Deuils ou rançonnements? Matanga too escroquerie?
Si nous demendons aux juristes de nous définir l'escroquerie, ils la décrirons comme étant le fait d'obtenir quelque chose de quelqu'un, d'une
façon frauduleuse. Illicite. L'escroc ne met jamais sa main dans la poche de sa victime.Il conditionne celle-ci à se faire déposséder de son bien.(monoko supu).
Notre communauté-nous l'avions déjà dit-enregistre en ce moment des deuils en cascade. On n'est plus surpris d'entendre un enfant au bout du fil répondre:"mes parents sont partis au deuils", lorsqu'on essaie de joindre une connaissance en fin de semaine.
Comme de coutume au sein de notre société, on ne se rend pas au deuils sans avoir prévu une contribution, si modeste soit-elle.On prévoit toujours quelque chose.Une petite enveloppe pour la famille éprouvée.
Mais il se fait que certaines personnes se signalement particulièrement par la fréquence des deuils.Mère,père pour l'homme.Mère, père pour la femme.Viennent ensuite les oncles,les tantes,les frères et les cousins.Voire les femmes des oncles.C'est un peu trop.Il existe désormais des familles spécialisées dans l'organisation de deuils.Là où l'on pourrait se recueillir en famille, elles trouvent une occasion d'encaisser les cotisations.
On comprendrait encore si on se limitait à cette organisation de deuils en séries comparables aux feuilletons télévisés.C'est qui est révoltant c'est l'instauration d'une double cotisation. Une pour l'homme ,une pour l'épouse,pour un même deuil.Lorsqu'on veut savoir le pourquoi de cette double contribution, une dame vous répond presqu'avec dédain :"kutu na mboka tel bakoma kosala kaka bongooo te".Traduction:cette pratique a commencé dans telle ville.Comme si cette nouvelle sorte de rançonnement se transmet d'une ville à l'autre.
Je comprends maintenant la réaction de ce vieux qui a fait savoir à cette dame que le carburant lui a coûté cher et que sa présence physique valait plus que les 50 euros de cotisation.
Mais je crains que ce vieux ne soit déjà indexé par les spécialistes de deuils et qu'il ne soit déclaré indésirable.
Messager
Notre communauté-nous l'avions déjà dit-enregistre en ce moment des deuils en cascade. On n'est plus surpris d'entendre un enfant au bout du fil répondre:"mes parents sont partis au deuils", lorsqu'on essaie de joindre une connaissance en fin de semaine.
Comme de coutume au sein de notre société, on ne se rend pas au deuils sans avoir prévu une contribution, si modeste soit-elle.On prévoit toujours quelque chose.Une petite enveloppe pour la famille éprouvée.
Mais il se fait que certaines personnes se signalement particulièrement par la fréquence des deuils.Mère,père pour l'homme.Mère, père pour la femme.Viennent ensuite les oncles,les tantes,les frères et les cousins.Voire les femmes des oncles.C'est un peu trop.Il existe désormais des familles spécialisées dans l'organisation de deuils.Là où l'on pourrait se recueillir en famille, elles trouvent une occasion d'encaisser les cotisations.
On comprendrait encore si on se limitait à cette organisation de deuils en séries comparables aux feuilletons télévisés.C'est qui est révoltant c'est l'instauration d'une double cotisation. Une pour l'homme ,une pour l'épouse,pour un même deuil.Lorsqu'on veut savoir le pourquoi de cette double contribution, une dame vous répond presqu'avec dédain :"kutu na mboka tel bakoma kosala kaka bongooo te".Traduction:cette pratique a commencé dans telle ville.Comme si cette nouvelle sorte de rançonnement se transmet d'une ville à l'autre.
Je comprends maintenant la réaction de ce vieux qui a fait savoir à cette dame que le carburant lui a coûté cher et que sa présence physique valait plus que les 50 euros de cotisation.
Mais je crains que ce vieux ne soit déjà indexé par les spécialistes de deuils et qu'il ne soit déclaré indésirable.
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