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Publié par Messager

La crise politique qui agite le Zimbabwe depuis des mois s'apaisera-t-elle ? Selon le ministre zimbabwéen de la justice Patrick Chinamasa, interrogé lundi 21 juillet, le président Robert Mugabe et l'opposition doivent signer, dans la journée, un accord de principe. Ce document fixe le cadre de négociations sur l'avenir politique du pays : un échéancier, un modus operandi, ainsi qu'un ordre du jour. Les deux parties l'examinent depuis des contacts préliminaires il y a dix jours à Pretoria, en Afrique du Sud.                                                      

                                  ARRÊT DES VIOLENCES

Le Zimbabwe vit une paralysie politique depuis la réélection contestée, fin juin, de Robert Mugabe, seul en lice lors d'un second tour de scrutin précédé de violences. Celui qui fut un héros de l'indépendance, au pouvoir depuis vingt-huit ans, et l'opposition, qui ne reconnaît pas sa réélection et a obtenu la majorité au Parlement, se sont finalement dit prêts au dialogue, mais sous conditions.

Morgan Tsvangirai, cité dans la presse sud-africaine dimanche, avait souligné qu'il y avait "des choses demandées et qui manquent" dans le texte d'accord. Interrogé par la BBC, le porte-parole de son parti, le Mouvement pour le changement démocratique, avait posé plusieurs conditions à la signature du document, confirmant que la signature pourrait intervenir cette semaine : l'arrêt des violences et la libération de l'ensemble des prisonniers politiques, tout en s'inquiétant de la médiation du président sud-africain, Thabo Mbeki,  qu'elle accuse de favoriser Robert Mugabe. D'après la BBC, un groupe de diplomates de l'ONU, de l'Union africaine et de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe a été appelé afin d'épauler M. Mbeki, et ainsi satisfaire les exigences de l'opposition…

 

Théthé


Inflation : 100 milliards de dollars la baguette

Au Zimbabwe, l'inflation étant (estimation basse) de 2 200 000 % par an (deux millions deux cent mille), la banque vient d'émettre un billet de 100 milliards de dollars zimbabwéen.
« Pour couvrir mes besoins de la journée, j ‘ai besoin d'environ 500 milliards de dollars » déclare un habitant. Le Zimbabwe - ancienne Rhodésie du Sud - était l'un des pays les plus riches d'Afrique...(BBC NEWS)

 

 

 

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T
<br /> Afrique du sud: Jacob Zuma sera jugé pour corruption lundi 4 AoûtJacob Zuma, favori de la présidentielle de 2009 en Afrique du Sud, a perdu, jeudi 31 juillet, un dernier recours avant son procès pour corruption qui s'ouvre lundi, la Cour constitutionnelle ayant refusé d'invalider des documents à charge. "Tous les recours contre les perquisitions sont rejetés", a déclaré le président de la Cour, Pius Langa. "En conséquence, la décision de la Cour suprême est validée", a-t-il ajouté.<br /> <br /> <br />  Jacob Zuma, président du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), avait demandé à la Cour constitutionnelle d'invalider des perquisitions effectuées en 2001 et 2005. En novembre, la Cour suprême avait validé ces perquisitions, ce qui avait permis de réintégrer dans le dossier d'accusation des documents-clés conduisant à son inculpation, le 28 décembre, pour fraude et corruption dans le cadre d'une enquête impliquant le groupe d'armement français Thales.<br /> "PERSÉCUTÉ"  Jacob Zuma, 66 ans, qui devrait être le candidat de l'ANC aux élections de 2009, a toujours clamé son innocence et ses partisans assurent qu'il est victime d'un "complot" politique. Jeudi, l'ANC a "réaffirmé son soutien" à son président. Dans un communiqué, M. Zuma estime que la manière dont son dossier a été traité "renforçe l'impression qu'il est persécuté plutôt que poursuivi" par la justice. L'ANC compte mobiliser ses troupes pour l'ouverture du procès lundi à Pietermaritzburg (Sud-Est). Ses avocats devraient déposer une requête dès l'ouverture, et l'audience devrait être reportée à une date ultérieure. <br /> Jacob Zuma est soupçonné d'avoir sollicité, via son conseiller financier et alors qu'il était vice-président du pays, des pots-de-vin d'un montant de 500 000 rands (environ 40 000 euros) par an auprès de la filiale sud-africaine de Thales, Thint, pour empêcher que l'entreprise soit inquiétée dans une enquête sur un contrat d'armement. Figure aussi controversée que populaire, le rival de l'actuel chef de l'Etat Thabo Mbeki avait déjà été jugé en 2006 pour viol. Il avait assuré que la plaignante était consentante et avait été acquitté faute de preuves. <br /> Théthé
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