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Publié par Messager

 

 

Le samedi 9 août 2014, l’artiste musicien Jules Shungu Wembadio et Marie Rose Luzolo (Amazone) s’étaient mariés religieusement à Kinshasa. Une union parrainée par le couple présidentiel congolais, c’est-à-dire par Joseph Kabila et Olive Lembe, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.

Deux ans après cet événement, Papa Wemba est décédé quasiment sur scène le 24 avril 2016 à Abidjan. Après le rapatriement de son corps à Kinshasa, des émouvantes funérailles ont été organisées durant quelques jours par le pouvoir. Décoration à titre posthume au rang de héros national, sans oublier la proposition du ministère de la culture de décréter le 24 avril, jour de sa mort, une journée fériée en RDC.

Mais pendant que le peuple congolais était encore éprouvé par la disparition de son artiste préféré, la fameuse cour constitutionnelle a trouvé un créneau idéal pour décider le 11 mai 2016 que Joseph Kabila pourra rester en fonctions après 2016, si l’élection présidentielle ne se tient pas cette année. Donc, tout ce que le pouvoir a réalisé durant ces funérailles était destiné à distraire les congolais, avant de tirer au maximum profit du décès de Papa Wemba.

Ainsi, après avoir roulé Jean-Pierre Bemba et Etienne Tshisekedi lors des dernières élections présidentielles, Kabila vient de prouver son cynisme en indiquant clairement aux congolais qu’il était venu les exploiter jusqu’à sa mort. Une très bonne leçon pour ceux qui comptaient sur le dialogue pour décanter la situation politique en RDC.

Au final, il ne reste au peuple congolais qu’une seule voie pour obliger Joseph Kabila à s’en aller : la force !!

 

Messager

 

Quelques réactions à vif

 

Vous avez dit cynisme? Ou ce sont nos musiciens qui sont d'une naïveté sur un substrat d'enveloppes pleines et l'envie d'être reconnus comme des grands, toujours plus célèbres plus par la présence à leurs côtés de nos dictateurs-présidents qui n'ont aucun sens patriotiques -des deux bords du fleuves-, au lieu de miser sur la qualité de leurs œuvres, ou ils sont consciemment complices des dégâts causés par nos roitelets, pour une vision à court terme lié à leur profession, surtout pour leur petite vie. Beaucoup, malgré la qualité de leurs chansons se sont laissé allés par les appels de palais, gagnés par la facilité et surtout du "m'avez-vous vu". Que dire des Koffi, Madilou (+) et bien d'autres..., chantres situés du mauvais côté en faisant la propagande de vulgaires criminels. Loin du pays -Mbokamosika- qui m'a adopté depuis ma naissance et que j'ai quitté il y a quelques décennies, pour une Europe exsangue, j'apprends donc que Papa Wemba aussi, été passé sous les projecteurs royaux, lui qui me semblait plus intègre que ceux qui tentent de présenter des criminels comme des saints. Dommage. Même à titre posthume.

Claude Trilland 

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Kabila et Olive sponsorisent le mariage de Papa wemba et Amazone...

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J
Lire ci-dessus:<br /> Le groupe Mavuela PEUT, s'il le veut, garder l'epithete Fania All Stars...<br /> <br /> Aussi, ce temoignage me rappelle l'expression NYOUTID STARZ. Effectivement, c'est comme ca que, en fin d'ecole primaire, nous prononcions (incorrectement) UNITED STARS en Janvier-Fevrier 1977.
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J
Apres son eviction de Yoka Lokole (Decembre 1976), Papa Wemba n'avait aucun doute sur sa paternité du label YOKA LOKOLE. <br /> En fait, lorsque sa sortie officielle etait programmée pour mi-fevrier 1977, son tout nouveau groupe musical avait bien pour nom YOKA LOKOLE UNITED STARS. Qui deviendra bien evidemment VIVA-LA-MUSICA dans les moments fievreux et mouvementés de sa sortie au Type-K.<br /> <br /> Voici les temoignages de Kin HEBDO (29 Janvier 1977).<br /> <br /> (Hebdo NSAMBI, 29 janvier 1977.<br /> « Shungu Wembadio est formel: la sortie de Yoka Lokolé United Stars prévue pour mi-février » (1977). <br /> Auteur: Ben-Clet (étudiant à l’Isti)<br /> <br /> Rue Kandakanda, n° 42 à Matonge. L’atmosphère, ici, est polluée ; les ondes perturbées par l’envolée d’une guitare solo et la percussion des cymbales; le tout couronné par le martèlement de la basse. Concert en matinée? Nenni. <br /> <br /> Shungu Wembadio répète au siège de l’orchestre. La chanson qui s’exécute est une création récente du maître. Le ton y exprime la joie de vivre car l’amour en constitue la toile de fond. Le rythme transpire la fougue et suggère l’ivresse.<br /> <br /> Peu après, la chanson est terminée et les musiciens écoutent l’enregistrement, pour une autocritique. Entretemps, Wembadio nous entraîne au salon, flanqué de Marprezza, le chargé des relations publiques. Pour un entretien.<br /> <br /> « L’orchestre qui répète, ce jour, ne se compose pas seulement de néophytes. Quelques anciens de Yoka Lokolé (ancienne formule) sont restés parce que, d’après Shungu, ils sont compris la vérité. Il s’agit de Bongonga, l’accompagnateur, et Otes, le drummer »..<br /> <br /> Controversée, la dénomination tant du nouvel ensemble de Shungu que de l’aile Mavuela n’en continue pas moins d’alimenter la polémique. Notre interlocuteur affirme qu’il « n’existe qu’un seul Yoka Lokolé : l’exclusif Yoka Lokolé United stars du patron Wembadio.<br /> <br /> Car, Yoka Lokolé est une marque déposée (...) Le groupe Mavuela petit, s’il le veut, garder l’épithète Fania All Stars, quitte à se découvrir, un nom d’identification. Aussi me suis-je réservé au siège, le même que jadis, l’ancienne pancarte.<br /> <br /> Qui alors pourrait me contester la paternité de Yoka Lokolé ? » Ce témoignage est vieux de 39 ans. Wemba n’avait alors que vingt-huit.<br /> <br /> Ben Clet/Le Potentiel
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C
Vous avez dit cynisme? Ou ce sont nos musiciens qui sont d'une naïveté sur un substrat d'enveloppes pleines et l'envie d'être reconnus comme des grands, toujours plus célèbres plus par la présence à leurs côtés de nos dictateurs-présidents qui n'ont aucun sens patriotiques -des deux bords du fleuves-, au lieu de miser sur la qualité de leurs œuvres, ou ils sont consciemment complices des dégâts causés par nos roitelets, pour une vision à court terme lié à leur profession, surtout pour leur petite vie. Beaucoup, malgré la qualité de leurs chansons se sont laissé allés par les appels de palais, gagnés par la facilité et surtout du "m'avez-vous vu". Que dire des Koffi, Madilou (+) et bien d'autres..., chantres situés du mauvais côté en faisant la propagande de vulgaires criminels. Loin du pays -Mbokamosika- qui m'a adopté depuis ma naissance et que j'ai quitté il y a quelques décennies, pour une Europe exsangue, j'apprends donc que Papa Wemba aussi, été passé sous les projecteurs royaux, lui qui me semblait plus intègre que ceux qui tentent de présenter des criminels comme des saints. Dommage. Même à titre posthume.
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