LES ÉVÉNEMENTS DU 28 FÉVRIER 2020 À PARIS RAPPELLENT UN CERTAIN 4 JANVIER 1959.
LES ÉVÉNEMENTS DU 28 FÉVRIER 2020 À PARIS RAPPELLENT UN CERTAIN 4 JANVIER 1959.
Les incidents du 28 février 2020 à la gare de Lyon - Paris, en marge du concert de Fally Ipupa .
L’histoire est un perpétuel recommencement. Les incidents survenus à Paris en marge du concert de Fally Ipupa du 28 février 2020 à Accord Hôtels Arena (Bercy), rappellent dans une certaine mesure, les émeutes du 4 janvier 1959 à Léopoldville (Kinshasa).
En effet :
- Les deux incidents ont été provoqués suite au refus de l’autorisation de manifester.
- Les deux incidents résultent de la contestation du pouvoir colonial en 1959, et de l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence en 2019 par les résistants de la diaspora. (Le concert de Fally Ipupa n’a été qu’une occasion de confrontation)
- Pour son soutien au Rwanda et au pouvoir de Félix Tshisekedi, les résistants congolais considèrent actuellement la France comme la Belgique avant l’indépendance.
- Les deux incidents ont occasionné plusieurs incendies et casses.
- Les deux incidents ont donné lieu à des arrestations musclées.
. Les auteurs des incidents ont été qualifiés des délinquants.
L'incendie d'une voiture de la police le 4 janvier 1959 à Léopoldville (Kinshasa).
Dès l’accession de la RDC à l’indépendance, les auteurs des émeutes qui étaient considérés comme des délinquants en 1959 ont été réhabilités et sont devenus des héros, et quelques-uns de leurs dirigeants ont occupé de hautes fonctions.
Par ailleurs, les scenarii montés après les incidents de Paris qui ont consisté à la mise en ligne des vidéos truquées montrant des combattants refoulés à Kinshasa alors qu'aucun n'a été refoulé, ont fini par démontrer que ce concert n’avait pour but : légitimer le pouvoir de Félix Tshisekedi auprès de la diaspora congolaise.
Que dira-t-on des incidents de Paris et de leurs auteurs dans un avenir proche ? Tout dépendra de l’évolution politique de la RDC. Mais la succession de morts mystérieuses dans les rangs des hauts responsables des services de sécurité présage probablement la fin imminente de Joseph Kabila, et éventuellement les bouleversements de la situation politique en RDC.
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