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Publié par SIMBA NDAYE

RDC : LE JOUR OU VITAL KAMERHE A ELU DOMICILE A MAKALA

Tempête à Kinshasa, clash au Cach (la coalition au pouvoir), Rififi en Fatshie, séisme au sommet de l’état, les couteaux sont tirés à la présidence. J’en passe, des pires et des meilleurs.

 

Depuis le mercredi 8 avril 2020, le très puissant directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, que beaucoup surnommaient ‘’président-bis’’, a changé de résidence. Il loge désormais à Makala, dans la commune de Selembao.

Entendu tout l’après-midi au parquet général de Matete, Vital Kamerhe, placé sous mandat d’arrêt provisoire, a immédiatement été transféré à Makala, pour ‘’jouir des délices’’ de cette prison cinq étoiles, terminée en 1958, juste avant l’indépendance.

Makala était censée accueillir 1.500 détenus lorsque Léopoldville ne comptait que 500.000 habitants. Aujourd’hui, dix fois plus de zombies faméliques errent entre ses murs décrépis. C’est donc ce décor ‘’de carte postale’’ que le bras droit du chef de l’Etat a été ‘’prié’’ de découvrir.

Sa demande libération conditionnelle rejetée pour la deuxième fois par la chambre d’appel le mercredi 15 avril, il s’y trouve désormais en détention provisoire pour quinze jours (minimum), en attendant des confrontations avec d’autres acteurs de ce dossier. Il loge au pavillon 8, dans une cellule collective de seize détenus.

UNE PREMIERE

Un évènement sans précédent dans l’histoire récente de la RDC. Jamais dignitaire d’un si haut rang n’avait été embastillé sans autre forme de procès. Le directeur de cabinet, principal allié politique et bras droit du président de la République, dort en prison.

Toute proportion gardée (mais toute chose étant égale par ailleurs), c’est un peu comme si Donald Trump voyait Michael Pence, son vice-président, partir au cachot, sans lever le petit doigt.

Le coup est rude, la gifle sévère pour la coalition au pouvoir, pour l’UNC (l’Union pour la nation congolaise) et pour son président.

‘’Renforcement de l’état de droit et lutte implacable contre la corruption’’, clament les uns lorsque d’autres hurlent à ‘’l’acharnement, au complot et au règlement de compte politique’’, rien ne va plus entre les alliés d’hier.

Comment en sont-ils arrivés là ? Que reproche la justice à Vital Kamerhe ? Un coup d’œil sur ce qu’il convient désormais d’appeler ‘’ l’Affaire Kamerhe’’, une affaire dont l’enjeu politique est aussi crucial que son versant judiciaire.

LA FOIRE AUX MILLIONS

Tout part d’une enquête sur les fonds alloués au Programme d’urgence des 100 premiers jours de Félix Tshisekedi.

Presque au lendemain de son installation, une ligne de crédit est ouverte au trésor public pour le décaissement d’une enveloppe initiale d’un demi-milliard de dollars (497 très exactement), destinés à réparer des routes, construire des maisons ou des ponts. 

Dans le volet « Habitat » du Programme, il est alors prévu la construction de 1500 logements sociaux dans 5 villes du pays, dont Kinshasa (à Maluku), Bukavu, Mbuji-Mayi, Kananga et au Kongo Central, à raison de 300 maisons par ville.

Justement, ces ponts par-dessus la chaussée, mis en chantier pour aérer le trafic automobile dantesque dans la capitale aux heures de pointe, devaient illustrer la vitrine du nouveau mandat.

Un an après, alors que Vital Kamerhe affirmait à la radio que les chantiers étaient achevés à 70%, aucun « saut-de-mouton » (nom donné par les Congolais à ces ponts routiers) n'a été inauguré à Kinshasa.

Pire ! A cause des travaux, quasiment à l’arrêt partout (certains ayant à peine commencé), la circulation y est plus cauchemardesque que jamais. Or, pour la seule ville de Kinshasa, 25 millions de dollars avaient été provisionnés, rapidement passés à 46 millions. Ils ont été intégralement décaissés.

 

ET L’AFFAIRE S’EMBALLE

En septembre 2019, le nouveau ministre des Finances José Sele (venu du camp pro-Kabila) demande un « audit » sur le financement du programme des 100 jours et surtout des « sauts-de-mouton ».

Mi-février 2020, alerté, Félix Tshisekedi descend sur le terrain. Devant la gravité de la situation, il ordonne aussitôt l’ouverture d’une enquête préliminaire.

 

En conseil des ministres du 20 février, Célestin Tunda Ya Kasende, ministre de la Justice, ne se le fait pas dire deux fois et donne instruction au parquet. La machine est lancée.

Les enquêteurs n’iront pas bien loin puisque toutes les pistes semblent converger vers un seul endroit : le bureau de Vital Kamerhe. Et pour cause !

Pour rappel, le directeur de cabinet du chef de l’état avait déjà été épinglé par l’Inspection des finances dans l’Affaire des 15 millions de dollars destinés à la compensation des pétroliers, millions qui se sont évaporés (Mbokamosika en avait parlés).

http://www.mbokamosika.com/2019/09/l-affaire-des-15-millions-de-dollars-disparus.html

En effet, ces 15 millions de dollars, sortis du trésor public, avaient étrangement séjourné sur un compte privé à la Rawbank (sur laquelle nous reviendrons longuement), avant d’être retirés en espèces en 4 fois. Dans cette affaire, Vital Kamerhe avait réussi à faire suspendre les deux enquêtes diligentées par l’inspection générale des finances. Manifestement un simple sursis.

Pour le programme des 100 jours, le dircab est l’unique ordonnateur des fonds. Et afin d’accélérer la procédure, une note signée de sa main est envoyée à toutes les régies financières, donnant priorité absolue à ce programme du président, au détriment de toutes autres dépenses de l’état. De toute façon, ces autres dépenses, pour être exécutées, devaient recueillir son aval.

DECAISSEMENTS TOUS AZIMUTS

Cette fois, c’est une affaire d’une tout autre ampleur que les 15 ‘’petits’’ millions précédents. Plusieurs ordres de décaissement adressés au gouverneur de la Banque centrale, quasi exclusivement ‘’en procédure d’urgence’’, sont découverts. Et la grande majorité de ces ordres sont revêtus de l’auguste signature du directeur de cabinet. Mais le pire est peut-être ailleurs.

Ces décaissements sont exécutés au bénéfice de sociétés fraîchement créées et à qui Vital Kamerhe a accordé à tour de bras des marchés de gré à gré. A croire la procédure d’appels d’offre pour la passation des marchés publics n’existe pas au Congo.

Cette technique de création de sociétés ad-hoc, en vue d’attribution expresse de marchés ou de concessions, n’est pas inconnue des Mbokatiers. Nous l’avons également traitée dans le récent article sur le scandale des permis forestiers. http://www.mbokamosika.com/2020/03/rdc-parfum-de-scandale-sur-de-nouvelles-attributions-de-concessions-forestieres.html

Mais à la vérité, pour réaliser une œuvre de détournements supposés aussi gigantesques (pour l’heure, Vital Kamerhe est présumé innocent, le procureur général insiste sur ce point), le dircab n’a pas pu agir seul. En effet, une flopée de comparses, dans la ligne de mire de la justice, l’ont  accompagné.

FILIERE MAFIEUSE

Quelles sont les autres personnalités mises en cause dans cette affaire ?

Vendredi 10 avril, au surlendemain de l’incarcération du dircab, Fulgence Baramos, directeur général du Foner (Fonds national d'entretien routier) est arrêté. Il est soupçonné, documents à l’appui, d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars destinés à financer les travaux de réhabilitation des routes, notamment au Sud-Kivu et au Kasaï central. Il était à la tête de ce fonds depuis sa création en 2009.

Le directeur de l’Office des routes a lui aussi été arrêté, avant d’être relâché.

Mais c’est surtout sur le monde des affaires que la justice congolaise braque ses projecteurs. Des hommes d’affaires, parmi les plus connus du pays, sont clairement mis en cause.

A l’instar de David Blattner, patron de Safricas. Avec son frère, ils ont des intérêts dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise depuis des lustres.

Selon les documents exploités par la justice, le Libanais Jammal Samih a quant à lui reçu la bagatelle de 114 millions de dollars pour les fameuses maisons préfabriquées, surfacturations avérées à l’appui. Ces dernières devaient être cédées au prix de 19.000 dollars chacune alors qu’elles valent à peine 6.000.

Le directeur général de la fameuse Rawbank, Thierry Taeymans, véritable plaque tournante de cette filière mafieuse, a lui aussi été mis en cause pour avoir autorisé des dizaines de transactions douteuses. La plupart des sommes folles engagées dans ce dossier tentaculaire sont passées par les guichets de la Rawbank. Elles ont souvent été retirées en liquide. D’où les forts soupçons de commissions et de rétro-commissions.

Arrêté, incarcéré puis relâché après paiement d’une très forte caution, Thierry Taeymans a depuis été limogé. Rawbank, la plus importante institution bancaire privée de la place, appartient à la famille Rawji, l’une des plus grosses et des plus anciennes fortunes au Congo.

Au cours de leurs auditions, toutes ces belles personnes ont évidemment parlé. Beaucoup parlé.

Car, à en croire le procureur près la cour de Matete, qui attend de nombreux documents jugés accablants, les auditions (et donc les réjouissances) ne font que commencer. Des dizaines ‘’d’invitations’’ ont été envoyées à des ministres, d’anciens ministres et de hauts responsables. A ce rythme, il n’y aura plus assez de places à Makala.

UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE

Et comme si cela ne suffisait pas, l’instruction a également entendu Vital Kamerhe sur une autre affaire de détournement. Elle est connue sous le nom : ‘’Affaire des faux médicaments’’.

D’après la justice congolaise, qui a décidemment des ‘’biscuits’’, Vital Kamerhe a accordé un marché de gré à gré à l’entreprise Trade Plus basée à Lubumbashi pour la fourniture de médicaments. Dans un premier temps, personne ne trouve trace de cette société.

Elle est censée être gérée par un Pakistanais de nationalité tanzanienne et a pour administrateur un ressortissant indien.

Or, en épluchant les bons de commande, surprise ! A l’adresse indiquée, Trade Plus se révèle n’être qu’une gentille quincaillerie, bien loin de l’objet de l’importation de médicaments en si grosse quantité. Pire, la moitié des médicaments réceptionnés seraient, soit périmés soit proches de l’échéance de péremption. Kamerhe se défend comme un beau diable et charge l’ancien ministre de la santé, Oly Ilunga, lequel aurait validé la commande et la distribution desdits médicaments. Ce dernier dort depuis à Makala.

Ultime révélation dans ce dossier : sur les 10 millions de dollars, Trade Plus n’a touché que la moitié en numéraires tandis que l’autre moitié (5 millions de dollars) aurait atterri, toujours dans cette fameuse Rawbank, sur le compte d’Amida Shatur, l’épouse de Vital Kamerhe.

Et comme par hasard, ce compte était géré par une certaine Pamela Kabakele Makwala, cadre au sein de l’établissement bancaire et accessoirement amie intime d’Amida Shatur, avec qui Kamerhe venait juste de convoler en justes et très fastueuses noces. Depuis, Pamela Kabakele dort également en prison pour cette affaire mais aussi pour une autre.

Voilà ! Pour l’heure, et devant l’avalanche des révélations et rebondissements, nous en resterons là. L’affaire ou plutôt les affaires recèlent tant de ramifications qu’il serait présomptueux de les dénouer en totalité. Mais Mbokamosika les suit de près.

QUI A ‘’TUE’’ KAMERHE ? ET A QUI PROFITE ‘’LE CRIME’’ ?

Quelqu’un, qui le connait sur le bout des doigts, a dit un jour: <<Vital ? Soit on l’adore soit on le déteste. Mais ce type ne laisse jamais indifférent…>>. Tout est dit.

Personnage incontournable et passablement controversé du landernau politique congolais de ces 20 dernières années, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi a été de toutes les joutes politiques et, corollairement, de toutes les tables garnies de la République.

A 62 ans depuis le 4 mars 2020, ce natif de Bukavu, dans le Sud-Kivu, ne s’est pas fait que des amis dans cette arène aux fauves.

Du coup, alors qu’il planait au firmament de sa gloire, sa chute (momentanée ?) est si subite, si violente qu’une question se pose, s’impose: <<Qui a ‘’abattu’’ Kamerhe en plein vol ? Quel doigt a appuyé sur la gâchette ?>>.

Les regards se tournent inévitablement vers deux ‘’tontons flingueurs en chef’’, seuls en mesure de sortir une telle artillerie : Joseph Kabila ou Félix Tshisekedi.

Pour le premier et son entourage, Kamerhe est la figure honnie du traître par excellence. C’est le Iago de Shakespeare, en version tropicale. Personne ne lui a pardonné son passage avec arme et bagages dans le camp de l’opposition.

Plusieurs fois ministre, secrétaire exécutif du PPRD, le parti de Kabila, directeur de campagne du président en titre à la présidentielle de 2006 puis président de l’assemblée nationale, Kamerhe rompt les ponts en 2009, crée son propre parti (UNC). Et, blasphème, se présente à la présidentielle de 2011 contre son ancien mentor, Joseph Kabila. Le plat de la vengeance kabiliste a t-il eu le temps de refroidir ? Beaucoup d’observateurs franchissent allègrement ce pas.

Le second, Félix Tshisekedi, a, à la fois, autant à perdre qu’à gagner à la dégringolade de Kamerhe. L’UNC demeure le principal allié de l’UDPS dans la coalition Cach au pouvoir depuis 2019. Fragiliser son leader affaiblit ipso facto le régime lui-même. D’autant que le Cach doit guerroyer en permanence contre la redoutable machine du FCC-PPRD de Kabila, laquelle contrôle toujours l’essentiel des institutions de la RDC.

Cependant, à leur décharge et selon l’expression consacrée, ‘’les dents de Kamerhe n’ont jamais autant rayé le parquet’’. Bombardé au poste névralgique de directeur de cabinet, notre homme a tôt fait de bien marquer son territoire, c’est-à-dire TOUT. Ne se gênant guère pour bien faire sentir son poids politique. Tshisekedi a beau avoir une pléthore de conseillers (plus de 100, une folie financière), le seul maître à la présidence, c’est Vital. Point.

Ses relations avec Jean-Marc Kabund, président par intérim de l’UDPS, le parti de Tshisekedi, comme avec le secrétaire général, Augustin Kabuya, sont notoirement exécrables. La grogne montait donc dans ce parti d’autant, à mon avis, que Kamerhe et certains cadres de l’UNC ont commis l’ERREUR, franchissant, à moult occasions, la ligne jaune.

En rappelant à satiété, dès 2019, les dispositions du fameux accord de Nairobi de 2018 (que personne semble-t-il n’a lu) en vertu duquel Vital Kamerhe devait se désister pour qu’une fois élu ( ?), Tshisekedi le soutienne en 2023. Les militants UNC voyaient déjà leur leader devenir calife à la place du calife. Pour l’UDPS, un véritable chiffon rouge.

C’est sans doute pourquoi, en s’empiffrant à gosier ouvert des millions de dollars du programme d’urgence des 100 jours, Kamerhe a probablement offert à Tshisekedi et aux siens l’angle de tir idéal pour se débarrasser de cet allié à la fois gourmand et de plus en plus encombrant.

VITAL KAMERHE…ET APRES ?

Sauf que l’opposition, la société civile ainsi que plusieurs partenaires au développement (les USA en tête) ne l’entendent pas de cette oreille.

Selon une source digne de foi, les Etats-Unis conditionneraient même le moratoire de six mois sur la dette de la RDC vis-à-vis du FMI, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, à la poursuite, voire à l’accélération de la lutte contre la corruption en général et de la rapide judiciarisation du dossier des 100 jours en particulier.

Dès lors, si la justice congolaise se résout à opérer un véritable nettoyage ‘’des Ecuries d’Augias’’, non seulement cela sera bienvenu mais il lui faudra les nettoyer à fond. Donc aller plus loin. Couper encore et encore des têtes. Nul ne saurait être à l’abri.

Pour Martin Fayulu, le candidat malheureux à la dernière présidentielle, l’ampleur des détournements supposés est telle que le chef de l’état n’a pas pu, au pire en être complice, au mieux en être informé. L’un dans l’autre, il devrait lui aussi rendre des comptes.

Par ailleurs, même si cela ne doit pas constituer une excuse, les détournements et les scandales n’ont pas subitement commencé il y’a un an et demi. En 18 ans de pouvoir absolu, Kabila et les siens ont fait pire.

La justice se doit donc d’investiguer sur tous ces crimes économiques d’aujourd’hui comme ceux d’hier. Retracer et, il faut l’espérer, recouvrer tout ou partie des sommes folles détournées par ces kleptocrates qui laissent les Congolais croupir dans une misère sans nom. Cette Justice doit donc passer et condamner sévèrement tous ces criminels en col blanc.

Ce n’est qu’à ce prix que l’on pourra parler de véritable état de droit. Au passage, je note à titre personnel, la non-implication de la Cour des comptes dans ce dossier qui relève de fait et en premier ressort de sa pleine compétence. Le parquet ne devant intervenir qu’en deuxième ressort.

En attendant ces jours tant espérés, le très puissant Vital Kamerhe poursuit son séjour ‘’doré’’ à Makala. Endroit idéal pour entonner et peut-être méditer les refrains naguère chantés par Jeannot Bombenga et traduits le 4 octobre 2017 sur Mbokamosika par notre cher Messager: http://www.mbokamosika.com/2017/10/traduction-de-makala-de-bombenga-et-le-vox-africa-par-messager.html

 

Bato ebele bakei makala, mpo bawela bisengo. Olanda plaisir obosani pasi, keba noki okolela. Kokanisa te plaisir ekosila, omikosi iya o. E mosolo e e kosa bato ! (Beaucoup sont en prison à cause des plaisirs du monde. Le plaisir (le pouvoir?) te fait oublier la misère, fais attention tu finiras par pleurer. Ne pense pas que le plaisir soit éternel, tu te trompes. Ah ! Richesse, comme tu trompes les gens)

 

SIMBA NDAYE

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C
Toute proportion gardée (mais toute chose étant égale par ailleurs), c’est un peu comme si Donald Trump voyait Michael Pence, son vice-président, partir au cachot, sans lever le petit doigt.<br /> Le Président Trump ne va pas lever son petit doigt et va laisser Pence être emprisonner car toute action pendant la procedure judiciaire serait qualifiée d'entrave à la justice. Toute fois, en cas de condamnation, Trump va user de son droit de grâce présidentielle pour la remise de peines.
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L
Merci pour cet article fouillé et des révélations accablantes qui éclaboussent Victor KAMERHE.<br /> sans méconnaitre le principe constitutionnel de la présomption d'innocence, je ne vois pas comment le dircab de Fatshi échappera à la condamnation avec ce faisceau des preuves irréfutables des maversations financières.
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L
Cher Messager<br /> Je crois que Vital Kamerhe finira pour avoir sa liberté provisoire puisque à ce moment ci , il est gravement malade. Les Organisations des Droits Humains ne vont pas laisser um malade en prison. Ils von d´ici peu reagir .<br /> Quand la Police kinoise résolut de tuer les KULUNAS à Kinshasa , les Organisations des Droits Humainsont réagi fort contre cette résolution .Ils disaient même síls sont des assassins , il faut les juger pas tuer. Ils étaient écouté.<br /> <br /> Voici ce qu´on risque de voir dans les jours suivants. Qui sait si Vital Kamerhe fait le FAUX MALADE pour pressionner indirectement Les Organisations des Droits Humains ? <br /> <br /> Tout est possible !!! Voyons voir !!!
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S
Faire le faux malade est une stratégie qui paie parfois. En 1998, pendant son arrestation à Londres, Pinochet a utilisé cette pratique en suivant les conseils des psychologues chiliens qui venaient à son chevet. Libéré, il a surpris le monde lors de son arrivée à Santiago. Le vieillard qui se déplaçait sur une chaise roulante et qui avait des trous de mémoire lors des interrogatoires a retrouvé les reflexes du militaire. Le faux malade était debout, droit dans ses bottes au grand étonnement de ceux qui avaient juré sa perte.
M
Salut Lused.<br /> Je crois comme vous, que c'est une stratėgie pour le faire sortir
B
Simba Ndaye (FOR EVER), j'ai hésité depuis la parution de cet article de le lire. Et puis ce matin, 24 avril, je me suis dit pourquoi pas. La lecture a été tellement plaisante que l'Afrique c'est l'Afrique. Pour rester dans l'actualité, beaucoup sur ce média ne savent peut-être pas ou n'ont pas eu connaissance des articles de presse en Côte d'Ivoire qui ont dénoncé la colère du Président Alasane Ouattara contre son premier ministre et candidat désigné de son parti aux présidentielles d'octobre 2020, Amadou Gon Coulibaly, parce que celui-ci utilise pour sa campagne personnelle et prématurée tous les fonds colossaux destinés à lutter contre le COVID-19. Les sacs de riz de sucre etc. tout est à l'effigie du premier ministre, çà c'est la partie visible de l'iceberg! L'Afrique c'est l'Afrique! Revenons à l'article de notre fouineur NDAYE. Cette situation n'était-il pas prévisible? Quand les alliances politiques sont précipitées, rien que pour abattre dans le présent l'adversaire en face, quand tous ceux qui ont soutenu l'élu sont convaincus que c'est eux qui l'ont fait, que c'est grâce eux qu'il est, la dérive est inévitable. Ici, (je veux dire en C.I.) nous voyons régulièrement des groupes de personnes défier les lois parce que disent-ils, c'est eux qui on fait le président et il doit (c'est une obligation selon eux) se plier à leur desiderata. Mais, si une fois, dans un pays africain, la justice peut pousser son pion jusqu'à le damer, nous allons applaudir des mains et des pieds. Je voudrais féliciter monsieur Simba Ndaye pour le choix de la musique d'accompagnement de son écrit. Les paroles de cette chanson écrivent mieux encore ce que notre ami à mi sur papier. Merci encore et on attend la suite.<br /> Blondé.
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S
Merci mon cher Messager. C'est une oeuvre de salubrité publique. <br /> Toutefois, j'espère qu'aucun Mbokatier ne s'est mépris sur le sens de l'expression: ''couper encore et encore des têtes''. <br /> Bien évidemment, cette expression s'entend ici au figuré. Elle veut dire: ''destituer, arrêter, juger et, si culpabilité reconnue, condamner à des peines privatives de liberté (voire à des remboursements). Nous luttons tous pour le respect des droits humains et donc contre la peine de mort. <br /> Simple clarification sémantique.<br /> Simba Ndaye
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M
Nous saluons le travail de notre ami Simba Ndaye qui rassemble les éléments constitutifs d’un des pires détournements des deniers publics en RDC au cas où il serait confirmé après le jugement. C’est pourquoi notre souhait est que son auteur présumé demeure en détention préventive en attendant un procès. En bonne et due forme. Toute manœuvre tendant à accorder une liberté provisoire à Kamerhe avant le jugement sera condamnée par l’opinion publique.<br /> <br /> Messager
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