« VIVA BENATAR »: PAR LE DUO JHIMMY & MWANGA AUX ÉDITIONS OPIKA EN 1952.
« VIVA BENATAR »: PAR LE DUO JHIMMY & MWANGA AUX ÉDITIONS OPIKA EN 1952.
TEXTE DE LA CHANSON.
Olingi vélo Rossi, kenda na Benatar
Mboka nionso Rossi, vélo ya mbongo mingi.
Basi na mibali, bosomba vélo a Rossi.
Basi na mibali, bosomba vélo a Rossi.
Solo
Venise Albertville maman, okuta Benatar
Na Kalemie maman ,okuta Benatar.
Okeyi na Kasaï, okuta Benatar.
Ozongi mpe Léo, mboka ya Benatar.
Viva, viva maman.
viva Benatar.
Viva ,viva , viva Benatar.
Viva, viva , viva Benatar.
Que retient-on de cette chanson sortie en 1952 aux éditions Opika ?
De prime abord, cette œuvre nous renseigne que Salomon Benatar, fondateur des usines Solbena, une contraction de son nom (Solomon Benatar), fut un entrepreneur avisé, qui avait su utiliser à travers les artistes placés sous la houlette de ses éditions Opika, les techniques de la dynamique commerciale pour assurer la promotion de ses activités installées un peu partout au Congo , depuis l’époque coloniale jusqu’à nos jours.
Sur le plan du marketing, « Viva Benatar », est l’illustration d’une réclame parfaitement bien conçue : Concise, elle met en valeur le produit (vélo) distribué par la chaîne des magasins Solbena à l’époque. Par la suite, elle égrène les points de vente à travers le pays, avant de se lancer dans une véritable opération de charme tendant à faire rayonner l'image de Benatar auprès du public, donc des consommateurs potentiels. Un message comprenant à la fois: la publicité, la promotion des ventes et les Relations publiques, bref, toute la dynamique commerciale.
Faut-il encore rappeler qu'à Elisabethville (Lubumbashi), une équipe de football de 1ère division FC. Solbena, était sponsorisée par la société créée par Benatar .
Nous rappelons aux mbokatiers que les éditions Opika, créées par Benatar ont été à la base de l’éclosion des artistes comme Jhimmy, Mwanga Paul, ainsi que tout le clan African-Jazz, c’est-à-dire : Kallé, Roger, Nico, Déchaud, Rochereau, Bombenga, etc, etc.
Voici un commentaire de l’une de ses petites filles, émis en 2009, qui ignorait que son gand-père avait contribué à l’essor de la musique en Afrique.
Un combattant violemment agressé par les gardes du corps de Kabila aux Etats-Unis.
Lors de son dernier séjour aux USA dans le cadre du sommet USA-Afrique, Joseph Kabila s’est, une fois de plus, illustré par sa cruauté en agressant, à travers ses gardes du corps, Mr Jacques Miango comme en témoigne la vidéo ci-dessous.
Au moment où nous reproduisons cette vidéo sur notre site, nous apprenons avec amertume que tout serait mis en œuvre pour soudoyer la victime de l’agression dans le but de l’amener à retirer sa plainte.
Cette agression prouve que le régime sanguinaire de Joseph Kabila, entouré par ces mêmes « vautours » qui avaient fait la honte de l’élite congolaise durant le régime Mobutu, et qui continuent à se dévaloriser en affirmant que « batondi naïno koyiba te », supporte mal l’opposition.
Mais, quoi qu’il fasse, son régime tend vers sa fin.
Messager
bonjour,
je viens de lire votre article avec beaucoup d'intérêt, c'est très intéressant, car c'est une partie de l'histoire que je ne connaissais pas concernant la maison de disques. il est juste dommage que le nom de BENATAR soit mal orthografié.
Je suis moi-même née à E'ville, et petite fille du fondateur de la SOLBENA.
Cordialement
Notons que l’œuvre de Benatar, (ce juif de Rhodes installé au Congo depuis 1900 avec ses frères) subsiste encore comme en témoigne cette coupure d’archive du journal Elima du 22 décembre 1979 annonçant l’acquisition par la Solbena du Beach Afrima.
Coupure du journal Elima du samedi 22 décembre 1979