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Publié par Messager

 

53 ans après …

 

Se rappeler de cette histoire, de l'enseigner à nos enfant pour comprendre le présent et mieux préparer l'avenir.

 

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien :

http://www.serge-diantantu.com/congo_quatre_anvier.html

Diantantu

Les événements du 4 janvier 1959 illustrés dans une planche poster pour la sauvegarde de l’histoire.

TOBOSAKA TE. EZALI BONA BA GENERATIONS NA BA GENERATIONS BAYEBAKA …

(Moto na bobungi azali ebembe ya kotema)

Et aussi, remémorons-nous dans l’histoire de l’esclavagisme, du grand roi, Kongo, Nzinga-a-Nkuwu lorsque la caravane Portugaise de Diègo Caô avait fait irruption dans la cour de Mbanza-Kongo. 

 

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien :

http://www.serge-diantantu.com/congo_quatre_anvier.html

 

Faire suivre …

www.serge-diantantu.com

 

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S
Serge Kongo na biso
04/01/2012 16:57
<br /> Kulutu Ngimbi,<br /> <br /> <br /> Nawutaki kosomba livre na yo « Congo – Zaïre, le destin tragique d’une nation » na Amazon.com, kaka na suka ya Décembre 2010 kasi nanu nabandi kotanga yango te po nazali nanu<br /> kotanga livre ya Me Nimy Mayidika Ngimbi « Je ne renie rien … Je raconte … »  Tango<br /> na kotanga, soki mituna ekozala, nakozanga kotuna te pona clarification peut être.<br /> <br /> <br /> Na N’djili héros ya 04 janvier 1959 ezalaki Kingotolo Antoine, nakola<br /> esika moko na bana naye mibale ya mibali mais na muasi ya ndaku te.<br />
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N
Ngimbi Kalumvueziko
04/01/2012 15:12
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voici un extrait du livre CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION (ed l’Harmattan,<br /> Paris), sur les événements du 4 janvier 1959<br /> <br /> <br />  « Arrive ainsi l’année 1959. Un dimanche, le 4 janvier, l’annulation par l’autorité coloniale d’un meeting de<br /> l’ABAKO programmé dans les installations de l’YMCA à Léopoldville, aujourd’hui Place du 4 janvier, provoque la colère et la frustration de ses partisans. Ceux-ci sont vite rejoints par une foule<br /> nombreuse des supporters furieux de l’équipe de football V. Club sortant du grand stade Roi Baudouin proche, où leur équipe venait de perdre son match contre l’équipe Mikado.<br /> <br /> <br /> Pendant quatre jours, du 4 au 7 janvier, Léopoldville, ville de 400.000 habitants à<br /> l’époque, est le théâtre d’actes de violence contre les Européens; leurs magasins et résidences sont saccagés et pillés, les symboles de l’Etat colonial sont détruits. Une manière pour les<br /> congolais de manifester le rejet du système colonial.<br /> <br /> <br /> La réaction du pouvoir colonial est brutale. La Force Publique qui intervient, réprime dans<br /> le sang ces manifestations de colère aux allures d’une véritable insurrection populaire. Les sources officielles font état de 49 personnes tuées, pendant que d’autres sources affirment que<br /> l’action répressive menée par la Force Publique aurait fait des centaines de victimes. Kasa-Vubu, président de l’ABAKO, est arrêté le 12 janvier 1959. Il sera libéré le 14 mars 1959.<br /> <br /> <br /> Prenant la mesure de la situation, le roi Baudouin Ier prononce le 13 janvier 1959 un<br /> discours resté célèbre à ce jour, dans lequel il annonce l’engagement de la Belgique à « conduire sans atermoiements funestes mais sans précipitation inconsidérée les populations<br /> congolaises vers l’indépendance, et l’organisation à la fin de l’année d’une conférence devant discuter des modalités d’accession du Congo à l’indépendance ». Pour la première fois, les<br /> Belges, par la bouche de leur roi, venaient de reconnaître le droit des Congolais à l’indépendance.<br /> <br /> <br /> Prenant au mot le roi des Belges, les Congolais répandent comme<br /> un « leitmotiv » le mot magique « indépendance » traduit dans les langues locales en « dipanda » en lingala, « kimpwanza »<br /> en kikongo, « uhuru » en kiswahili , et « budukadidi » en tshiluba, le criant à la face des belges par défi et pour exprimer l’inéluctabilité de<br /> l’indépendance.<br /> <br /> <br /> Le 4 janvier 1959, la population de Léopoldville, menée par l’ABAKO, avait exprimé dans la<br /> violence son rejet du système colonial, ébranlant sérieusement l’ordre colonial et faisant précipiter les événements qui ont conduit à l’Indépendance. Dans le calendrier officiel cependant, cette<br /> date du 4 janvier n’est généralement connue que comme fériée et l’absence de manifestations commémoratives officielles à la hauteur de sa grande signification et portée historique tend à<br /> l’effacer progressivement de la mémoire.<br /> <br /> <br /> Il en est de même de l’histoire officielle de l’Indépendance dans laquelle le rôle<br /> déterminant de l’ABAKO dans la conscientisation politique de la population et son antériorité historique dans la revendication de d’indépendance sont souvent passées sous silence. Cela<br /> s’expliquerait-t-il par un certain refus d’exposer les premières revendications de l’indépendance comme le fait des seuls Bakongo ?<br /> <br /> <br /> Qui se souvient encore de ceux qui, comme Antoine Kingotolo, Raphael Batshikama, Filibert<br /> Luyeye ou encore Raymond Bikebi pour ne citer que ces quelques personnes qui, avec un courage héroïque, avaient bravé le pouvoir colonial en mobilisant les militants de l’ABAKO suivis de toute la<br /> population à Léopoldville et dans le Bas-Congo, pour porter haut la revendication de l’Indépendance du Congo dans son ensemble? »  <br /> <br /> <br />  Ngimbi Kalumvueziko.<br /> Auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, et de LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSE DANS UN ZOO AMERICAIN, éditions l’Harmatta, Paris<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br />
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