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Publié par Messager

« Ekalago », interprétée par Les Maquisards.

En consultant notre site, chaque lecteur espère y découvrir fréquemment du nouveau sur le patrimoine. Ce 1er samedi du mois d’avril, nous dédions à tous les mbokatiers une œuvre camerounaise intitulée : « Ekalago » interprétée au début des années ’70 par les Grands Maquisards. Mais la pochette de la maison Ngoma qui l’avait éditée ne mentionne que le nom « Les maquisards ».

Comme on peut le remarquer, ce vol.8  de « Toute l’Afrique danse » comprend 9 titres des Maquisards dont les titres sont clairement affichés, et reproduit leur photo d’ensemble. Une exception dans la tradition de la musique congolaise qui a toujours mis en vedette les leaders des formations musicales. Sur les neuf titres, nous n’en disposons que deux : « Zebola « , et "Ekalago ", diffusé aujourd’hui. Les autres titres font partie des œuvres à rechercher.

 

Étant donné que nous n’avons reconnu que Ntesa Dalienst et Kiesse Diambu aux extremités , nous invitons les mbokatiers à nous aider à identifier les autres musiciens présents sur la photo.

Bon week-end à tous.

P.S. Après vérifications, nous avons découvert en dernières minutes que la série Afrique danse réalisée durant les années ’60 et ’70 par Ngoma est une réédition regroupant certains succès déjà édités par d’autres maisons. Ainsi, presque tous les titres des Maquisards qui figurent sur ce vol.8 des éditions Ngoma avaient d’abord été édités par « Parion ».

 

Messager

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M
Pedro et Sam.<br /> <br /> Merci pour vos précisions. Cette langue de Douala est tellement proche du lingala que les kinois entonnaient Munyenge ma Ngando sans beaucoup de difficulté. En ce ce qui concerne la photo des Maquisards, qui peut identifier d'autres musiciens, en dehors Ntesa et Kiesse?<br /> <br /> Messager
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S
Bonne précision Pedro. J'avais aussi oublié d'ajouter que c'est dans la chanson "Munyengue ma ngando" que Eboa Lotin avait lancé le cri "Ekalago" qui a servi de titre dans l'interprétation des Grands Maquisards.
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P
Nous prononcions le nom "Lotin" de façon à rimer avec "hautain" jusqu'à ce que, pendant son passage à Kinshasa, Eboa Lotin a expliqué qu'il se prononçait plutôt de manière à rimer avec "bottine".
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S
Messager,<br /> <br /> La tournée d'Eboa Lotin à Kinshasa fut une réussite. Comme tu l'as dit, les Congolais ont appris à le connaître et à l'admirer, à juste titre d'ailleurs. Pour marquer son admiration pour l'artiste camerounais,Tabu Ley avait exécuté la chanson "Munyengue ma ngando" à l'Olympia de Paris en décembre 1970. Eboa avait composé cette chanson en hommage à l'équipe du Caïman de Douala.
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M
Sam,<br /> En sélectionnant cette œuvre , je me suis souvenu du passage de grand chanteur camerounais Eboa Lotin à Kinshasa au début des années ’70. Il avait conquis les kinois après son concert dans la salle du parti, dans l’enceinte de l’ex-stade Reine Astrid (24 novembre). Ses chansons passaient à la Radio Nationale en boucle. C’était au moment où le Théâtre National interprétait la pièce « Mundele Ndombe », avec Kalend et Nzund, toujours dans la même salle du parti.<br /> <br /> Messager
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S
Le titre original de cette chanson de Eboa Lotin est "Besombe". Elle est chantée en douala. C'est du vrai makossa comme le rafolaient les Camerounais à l'époque. Avec cette interpretation, Ntesa a réussi à enjamber ce pont culturel qui a toujours relié les musiques congolaise et camerounaise.
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