La leçon américaine
Barack Obama vient de remporter les primaires du parti démocrate et sera prochainement investi officiellement pour
affronter en novembre, le candidat républicain MCCain, lors de la présidentielle américaine.En élisant Oboma, les démocrates américains viennent d'offrir à un noir l'opportunité de pouvoir
présider aux destinées de la nation la plus puissante du monde.
Pourtant, à la naissance d'Obama, en 1961, l'Amérique était en pleine ségrégation raciale. En moins d'un demi siècle, le peuple américain a complètement évolué et s'est remis en question, en permettant à un noir de briguer la présidence des USA, sans tenir compte des considérations raciales. En ne tablant que sur ses qualités intrinsèques.
Après le commandement en chef des armées (Colin powell), et le secrétariat d'Etat (Condoleeza Rice), l'Amérique vient encore de prouver qu'elle reste en avance sur le reste du monde, en lui administrant une vraie leçon.
Une léçon d'abord à la France, où malgrès l'abolition depuis des siècles de l'esclavage, les noirs peinent encore à occuper des sièges de maires dans les arrondissements parisiens. Même le parti socialiste réputé ouvert aux personnes issues de l'immigration n'accorde que le rôle de figurants aux personnes de couleur.
Une leçon surtout à l'Afrique où les considérations ethniques restent prépondérantes lors des élections à tous les niveaux. Peu-être que l'exemple américain poussera les électeurs africains à ne considérer prochainement que les qualités de l'individu et non ses origines ethniques. L'effet Oboma risque d'influencer particulièrement les noirs sud africains, lesquels seront tentés de se tourner vers les blancs en vue d'améliorer leur quotidien.
Messager
Pourtant, à la naissance d'Obama, en 1961, l'Amérique était en pleine ségrégation raciale. En moins d'un demi siècle, le peuple américain a complètement évolué et s'est remis en question, en permettant à un noir de briguer la présidence des USA, sans tenir compte des considérations raciales. En ne tablant que sur ses qualités intrinsèques.
Après le commandement en chef des armées (Colin powell), et le secrétariat d'Etat (Condoleeza Rice), l'Amérique vient encore de prouver qu'elle reste en avance sur le reste du monde, en lui administrant une vraie leçon.
Une léçon d'abord à la France, où malgrès l'abolition depuis des siècles de l'esclavage, les noirs peinent encore à occuper des sièges de maires dans les arrondissements parisiens. Même le parti socialiste réputé ouvert aux personnes issues de l'immigration n'accorde que le rôle de figurants aux personnes de couleur.
Une leçon surtout à l'Afrique où les considérations ethniques restent prépondérantes lors des élections à tous les niveaux. Peu-être que l'exemple américain poussera les électeurs africains à ne considérer prochainement que les qualités de l'individu et non ses origines ethniques. L'effet Oboma risque d'influencer particulièrement les noirs sud africains, lesquels seront tentés de se tourner vers les blancs en vue d'améliorer leur quotidien.
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