EDO NGANGA, LE DERNIER « PATRIARCHE » DE L’OK-JAZZ ET DES BANTOUS, A TIRÉ SA RÉVÉRENCE
EDO NGANGA, LE DERNIER « PATRIARCHE » DE L’OK-JAZZ ET DES BANTOUS, A TIRÉ SA RÉVÉRENCE
Cher Messager,
Bonjour et je ne sais pas si vous êtes au courant du fait que Edouard Nganga dit "Edo" vient de nous quitter en ce jour de dimanche 07 juin 2020! A peine arrivé, c'est la nouvelle que j'ai trouvée sur mon répondeur du téléphone fixe, de la part d'un frère du Congo-Brazzaville. Enfin, comme on dit, Edo vient de tirer sa révérence en ce jour où nous sommes peinés par la mort atroce, via le supplice du plaquage à l'asphalte pour enfoncer le genou au cou en étouffant Georges Floyd! C'est très triste. En attente, bien à vous
NYANGUILA
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Cher Messager,
je vous en prie de réparer un oubli sur le feu Edo Nganga,suite à l'autobiographie de feu Célestin Kouka, car à la mort de leur patron "Omer Kashama",et qu'à l'époque, suite au décès du propriétaire, l'affaire est souvent close mais le jeune Luambo-François eut l'idée qu'ils gardent cet orchestre, en souvenir de leur patron,bien que tous les musiciens étaient devenus sociétaires des éditions "Loningisa". Ce qui était accepté mais Essous dit que le nouvel orchestre, sorti de O.k-Bar,ne pouvait pas prétendre garder le préfixe"O.k" car le patron étant mort et il n'avait pas légué son nom et qu'ils risquaient d'avoir des complications avec l'administration qui était très pointilleuse en matière d'enregistrement social! Et, après les débats, c'est Edo-Nganga qui eut l'idée de transformer le préfixe "O.k" en Orchestre-Kinois. Coup de baguette car ils voulaient garder la même appellation pour surfer sur le succès qui commençait mais, à l'époque, la ville était encore Léoploldville!
NYANGUILA
SOURCES : http://www.adiac-congo.com/content/mort-de-ganga-edo-le-patriarche-des-bantous-de-la-capitale-116659
LA COMPILATION DE QUELQUES ŒUVRES D’EDO GANGA
Comme de coutume sur notre site, le décès d’un grand artiste nous pousse à résumer ses grandes réalisations à travers une compilation. Ne disposant pas de toutes les œuvres qu’EDO GANGA avait composées au sein des Bantous de la Capitale, nous nous sommes basé sur son répertoire de l’OK-JAZZ et en avons retenu dix parmi tant d'autres.
En réécoutant ses chansons, nos lecteurs se feront une idée sur son talent tout en ayant une pensée pieuse sur sa mémoire.
Messager
Un portrait de Ganga Edo, envoyé par Samuel Malonga
UNE 2ÈME COMPILATION DES ŒUVRES D’EDO GANGA AVEC LES BANTOUS ET L’OK-JAZZ
Dans le cadre des hommages à Edo Ganga, David M. des USA vient de nous envoyer six de ses œuvres réalisées au sein des Bantous de la capitale. Nous y joignons le titre « NTSAYI YA BANA OK », que nous avait offert Jean-Paul Kitenge Muadi il y a quelque temps, suite à la requête de Jean-Marie SITA. Ce qui fera une compilation de sept œuvres.
Nous avons également reproduit la photo ainsi qu’une vidéo sur Edo Ganga, envoyées par Samuel Malonga.
Messager
Chers Messager,Sam Malonga,David M.des Usa et JP Kitenge-Muadi,
Je tiens à vous remercier pour votre contribution à la mise à notre connaissance des certaines œuvres du feu Edo-Nganga. En consultant la page de Congo-site,consacrée à Edo-Nganga,l'histoire relatée de l'O.k-jazz diffère,en quelques lignes,de celle souvent écrite! L'O.k-jazz était un orchestre issu de la fusion de l'Orchestre Négro-jazz, d'où évoluait Edo-Nganga avec ses coéquipiers,depuis Brazzaville avant leur installation à Léo,avec Ok.-Bar,qui était une abréviation de "Omer Kashama-Bar", parce que Négro-jazz était devenu un orchestre associé à ce Bar dès le milieu de l'année 1956. Et,leur patron,Omer Kashama meurt,vers la seconde moitié de 1956,quelques temps après l'intégration du jeune Francois Luambo.
Ce récit est une partie de l'autobiographie du feu Céléstin Kouka faite à une station de radio de Brazzaville. En définitive,Omer Kashama était un homme d'affaires et propriétaire de Bar,ce n'est pas le monsieur qu'on a vu et qui parlait de Nico, un des premiers congolais à disposer d'un grand espace de boissons comme le suivront par des patrons tels que Tshibangu,Minga de vis à vis,Badjoko et autres,...! Enfin, si nous avions eu l'occasion d'interviewer Edo? En attente,bien à vous et je pense tous les jours à nos compatriotes qui meurent de toutes les façons soit par des bandes armées!
NYANGUILA