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Publié par Francois-Joseph Ousselin /Franceinfo

Les Kongos de Guadeloupe : révéler ce qui est resté caché.

Histoire

13 rotations avec 7 navires tranporteront plus de 6000 Kongos en Guadeloupe  

L’abolition définitive de l’esclavage en 1848 pousse les colons à se tourner vers une nouvelle main-d’œuvre. D’abord européenne puis cap-verdienne et indienne, cette main-d’œuvre va à nouveau concerner l’Afrique et même se concentrer sur le Congo entre 1858 et 1861. Des Kongos qui vont pour la plupart se faire discrets dans un pays où la société créole déjà bien constituée, va les rejeter. Ils vont alors incarner le nom de leur pays d’origine en cachant leur véritable identité. Mais aujourd’hui encore, leurs patronymes rappellent qui ils sont vraiment.

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Cette affaire d'esclavage outre-atlantique reste bien documentée. Sur le net, par exemple, on peut trouver même deux de ces familles des antilles qui sont parties il y a peu de temps, voir leurs origines au congo brazzaville . <br /> <br /> Mais il n'est pas nécessaire d'aller trop loin dans l'espace. Ce phénomène de vente et d'achat des personnes est resté bien vivace Entre nous, en territoire kongo, Il a perduré certainement jusque au début des années 1900 selon mes estimations . Et je pense même qu'il était d'une grande ampleur ; rien que dans le village de mes parents, j'ai eu connaissance d'au moins 4 cas ! Cependant pour un phénomène aussi large, mon étonnement vient que je n'ai pas trouvé de textes, de récits, d'études sociologiques, ni culturelles ni historiques...bref pas d'écrits sur ce phénomène pourtant bien répandu, surtout dans le Manianga me semble-t-il. Pudeur ? tentative d'occulter un passé honteux ? tabou ?
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