Une sécession en gestation au Katanga ?
Une sécession en gestation au Katanga ?
Salut,
je vous envoie ceci pour voir si quelqu’un pourrait confirmer cette info. Si cela s’avère (exact) vrai, alors le pays semble aller à la dérive.
Jessy D
Chicago
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Des civils tombent sous les balles, les malades en difficulté et des villages abandonnés à cause des Maï-Maï indépendantistes. Des miliciens agissant sous l’appellation de ”Bakata Katanga“
sèment la terreur dans plusieurs territoires du Katanga habitant pour la plupart par’‘ethnie luba de cette province. Ces Maï-Maï s’attaquent aux forces de l’ordre en réclamant leur autonomie
vis-à-vis de l’autorité publique suprême. Le dimanche 27 janvier la chefferie de Kikondja situé dans le territoire de Bukama a été le théâtre des scènes macabres provoquées par ces
indépendantistes katangais. Ces derniers ont été à la base des accrochages ayant entraîné mort d’hommes et la fuite des civils vers la brousse.
Ces accrochages ont entraîné la mort de quatre provocateurs Maï-Maï tandis qu’un policier a été blessé. Le même jour à Kikondja au village Kitembo, ces miliciens ont été aperçus en attaquant un
policier qu’ils ont fracturé les bras. Alertés, les collègues de l’infortuné ont pourchassé les assaillants qui sont allés trouver refuge le long du lac Kisale.
Les « Bakata Katanga » attendez qu’on coupe le Katanga, se sont aussi manifestés à Kasomeno dans le territoire de Kasenga par une provocation contre l’ordre établi. D’après des témoignages, ces
miliciens téméraires commencent généralement par s’attaquer aux éléments de la Police nationale. Ainsi le dimanche 27 janvier, un groupe des adeptes de la sécession katangaise avaient commencé
par s’agglutiner autour de la résidence du commandant local de la PNC en cherchant à lui ravir son arme et ses munitions. Au tir de sommation du policier de garde, les miliciens ont détalé. Ils
ont été poursuivis. Pendant les affrontements qui ont duré 30 minutes, un policier a été blessé et les habitants de Kasomeno qui n’ont pas pu gagner la brousse se sont terrés chez eux.
Du coté humanitaire, l’ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF) alerte l’opinion sur la préoccupante situation qui prévaut dans les parties du Katanga sous sa couverture médicale. Les
habitants des villages situés le long de la route Shamwana et Dubie comme ceux de Mpiana sont allés réfugier dans la brousse et les personnes vulnérables comme les enfants aux trouvent aux
intempéries et autres maladies. Chaque jour qui passe, on ne manque pas d’enregistrer des affrontements entre les Mai-Maï et les éléments de la PNC.
La prise en charge des malades est perturbée. Une campagne contre la rougeole a été interrompue à cause de l’insécurité .Plusieurs enfants suivis par le Programme de nutrition et des patients
sous traitement anti-retroviraux contre le VIH-Sida sont invisibles.
Le centre de Shamwana abrite un hôpital de référence géré depuis 2006 par MSF qui offre des soins médicaux a personnes vivant dans les zones de santé de Kiambi, Mitwaba et Kilwa.
On espère qu’avec la présence de plusieurs autorités du pays à Lubumbashi à la faveur des assises sur les mines la situation de sécession dans certaines de la province cuprifère ne manquera pas
d’être évoquée, Le premier ministre Matata Ponyo est appelé à bien saisir cette opportunité avec les responsables politiques pour bien tirer la situation au clair. Les richesses minières ont
toujours été à la base des conflits armés. Cet aspect doit être pris en compte lors des assises qui tombent bien à point nommé. Le ministre de Mines et le Gouverneur de la BCC, de l’ethnie baluba
du Katanga, qui ont annoncés à Lubumbashi dans le cadre de cette rencontre sur les mines sont appelés à bien se mobiliser pour aider à trouver des pistes capables d’éreinter cette insécurité.
MKM