TANAWA EST DE RETOUR
T A N A W A
EST DE RETOUR !
Le même que nous connaissons tous du Nord
Au Sud du Continent et en Europe
Il nous revient dans un creuset d’enthousiasme marqué par le nouvel opus…………………véritable mémorandum des différentes figures musicales et de l’ambiance de l’Afrique en fête.
TANAWA, c’est celui qui malgré nous, nous fait lever et obéir au rythme puissant de ses sons et qui nous fait communier jusqu’à l’épuisement de nos forces. Et comme dirait le poète africain : « que la voix du tam-tam réveille les paresseux et annonce les temps nouveaux », exprime parfaitement ce que nous fait vivre cet excellent album qui secoue notre torpeur pour nous lever unanimes dans une même union et aller vers ces temps nouveaux, que cet album réhabilite et revendique par là même l’authenticité de nos sources culturelles.
C’est un hommage que TANAWA a voulu rendre aux anciens ; les précurseurs. Car comment résister comment ne pas répondre à l’appel qui nous envahit lorsque commence à résonner les guitares, les Tumbas, qu’on les appelle « lindanda », ou « ngwomi », tam-tam, ou « mbunda », instruments de base sur lesquels s’appuient naturellement le message des formes et des rythmes qui perpétuent le souvenir de l’explosion du fait culturel africain qu’a longtemps suscité l’œuvre de TANAWA.
TANAWA pour ceux qui ne l’ont pas connu auparavant, est ce chanteur-compositeur qui a su merveilleusement dépasser les normes de ses origines congolaises en écoutant tous les autres courants de la musique africaine et en construisant petit à petit l’une de nos personnalités les plus originales dans le chant . Souvent enthousiasmant quand il se produit en public, et qu’il laisse éclater sa passion. TANAWA, hélas a eut rarement l’occasion de graver son grand talent dans la cire des disques.
Chanteur, révélé par le mouvement des groupes vocaux des années 67-68, années des semaines culturelles de Brazzaville, c’est dans le groupe vocal « Les Ombres » dirigé alors par MATA, que TANAWA s’est fait connaître, (ce groupe qui a eu le mérite de représenter la jeunesse congolaise en 1973, au Premier Festival culturel de la jeunesse à Tunis) avant de faire partie du groupe « Bayembi » et de se fixer par la suite en France, où il s’est montré très actif dans la carrière solo.
A son palmarès, très peu d’album, mais les plus représentatifs sont ceux enregistrés sous les marques « Safari Ambiance », « IAD » (dans un disque aujourd’hui non disponible) et le tout dernier en Août 2009 « Partez sans moi ».
Enfin, un tournant et une nouvelle jeunesse pour TANAWA, dans ce nouvel album dans lequel il affirme ses qualités d’imagination mélodique et de haute virtuosité. Il fait avec cet opus un retour en force auprès de ses compatriotes.
Clément OSSINONDE
Mamiwata, par Tanawa
Fatima, par Tanawa