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Publié par Messager

 "Nous avons été bleufés par Barnard Kuchner,en acceptant de nous retirer de la Ville afin de permettre aux troupes françaises d'extirper Idriss Deby de la présidence".
 Cette déclaration du porte-parole des rebelles tchadiens donne la mesure du poids de la France dans la crise actuelle au Tchad.Contrairement aux propos de Jean-Marie Bockel,secrétaire d'Etat français chargé de la frncophonie,il s'avère que la France n'est pas prête à laisser ses anciennes colonies voler de leurs propre ailes.On se croirait encore à l'époque Focard.
 Il ressort maintenant qu'en laissant progresser les troupes rebelles de la frontière Soudanaise jusqu'à s'emparer de la ville de N'Djamena,la France voulait simplement faire peur à Idriss Deby,l'arrogant.Surtout lui faire sentir le danger de la non-intervention française.
 Il va sans dire que la France n'admettra jamais au Tchad un gouvernement soutenu par les islamistes soudanais.Surtout en cette période dominée par la ménace terroriste.
 Mais rien ne dit que la France ne soit pas en train de voir parmi les dirigeants rebelles qui pourrait éventuellement remplacer Idriss Deby,avant de tourner le dos au Soudan.Au cas contraire, la France sera obligée de chercher le remplaçant d'Idriss parmi les officiers qui l'entourent.
 De toutes les façons,le pouvoir de De Deby est plus que jamais chancelant.Le scénarion Ivoirien,c'est-à-dire un long bras de fer avec l'ancienne puissance coloniale n'a pas beaucoup de chance de se répéter au Tchad où de tous les temps,le pouvoir politique compte plus sur le soutien de l'armée que sur le raliemenet populaire.

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