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Publié par Messager

 

 

En recourant à Mwando Nsimba, Kabila veut-il calmer les Katangais après le décès inopiné de Katumba ?

 

charles mwando nsimba fardc ministre defense congoSelon ce communiqué officiel repris en bas de l’article , Joseph Kabila vient de désigner Mwando Nsimba, vice doyen du Parlement pour entreprendre  des contacts avec les différentes formations politiques en vue d'identier une majorité d'où sortira un premier minsitre. Mais rien n'empêche que l'informateur ne devienne prochainement le formateur du futur gouvernement.

Le première remarque qui s’impose est que si Mwando réussit les négociations, il serait le futur premier Ministre aux côtés d’un président issu de la même région , le Katanga. Une situation qui nous rappelle le régime Mobutu durant lequel Kengo avait occupé à de nombreuses reprises la primature. Or un vaste pays comme la RDC a besoin de l’équilibre dans l’attribution de grands postes de responsabilité. C’est l’une des raisons qui avaient justifié la nomination de Gizenga et de Muzito, tous de la région de Bandundu, au poste de premier ministre. C’est aussi ce qui avait empêché le Palu à ne pas briguer la présidence, croyant que le poste de premier ministre leur serait réservé. Comme l’avions dit dans ce blog, beaucoup de compatriotes avaient oublié que rien ne sera plus comme avant en RDC.

L’actuel pouvoir est confronté à plusieurs dilemmes après l’imbroglio électoral de triste mémoire. Nous estimons que la désignation de Mwando Nsimba sert à calmer les Katangais après les décès successifs de Samba Kaputo, Katumba Mwanke, et l’écartement de John Numbi. Mais elle sera lourde de conséquences politiques. Tous ceux qui se frottaient les mains pour occuper tel ou tel poste vont renforcer le camp des mécontents et la RDC risque d’avoir plus de combattants que de sympathisants du « Raïs ».

Mbokamosika

BANNIER-MBOKAMOSIKA.jpg

 

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Boshaba, Kengo, Kamerhe, Lumanu, Bahati… hors course : Mwando Nsimba «Informateur»

48 heures après la démission du Premier ministre Adolphe Muzito et de
son gouvernement, le Chef de l’Etat a décidé de mettre un terme à la
valse des candidats « Primaturables ». En effet, dans un communiqué
remis hier jeudi 08 mars 2012 à la presse et dont une copie est
parvenue au Phare, son Directeur de cabinet, Beya Siku, fait savoir à
l’opinion que Joseph Kabila a jeté son dévolu sur Charles Mwando
Nsimba comme « Informateur ».


Second doyen d’âge de l’Assemblée Nationale, l’intéressé est un vieux
de la vieille ayant longtemps roulé sa bosse dans la territoriale,
pendant la seconde République, avant de devenir un « abonné » des
portefeuilles ministériels.


L’ancien ministre de la Défense est chargé de la délicate mission
d’information auprès des partis, groupes politiques et personnalités
indépendantes présents à l’Assemblée Nationale en vue de ficeler une
mouture gouvernementale à présenter au Président de la République.
Selon les textes légaux, sa mission est d’une durée de 30 jours,
renouvelable une seule fois. Ainsi, à  compter d’hier, Charles Mwando
dispose de deux tranches de 30 jours pour mener à bon port le travail
de collecte des données et noms de probables futurs membres d’un
gouvernement qu’il serait appelé à diriger.


En principe, d’ici à la mi-mars ou, à défaut, à la mi-avril 2012,
l’Informateur devrait avoir en mains une équipe ministérielle à
soumettre à l’appréciation du Président de la République. S’il ne
rencontre pas une situation de blocage dans son entreprise, Charles
Mwando Nsimba est bien parti pour occuper le fauteuil tant convoité de
Premier ministre, laissé vacant par Adolphe Muzito.

 

Dans l’hypothèse d’un échec de l’Informateur actuellement en
exercice, Joseph Kabila serait obligé de désigner un nouvel
Informateur, pour une mission analogue, à remplir dans un délai
maximum de deux fois 30 jours calendrier. Mais, au regard de la
configuration actuelle de l’Assemblée Nationale, où la famille
politique du Chef de l’Etat s’est aménagée une écrasante majorité
numérique, ce vieux routier de la politique devrait de toute évidence
s’en sortir sans trop se dépenser intellectuellement et physiquement.

Ni Boshab, Kengo, Kamerhe, Lumanu ou Bahati

En portant son choix sur Charles Mwando Nsimba, le Chef de l’Etat a
démenti tous les pronostics qui donnaient, comme potentiels
primaturables, des personnalités comme Evariste Boshab (Ancien
Directeur de Cabinet du Président de la République et président
sortant du Bureau de l’Assemblée Nationale), Léon Kengo wa Dondo
(président encore en exercice du Sénat et candidat malheureux à
l’élection présidentielle), Vital Kamerhe (ancien président du Bureau
de l’Assemblée Nationale et candidat malheureux à l’élection
présidentielle), Adolphe Lumanu (Ancien Directeur de cabinet du Chef
de l’Etat et ancien Vice-Premier ministre de l’Intérieur) et Modeste
Bahati (ancien Questeur de l’Assemblée nationale).

 

L’ancien ministre de la défense, après avoir alimenté brièvement la
chronique politique en tant que prétendant à la direction du Bureau
provisoire de l’Assemblée Nationale, a disparu des tablettes des
médias. Même au plus fort des spéculations, les chevaliers de la plume
étaient loin de l’imaginer dans le rôle d’Informateur ou de Premier
ministre.

 

Dans ce pays où la géopolitique fait partie intégrante de la
distribution des cartes politiques, la cohabitation entre un Chef de
l’Etat et un Premier ministre originaires d’une même province, à
savoir le Katanga, pourraient déranger certaines consciences. La
combinaison fait penser à une certaine époque de la seconde
République, où Mobutu ne se privait pas de gouverner avec le concours
des Premiers commissaires d’Etat issus de l’Equateur, sa province
d’origine. On peut citer, de mémoire, feu Jules Sambwa et Léon Kengo
wa Dondo.

  

Koyagialo : les jours sont comptés

 

Avec l’entrée en scène de Mwando Nsimba dans le rôle d’Informateur,
il est désormais acquis que les jours du Premier ministre intérimaire,
Louis Koyagialo, sont comptés. Dans les 30 ou 60 jours à venir, son
mandat peut s’arrêter à tout moment. Il suffirait que Mwando Nsimba et
Joseph Kabila trouvent un terrain d’entente pour qu’il rende le
tablier. D’où, d’aucuns pensent que l’expédition des affaires
courantes ne devrait pas exiger la présence d’un grand monde autour de
lui. Une équipe ministérielle au format réduit au maximum ne ferait
aucun mal à la République. Il serait mal venu que son mandat éphémère
puisse donner lieu à la traditionnelle gymnastique budgétivore des
frais d’installation des cabinets politiques.

 

Kimp

 

Communiqué officiel

 

Conformément à l’article 78 de la Constitution, le Président de la
République vient de confier, ce jeudi 08 mars 2012, une mission
d’information à l’Honorable Charles Mwando Nsimba, aux fins
d’identifier formellement une majorité parlementaire devant permettre
la nomination d’un Premier Ministre.

A cette fin, l’Honorable Charles Mwando Nsimba, prendra contact avec
les petits groupements et personnalités politiques, toutes tendances
confondues, siégeant au sein du Parlement.

Fait à Kinshasa, le 08 mars 2012

Pour le Cabinet du Président de la République,
Gustave Beya Biku

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J
<br /> Qu'est- ce qui va changer? Encore un autre gâchis de temps. ce gars va d'une part sélectionner ses vieux copains mobutistes et d'autre part repêcher les mêmes faces qu'on a vues<br /> entre autres mende, boshab et consorts... pour une seule chose: extirper davantage le pays en même temps s'agenouiller sans gêne devant kabila! Par contre le peuple,<br /> lui, s'enfonce de plus en plus dans l'abîme de misère. c'est ennuyant!<br />
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