Lorsque le général Kanyama stigmatise les dédicaces ou « mabanga »
Lorsque le général Kanyama stigmatise les dédicaces ou « mabanga »
Début de prise de conscience sur les "dédicaces" ("mabanga") envers les autorités politico-militaires par ces dernières elles-mêmes? Si le délit de crime de lèse-majesté n'existe plus, nous devons reconnaître que "lancer" un Président de la République constitue un acte d'irrévérence patent, une autorité militaire tenue par l'obligation de réserve et le devoir dans ses missions, un acte de subornation voire de corruption, d'achat de conscience. Et c'est à juste titre que le Général KANYAMA le souligne ici, car nous voici à jamais face à un problème de moralisation de notre société d'une part, et de salut d'une musique en proie à la pollution sonore avec les "mabangas".
Les musiciens actuels n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Autorités, personnalités, homme d'affaires, amis ou club furent chantés naguère, avec des titres ad hoc, consacrés: "Viva Nogueira" (San Salvador) "Bonané ya bana Véa" (Ok-Jazz), "Amida moziki" (OK-Jazz), "Amasco" (African-Fiesta"), "Savon Omo" (Ok-Jazz, African-Fiesta National 66), "Pique-nique ya Nsélé" (Afrisa),"Azda","Peuch del sol", "Méléci bapésa na mbwa" (OK-Jazz) et j'en passe! Des chansons si belles qu'on en oubliait le caractère thématique, se fondant aux chansons d'amour. Il y avait de l'élégance!
Messieurs les musiciens, la solution existe.
MWENZE
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