A propos des Yss Boys, Isifi Mélodia et Stukas
Nalingi na yeba soki Vincent Lombomé ye nde Vince.Soki ye azalaki leader ya Mustang.Leader ya Yss boys ezalaki Bony,azalaki guitariste,tango drumer na bango alonguaki bony a remplasaki ye na drum mpe azalaki koyemba.
Anaclet
Voici ce qu’écrivait Emmanuel Kandolo
Epayi mususu, toyeba ete les Is Boys yango nde mutu ebandaki kobeta kaka musique occidentale : pop, rythm and blues na funky. Is boys leader na yango ezalaki Vincent Lombume Kalimasi.
Emmanuel Kandolo
En plus de cette réponse j’ajouterais à l’attention de notre ami Anaclet que l’article du journaliste Jeannot Ne Nzau Diop publié dans le journal le « potentiel » au début de cette année corrobore les propos d’Emmanuel Kandolo « La décennie 70 est marquée par la musique de zaïko Langa-Langa, créé à la fin de l’année 69. Cette génération libère les artistes-musiciens. Ces derniers sont pour la plupart des fans des chanteurs du soul music américain tels que Ottis Redding, Jimmy Hendrix, James Brown, etc, etc, et à Kinshasa, celui qui représente ce courant musical américain fut le groupe "Is Boys" que dirigeait Vincent Lombume, jeune intellectuel, fils de diplomate venu de la Belgique »
En plus de ce deux éléments de réponse, je confirme le fait que l’orchestre« Is Boys »fut un orchestre des intellectuel dans lamesure où un de ses guitaristes ne fut autre que Talangaï, l’ancien directeur de la Renapec, lequel nous avait enseignés à l’ISTI, « les techniques du cinéma ».
A travers la question d’Anaclet, il ressort qu’il ne suffit pas de lire des récits sur l’histoire de notre musique. Parfois il faut recourir à la discographie pour avoir toute la lumière. Certains documents discographiques fournissent plus de détails que les archives écrites, si on se met à les scruter telles des pièces d’archéologie.
Ainsi , les trois chansons que nous auditionnerons aujourd’hui nous aideront à avoir la lumière sur Les Is Boy; la danse « Lofimbo » d’Isifi Mélodia, en compétition en 1976 avec les danses « Mashakado au pas » de Yoka Lokole et «Choquez »de Zaïko Langa-Langa; et l’auteur de la chanson « bilenge ya lokole » de Stukas Boys. Que vient faire le nom "lokole" dans l’orchestre Stukas? Serait-ce un signe marquant le passage de Wemba dans cet ensemble ? Quand on sait que partout où il est passé, on retrouve toujours le nom lokole : Isifi Lokole, Yoka Lokole , avant Viva la musica , son cri favori dans Yoka Lokole. Que ceux qui en savent plus sur Stukas veuillent bien nous informer.(Messager)
Écoutons les trois chansons:
Black is Black , interprété par les Is Boys
C'est la vie, par Evoloko et Isifi Mélodia
Bilenge ya lokole, par ? et les stukas Boys
hey Messager.
Je me rappelle aussi au début des anneés ´80, y´avaient beaucoup de jeunes qui imitaient la music pop" enlever le rideau"entre autre Mbuta mashakado ainsi qu´un gars
qui jouait dans Isifi. Ils avaient pas mal des répertoires.Vous en avez pas par-hasard quelques uns? Merci.
juma
Bonjour,
Sans trop me hasarder, mais au vu du style de cette chanson que je ne connaissais pas, on peut supposer que ce fut au début du groupe.
Wemba a effectivement été, pendant un temps, membre de Stukas, où il a composé, si mes souvenirs sont sont bons, une chanson intitulée "Madregal". Je n'ai pas perçu
sa présence en écoutant cette chanson. Mon oreille me défaut, peut-être.
Le lokolé est un instrument de la musique traditionnelle, notamment chez les batetela. ça représentait aussi dans le langage courant la musique, comme on pourrait dire lindanda (qui, si
je neme trompe, signifiait guitare).
Ne jouant pas le lokolé dans cette chanson, je pense que le mot est utilisé comme "lindanda" ou "mondulé".
Au départ, ISIFI est un groupe de "rencontre artistique" (pas au sens d'orchestre) créé par Anto Evoloko et Gina Efonge, qui n'aimaient pas trop la filiation Los Nickelos - Yéyé National de Zaïko. Eux préféraient le style Fiesta. C'est pour ça que Gina a fait du soum-djoun dans la chanson "Consolation".
Ce groupe ISIFI était destiné à "former" les artistes qui le voulaient à leur conception de la musique, à l'adopter. C'est pour ça qu'ils l'ont appelé Institut du Savoir et des
Idéologies pour la Formation des Idôles. ça ne voulait pas dire grand'chose, mais ça faisait bien ! Les personnes n'étaient pas forcément chanteurs ou musiciens et étaient
de toute origine musical. C'est ainsi que Bozi, alors membre de Minzoto, a quand même fait de ce groupe où il a "appris" le style Anto & Gina. Malgré tout, dans ce groupe ISIFI, ils ont
sorti 2 chansons : Mamalé (Gina) et Debambongo (Anto).
Quand Evoloko a été évincé de Zaïko, alors que Gina était en "arrêt" pour cause de troubles mentaux, il a tout de suite pensé faire de ISIFI un groupe musical comme un autre. Wemba, Mavuela et
Bozi l'ont naturellement suivi et Wemba a eu l'idée du lokolé comme instrument original pour se démarquer. C'est comme ça que le nom a été changé en ISIFI Lokolé. Et le cri "Yoka Lokolé" est
apparu pour mettre en avant cet instrument.
Ce cri deviendra plus tard le nom du groupe créé avec Mavuela, Yaya Mbuta, Bozi. Dans ce nouveau groupe, le cri de guerre sera "Victoria !
Que Viva La Musica" pour faire référence aux sud-américains "Fania All Stars", dénomination qu'ils emprunteront aussi pour leur "attaque-chant".
Et la suite, vous savez : un groupe dénommé "Viva La Musica", suivi d'un autre "Victoria Eleyson", toujours à partir des cris.
Antoine Nickel.
c'est une erreur parce que ls Yss boys portaient ce nom puisque leurs surnoms se termiaient par Y.Il y avait Bony qui était
noir,habitait à Lingwala son père était un commerçant fortuné,le fils du Docteur LADMAN dont la mère était noire et le fils DAVISTER Talangai. L'ancien batteur était blanc. Les Yss boys étaient
des ptofessionels dans les boites de nuit en ville jusqu'à ce que le père de Bony l'ait obligé de réprendre des études au campus.
Vince était Belgicain comme nous disions à l'époque et chanteur du groupe Les Mustang.Ceux qui connaissent Benoit Lukunku qui les présentaient à la télé peuvent solliciter une
confirmation.D'ailleurs dans les années 70 je le voyais à Paris ceux qui lui sont proches peuvent nous apporter leur témoignage.Bony ui est mort aujourd'hui m'a-t-on dit je le connaissait parce
que nous avions des amis proches.
Les Mustang ont eu une carrière éphémère et Vince le leader est reparti en Europe.
Anaclet
Talangai s'appellait plutot Davier avant l'authenticité
Ce n'est pas Davister qui était lui journaliste.
Anaclet
J'avais compris que vous avez confondu Pierre Davister le jouranliste belge avec Talangaï, un métis congolais. Mais ça ne fait rien Anaclet. Le temps commence à agir sur nos mémoires. A propos de Pierre Davister, si vous fouillez bien dans le blog, nous parlons de lui à travers le chapitre consacré à la naissance des médias en RDC.
Messager
en fait "black is black" des yss boys sa version française c'est "noir c'est noir" de johnny haliday!!! qui avait copié sur qui? merci
king
Titre original: "Black is Black"
Informations sur la chanson originale :
Date de sortie : 1966
Auteur(s) : Georges Aber
Compositeur(s) : Steve Wadey, Tony Hayes, M. Grainger
Les Yss Boys ont eux interpreté la version de black is black du groupe Los Bravos.
Anaclet
ISIFI est une déformation de"il suffit". On entendait beaucoup il suffit kaka qui donnait la contraction isifi kaka. Ce qui
voulait dire tout est possible. D'où l'attaque ISIFI composé de Evoloko,Wembadio,Mavuela,Gina. Voilà les quatre qui composaient l'attaque ISIFI au sein de Zaiko Langa langa. Ceux qui se
souviennent encore de cette époque,les quatre chanteurs ci-haut cités faisaient toujours une entrée de stars,Jossart et les autres jouaient en lever de rideau. Il est évident que Mbuta qui
était aussi allumé que les Isifi aréussi très vite à avoir le meme succès qu'eux avec la chanson Mashakado. La définition Institut est créée de toute pièce bien après.
Par ailleurs l'article du journaliste Jeannot Ne Nzau où il cite les Yss boys me semble manquer de rigueur car Vincent Lombumé Vince n'a jamais joué avec les Yss boys dont tous les membres
habitaient à Kinshasa. Vince était étudiant en Belgique à cette époque et la plupart n'entre nous l'ont découvert comme chanteur du groupe les Mustangs à l'occasion des grandes vacances
scolaires. Il est devenu rapidement une stars grâce à la télévision qui est un média très puissant. Voyez vous en France Steevy et Loana sont devenus des célébrités par la TV. Sa gloire
était éphémère,c'est pourquoi beaucoup de gens ne se souviennent pas de lui. Mais je ne retire rien aux qualités journalistiques de Jeannot Ne Nzau.
Anaclet