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Publié par Messager

 J'ai cru rêver hier lorsqu'une radio européenne a diffusé la nouvelle selon laquelle il existerait des soirées dites "gifts" durant lesquelles des personnes consentantes se laissent infecter volontairement par des malades du SIDA. Il semble que ces pratiques qui s'amplifient en Europe auraient pris naissance aux USA.

 Que ceux qui seraient mieux informés sur ce phénomène macabre veuillent  édifier  les lecteurs de mbokamosika. Je pense particulièrement à Théthé qui travaille dans une rédaction parisienne.

 

Messager


UN ARTICLE QUI PARLE DU PHENOMENE
Les années 1980 furent marquées par l’apparition de l’épidémie de sida en Amérique du Nord comme en Europe. Dès lors, une société, où l’usage du préservatif n’était que très peu répandu, a dû se mettre à pratiquer une forme de sexualité plus sûre, protégée par les capotes.

L’application de cette règle fut d’ailleurs suivie par une vaste majorité de gens, réduisant ainsi les risques de contracter l’infection du VIH.

Cependant, si cette forme de prévention fût, dans un premier temps, omniprésente lors des relations sexuelles, certains individus de la communauté gaie (de San Francisco en particulier) ont réagit négativement à ce qui fût perçu comme une forme de "contrôle social".

Dès le milieu des années 1990, il n’est plus rare de trouver à San Francisco des soirées de sexe en groupe, organisées autour du thème de l’absence de préservatifs lors de relation sexuelles. Ces fêtes se déroulent chez des particuliers qui invitent d’autres individus, tout statut sérologique confondu, pour une soirée de jeux sexuels sans que le port du préservatif soit autorisé. Peu à peu, ces soirées se présentent sous le nom de "soirées bareback".

Le barebacking tient son nom du sport équestre l’expression signifiant "monter un cheval à cru" c’est à dire : sans utiliser de selle (rôle de protection transposé à celui de l’usage du préservatif).

Privilégier, dans sa vie sexuelle, des rapports bareback c’est donc faire le choix de rapport non protégés, de manière non accidentelle, comme un acte conscient et répété. On assume donc ici le risque de transmettre ou d’être contaminé par le VIH, même si certaines précautions sont prises pour favoriser la séroconcordance entre partenaires.

Il ne faut donc pas confondre "barebacking" et "relapse", ce dernier terme désignant un relâchement factuel au niveau des pratiques sexuelles sûres.

La différence majeure entre le relapse et le barebacking se retrouve :Au niveau de l'intentionnalité de ne pas se protéger (ni de protéger son partenaire) dans la répetitivité (systématisation) de la prise de risque, mais aussi la prise de conscience de faire partie d'un groupe, basé sur une culture de sexe.

 

L’identité bareback, en particulier en Amérique du nord, peut être perçue comme une forme de contestation de "l’establishment", rébellion envers le système qui impose le sexe sûr. En cela il se distingue du relapse (relâchement) qui reste non revendiqué.

À ce jour, le barebacking connaît un essor important sur le réseau Internet, en particulier.

On peut quantifier ce dernier par le nombre important de sites de rencontre et/ou pornographiques proposant des rencontres entre hommes pratiquant le barebacking ainsi que par la commercialisation du phénomène (vidéos pornographiques s’affichant "bareback").

Article envoyé par Théthé

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M
Merci beaucoup Théthé pour cette documentationMessager
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T
<br /> UN ARTICLE QUI PARLE DU PHENOMENELes années 1980 furent marquées par l’apparition de l’épidémie de sida en Amérique du Nord comme en Europe. Dès lors, une société, où l’usage du préservatif n’était que très peu répandu, a dû se mettre à pratiquer une forme de sexualité plus sûre, protégée par les capotes.<br /> L’application de cette règle fut d’ailleurs suivie par une vaste majorité de gens, réduisant ainsi les risques de contracter l’infection du VIH.<br /> Cependant, si cette forme de prévention fût, dans un premier temps, omniprésente lors des relations sexuelles, certains individus de la communauté gaie (de San Francisco en particulier) ont réagit négativement à ce qui fût perçu comme une forme de "contrôle social".<br /> Dès le milieu des années 1990, il n’est plus rare de trouver à San Francisco des soirées de sexe en groupe, organisées autour du thème de l’absence de préservatifs lors de relation sexuelles. Ces fêtes se déroulent chez des particuliers qui invitent d’autres individus, tout statut sérologique confondu, pour une soirée de jeux sexuels sans que le port du préservatif soit autorisé. Peu à peu, ces soirées se présentent sous le nom de "soirées bareback".<br /> Le barebacking tient son nom du sport équestre l’expression signifiant "monter un cheval à cru" c’est à dire : sans utiliser de selle (rôle de protection transposé à celui de l’usage du préservatif).<br /> Privilégier, dans sa vie sexuelle, des rapports bareback c’est donc faire le choix de rapport non protégés, de manière non accidentelle, comme un acte conscient et répété. On assume donc ici le risque de transmettre ou d’être contaminé par le VIH, même si certaines précautions sont prises pour favoriser la séroconcordance entre partenaires.<br /> Il ne faut donc pas confondre "barebacking" et "relapse", ce dernier terme désignant un relâchement factuel au niveau des pratiques sexuelles sûres.<br /> <br /> La différence majeure entre le relapse et le barebacking se retrouve :Au niveau de l'intentionnalité de ne pas se protéger (ni de protéger son partenaire) dans la répetitivité (systématisation) de la prise de risque, mais aussi la prise de conscience de faire partie d'un groupe, basé sur une culture de sexe.<br /> <br />  <br /> L’identité bareback, en particulier en Amérique du nord, peut être perçue comme une forme de contestation de "l’establishment", rébellion envers le système qui impose le sexe sûr. En cela il se distingue du relapse (relâchement) qui reste non revendiqué.<br /> À ce jour, le barebacking connaît un essor important sur le réseau Internet, en particulier.<br /> On peut quantifier ce dernier par le nombre important de sites de rencontre et/ou pornographiques proposant des rencontres entre hommes pratiquant le barebacking ainsi que par la commercialisation du phénomène (vidéos pornographiques s’affichant "bareback").<br />
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T
Messager,D’après ce que j’ai trouvé sur internet, Europe 1 en a parlé lundi… ce sont les soirées « Bareback » où les préservatifs sont interdits. Les jeunes n’auraient plus peur d’être infectés du sida étant donné les traitements d’aujourd’hui. Etre infecté serait même un moyen d’être reconnu. Il y a des articles sur le site de l’association « Act Up ».
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T
MESSAGER, désolé, non, je n'ai pas cette  info, ni personne dans mon service,  il serait préférable de vous rapprocher de la radio qui a diffusé cette information.
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