne dansent pas les Sima ekoli ou autres obscénités du genre. Nous sommes loin, alors très loin de Oh Keba de Crispin Lukoki, de cette époque où l’art était encore d’utilité collective.   

 

Bellak

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C
<br /> <br /> J ai bien suivi ces intéressantes opinions,et je peux vous rassurer que vous avez tous raison.La censure doit toujours éxister dans une société comme la nôtre.Je veux parler d´une censure à la<br /> racine.Il s´agit de cette censure qui commence par le Créateur ou l´Artiste lui même.C´est ça la vraie et bonne censure,car il se fait que l´Artiste s´inspire dans son milieu et en plus,ses<br /> oeuvres sont souvent le reflêt de sa propre personnalité.Ici je veux que nous essayons de ne pas confondre la censure pour atteinte aux moeurs ou à la dignité des personnes,et celle qui est<br /> effectuée,simplement pour la convenance des institutions(politiques,soit ecclésiastiques).Je vais vous citer l´exemple d´un tableau sur la nudité d´un bébé de 2 ans à côté d´un jeune<br /> homme de 18 ans.Ces 2 tableaux auront une interprétation différente dans notre société,cependant que pour la société occidentale, cela ne représente que la beauté masculine selon l´Artiste.A<br /> mon avis,je souhaiterai que les artistes eux mêmes,se reciclent pour ne pas contribuer négativement dans l´éducation de notre société en général,et qu´ils soient sanctionnés quand ils dépassent<br /> les limites, comme dit notre ami Marcellin.Si la censure veut dire,sanctionner un artiste pour avoir dénoncé le détournement des derniers publics par un haut fonctionaire,les artistes finiront<br /> par ne plus composer.Nos jeunes compositeurs doivent savoir que nos petits gestes,sont suivis de près par nos Fans.Je peux le confirmer avec le récit suivant:En 1964 au parc de Boeck,pendant le<br /> Bal qui clôturait les grandes vacances,Franco avait porté des pantoufles Jumbo que les jeunes ne voulaient pas porter,et le lendemain,les magasins de Bata n´avaient aucune paire de Jumbo<br /> Lukoki à vendre.Les jeunes,suivant l´exemple de Luambo,ont vidé le stock qui traînait durant des mois et des mois.Cher Compositeurs, prenons bonne note.     <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Tina Franco akomaka ba nzembo wana eza penza na tina makasi te. Musiciens akomaka ba nzembo mpo na ye moko mpe mpo na ba melomanes na ye, soki osepeli oyoki, olingi yango osombi palaki, olingi te<br /> okangi matoyi mpe oboyi kosomba palaki. Mediocrite na miziki na biso ezali encourage par ba melomones oyo bazali kokende ba concerts mpe kosomba ba palaki. Alanga nzembo akoyeba ndenge asali mosala<br /> ya mediocre soki biso ba melomanes totie ye na tshimpoyi pour un travail bacle. Censure ya solo ezali nde ya ba fanatiques. Mwan'a joburg<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Suite et Fin<br /> <br /> <br /> Malheureusement, Franco n’est plus là pour nous donner la raison pour laquelle il avait composé ces chansons qui n’étaient pas sorties sur le disque vnyl de l’époque.<br /> <br /> <br /> Pour savoir ce qui se passait dans ce bateau, je vous conseillerai de vous renseigner auprès de soldats qui enlevaient des filles au hasard<br /> pour les conduire dans ce bateau auprès de membres du bureau politique.<br /> <br /> <br /> Malgré l’état désastreux de notre musique congolaise, je suis vraiment contre la censure. Nous devons trouver d’autre paradigme pour retrouver<br /> la vraie musique congolaise qui avait fait le tour du monde.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Chers compatriotes,<br /> <br /> <br /> Certains parents regrettent l’époque colonial à tort au à raison. Je me demande s’ils savaient ce que s’était d’être " colonisé ".<br /> Malgré les difficultés que traversent le Congo, je ne souhaiterai en aucun moment faire l’apologie de la colonisation même si elle est  ou sera<br /> contrôlée. Vous savez, la liberté est une chose vraiment géniale malheureusement on se rend seulement compte quand on l’a perdue. Par  exemple, un<br /> monsieur avait construit  une cage en or pour son perroquet (bien-aimé), ce dernier  ne manque de rien,<br /> il était vraiment gâté. Mais un jour, le maître demanda à son perroquet : " qu’est-ce que tu veux aujourd’hui "  de demander ce qu’il veut, cet<br /> animal avait répondu : " je veux  la liberté " . Son maître retorqua mais tu es libre, tu as tout ce que tu veux. Et le perroquet demanda à son<br /> mettre d’ouvrir sa cage pour qu’il goute à la liberté. Le maître était déboussolé et ne savait pas quoi répondre. Son maître disait : je ne comprends pas mon perroquet, il a tout ce<br /> qu’il veut mais pourquoi il réclame sa liberté.<br /> <br /> <br /> La censure quelle soit totale ou contrôlée à mon avis,  a des similitudes avec la<br /> colonisation.<br /> <br /> <br /> Au lieu de rétablir la censure dans notre musique, nous devons nous poser la question s’il n’y a pas moyen de faire autrement.<br /> <br /> <br /> Si nous ouvrons la boîte de pandore qui est la censure. Que dirons- nous si un groupe de personnes décide d’établir aussi une torture<br /> contrôlée(ou petite dose).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La musique actuelle ne ressemble à rien du moins à l’état du délabrement pays.<br /> <br /> <br /> Nous connaissons la manière dont les musiciens de la deuxième génération (le grand Kallé, Nico, Tabu Ley…etc.) avaient embrassés la carrière<br /> musicale.<br /> <br /> <br /> Pour mémoire, la majorité de ces musiciens sont passés par l’école. L’église catholique par l’entremise de chorale  avait joué un rôle prépondérant dans leur formation. A cette époque, les musiciens étaient aussi appelés intellectuels. Ecrire une chanson est comparable dans<br /> une moindre mesure à disserter sur un sujet donné. La qualité de notre musique (de l’époque) était indiscutable en Afrique car  l’éducation familiale<br /> et l’instruction scolaire fonctionnaient très bien. La tête de ces musiciens (de la deuxième génération) marche dans le sens des aiguiles d’une montre et il ne faut pas s’étonner que la qualité<br /> de leur musique avait dépassé les frontières du  Congo.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant à la musique de la troisième génération, elle est née grâce aux orchestres de la diaspora (Yeye national, Los nickelos…etc.). Ces<br /> orchestres avaient exercé une certaine  influence sur la plupart des musiciens de la troisième génération qui étaient à l’époque des ngembo.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour ce qui concerne la musique actuelle, je suppose qu’elle est influencée par la génération chance ezali eloko pamba, le sous développement mental, les églises de sommeil, des pasteurs de vocation tardive.<br /> <br /> <br /> L’abrutissement de la majorité de musiciens congolais vient de loin. Les crises (économique, sociale, …etc.) font que les familles sont<br /> déstructurées, elles ne peuvent plus envoyer leurs enfants à l’école.  Cette dernière n’est plus ce qu’elle était auparavant.<br /> <br /> <br /> Ces musiciens qui s’appellent de grand prêtre (de je ne sais  quoi), ils devraient pour leur<br /> intérêt  faire un stage à l’INA pour apprendre les bases de la musique. Le grand Kallé était initié par l’entremise des maisons d’éditions de<br /> l’époque.<br /> <br /> <br /> Je ne comprends pas comment une personne normalement constituée peut mettre sur le marche, une chanson qui contient que des mabanga, quelle<br /> cacophonie !!!!!! Ce qui est grave, il y a une frange partie de la population qui estime que c’est ça la musique congolaise.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Revenons un peu dans la troisième génération, dans la chanson Elo, il y a aussi quelque<br /> mabanga à la différence que là, il y avait une harmonie et on s’écartait pas du thème de la chanson.<br /> <br /> <br /> Ce problème vient de loin. Comme pouvons nous expliquer l’absence de cours de musique dans le cursus scolaire au Congo. Il faut palier à cette<br /> carence  en le réintroduisant. Le cours de musique permettra au peuple congolais d’avoir une référence musicale car ce peuple aussi a une mémoire<br /> courte et n’a pas l’habitude de lire  pour contrer  les pseudos musiciens qui font l’apologie de<br /> sima ekoli .<br /> <br /> <br /> Est-ce que la censure apportera quelque chose  de positive à la musique congolaise ? Si la<br /> réponse est positive, dans ce cas nous mettons un frein à la liberté de penser, de créer et de parler.<br /> <br /> <br /> En France, je crois à l’époque du général de Gaulle, Michel Polnareff  avait composé une chanson<br /> intitulée l’amour avec toi. Cette chanson ne passe à la radio qu’aux heures tardives de la nuit.<br /> <br /> <br /> Si Georges Brassens était au Congo, il allait faire la prison comme Franco. Ce dernier avait composé les trois chansons suivantes :<br /> Hélène, Jacky et François. Je viens de les réécouter  ce que Franco avait chanté, c’est un phénomène qui se passe dans le sphère du pouvoir de<br /> l’époque. Saviez –vous ce qui se passait dans le bateau kamanyola lors de conclave du bureau politique ? Malheureusement, Franco n’est plus là pour nous donner la raison pour laquelle il<br /> avait composé ces chansons qui n’&ea<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Ndeko censure ezali na esika te na art. Ngai lelo oyo naleki 30 ans kala, moto te akoki koyebisa nzembo nini nakoki koyoka to te, dance nini nakoki kobina to video nini nakoki kotala. Tokoki mpe ko<br /> limiter creativite ya ba artistes par ce que tosepeli te na oyo bango bazali kosala, ezala ya malamu to ya mabe. Eloko tozali na yango besion na Congo ezali nde protection ya bana, non pas na banir<br /> ba creations mais kotia ba limites ya ba heures nini ekoki koleka na ba platforme public. Tokoki koloba nzembo oyo to video oyo ekoki koleka avant 22H00 te. Baboti mpe basala mosala na bango ya ko<br /> controler bana. Botondi Mwan'a joburg<br /> <br /> <br />
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