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Publié par Messager

 

Le stress sous toutes ses formes

 

Dépression, stress, psychose, folie…rassurez-vous, nous ne sommes ni psychiatre, ni médecin pour nous hasarder à décortiquer ces états d’une manière scientifique. Raisonpour laquelle ces « pathologies » seront survolées d’une façon anecdotique.

D’ailleurs, comment distinguer ces différents états ou ces différentes « maladies » étant donné leur similitude ? Parfois leurs interprétations par les « spécialistes » ne font qu’entretenir la confusion. Par exemple, Robert décrit le stress comme «  étant  le blocage des réactions naturelles de défense de l’être humain sous l’effet d’un choc physique ou nerveux ; la psychose comme « une maladie mentale ignorée de la personne atteinte et qui provoque des troubles de la personnalité » ; et la folie comme  étant  le trouble mental, le déreglement ou l’égarement de l’esprit ».

En ce qui nous concerne, la définition la plus pratique est celle qui avait été formulée par le Docteur belge Schwers, tirée de l’Eaquatoria, qui définit les européens stressés durant la seconde guerre mondiale au congo en ces termes « Les cas d’effondrement physique et psychique sans substratum pathologique bien défini, deviennent de plus en plus nombreux, et dans certains cas, nous assistons à la rupture définitive de l’équilibre mental ».

 Partant de ces définitions, le stress peut être caractérisé par l’absence d’une  pathologie bien définie. Lorsque nous avons foulé l’occident, les amis  européens nous avaient prévenu : «  le fléau le plus redouté en occident est le stress ». A notre question de savoir pourquoi, ils avaient argué que le stress persistant  en occident est provoqué par les contraintes professionnelles liées à la recherche des la rentabilité. Avec des supérieurs qui vous demandent toujours de vous surpasser.

 Les remarques de ses amis nous avaient rappelé notre ancien professeur, un missionnaire belge qui ne cessait de nous répéter que le 20e siècle était le siècle de la vitesse , et que par conséquent il fallait agir vite et bien. Même si ce « credo » donne lieu à de nombreux cas de suicides actuellement.

Peut-on pour autant déduire que le stress est un phénomène limité à de grandes villes ? Pas du tout. Dans la mesure où la chute de la bourse à New York n’est pas plus stressante que l’incendie d’un champ de maïs dans un village africain, ou le manque de pluie pour les agriculteurs du Sahara ?  En quoi  les mutineries des prisonniers modernes diffèrent-elles des révoltes des esclaves noirs dans les navires qui les acheminaient en Amérique ? En quoi diffère le stress dû à l’accumulation des factures en occident à celui d’une ménagère congolaise confrontée à la flambée des prix sur le marché et à l’effritement constante de son pouvoir d’achat ? Le stress reste le stress, quelles que soient les époques et les lieux. Et son traitement aussi aléatoire qu’à l’époque. En prescrivant les pilules et l’amorce du dialogue, la médecine actuelle a-t-elle trouvé mieux que le son de  la harpe du jeune David destiné à calmer la dépression du Roi Saül ?

 Comment lutter contre ce fléau qui ne date pas d’aujourd’hui et qui risque de s’amplifier avec la crise bancaire actuelle ? Prier ? Méditer ? Ou quoi encore ? Tant il est vrai que même les adeptes de certaines religions orientales rompus à la méditation et de nombreux  chrétiens ne semblent pas échapper aux effets néfastes du stress. L’unique moyen à nos yeux d’éviter le stress est d’appliquer cette sagesse africaine : «  malembe, malembe »  ou se contenter du peu que l’on a. Si on ne veut pas être victime des prévisions apocalyptiques selon lesquelles «  d’ici 2020, les troubles mentaux seraient les premières causes de mortalité ».

Tuba-tuba, bilobela, kilau, liboma, bôma, majimu, mukupa, tubasu basu…tous ces qualificatifs dans nos langues nationales expriment la complexité  des maladies mentales et la raison d’être du CNPP chez-nous.

Messager

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