« Sauvons le Congo » : L'histoire donne raison à Kuthino
L’HISTOIRE DONNE RAISON A KUTHINO
Voici deux articles sur la situation actuelle du pays. Ils conviennent d’être lus et commentés par les mbokatiers. Tout laisse croire que le Rwanda est en train de participer à la liquidation de notre pays, avec la complicité de principales autorités congolaises. Pourtant Laurent Kabila avait déjà stigmatisé le comportement des Rwandais : "qui cherchent à dominer tout le monde". Joseph Kabila a seulement hérité son pouvoir, mais pas ses idées . Laurent Kabila doit se retourner mille fois dans sa tombe.
En ce qui concerne Kuthino, il y a réellement lieu de reconnaître qu'il avait vu clair avant plusieurs personnes. Un visionnaire à réhabiliter.
Mbokamosika
Il y a 9 ans la République Démocratique du Congo faisait ses premiers pas dans la voie de la réunification des territoires, de l'armée, de la police, des services de sécurité et de l'administration publique, ainsi que du gouvernement d'union nationale sous la formule du
1+4 (Un Président et quatre vice-présidents). Mais en dépit de la promesse des belligérants ayant participé au Dialogue Intercongolais de s'investir dans une période de transition pacifique,
jusqu'à l'organisation d'élections voulue libres, démocratiques et transparentes, les bruits de bottes continuaient de se faire entendre dans plusieurs provinces de la République ayant hébergé
des mouvements rebelles.
Même Kinshasa, la capitale, siège des institutions transitoires, vivait sous la hantise de la guerre. C'est dans ce climat délétère d'un pays-conflit aux lendemains incertains que l'Archibishop Kutino Fernando avait eu l'idée
de lancer le mouvement baptisé « Sauvons le Congo ». Celui-ci se voulait le socle de l'éveil de conscience des Congolaises et Congolais en vue de la défense de l'unité, de la souveraineté, de
l'intégrité, de la stabilité, de l'honneur, des richesses de la patrie. C'était l'appel de ce ministre de Dieu à ses concitoyens pour qu'ils se mobilisent contre les ennemis de leur paix, de leur
bonheur, de leur tranquillité, de leur progrès, de leur démocratie, de leur volonté de vivre ensemble et de reconstruire leur pays sinistré économiquement. De nombreux fils et filles de la RDC,
convaincus qu'il y avait nécessité de se mettre ensemble pour « sauver » effectivement la patrie en danger, avaient adhéré massivement à l'initiative du chef spirituel de l'église Armée de
Victoire.
Pour des raisons restées obscures, certains concitoyens ont perçu « Sauvons le Congo » comme une menace contre les institutions de la République, la sécurité intérieure, l'autorité établie. Et
c'était parti avec des actes d'intimidation puis de persécution de ce ministre de Dieu.
Son dossier politique et judiciaire demeurant étrangement vide, il avait fallu tirer de nulle part une prétendue tentative d'assassinat par «esprit » d'un de ses collègues serviteurs de Dieu pour
ouvrir la voie à sa condamnation, en 2006, à dix années d'emprisonnement au niveau de la défunte Cour d'Ordre Militaire.
Pensionnaire de Makala depuis 6 ans, Kutino Fernando est en train de se rappeler au bon souvenir de vrais patriotes congolais depuis que la République Démocratique du Congo est victime d'une
nouvelle agression parrainée par un pays voisin agissant sous le label du M 23.
Ces derniers jours, son portrait géant érigé au croisement des avenues Assosa et Kasa-Vubu, dans la commune de Ngiri-Ngiri, à côté de Wenze ya Bayaka, est littéralement pris d'assaut par des
foules de jeunes. Dans leurs divers commentaires, ceux-ci reconnaissent enfin ses qualités de visionnaire et de nationaliste.
L'idée-force « Sauvons le Congo » est l'objet d'une profonde méditation. Plus que jamais, l'opinion intérieure commence à réaliser que l'autorité morale de l'Armée de Victoire est en train de
payer cher son oeuvre d'avant-gardiste. Quoique l'on dise, l'histoire vient de lui donner raison car le gouvernement central en appelle sans cesse à la mobilisation générale des congolais pour
sauver le Congo, sérieusement menacé de balkanisation à partir de sa partie Est. Kutino Fernando était-il un élément gênant contre le projet de ceux qui veulent « vendre » le Congo ? Si
ce n'est pas le cas, les architectes de son « exil » à la Prison Centrale de Makala devraient tirer les leçons des appels actuels à la résistance contre nos agresseurs au Nord-Kivu.
Kimp
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L'information circule encore en circuit fermé dans les milieux informels. Ces derniers en veulent sans doute pas en rajouter au climat délétère qui prévaut en ce moment entre Kinshasa et Kigali. N'empêche. Le scandale est là et s'étale à pleine vue sous notre nez. La soldatesque rwandaise attrapée au front tout récemment, c'est-à-dire après la première vague ayant fait l'objet d'une enquête de l'Onu, ont été surpris avec les nouvelles coupures à haute valeur faciale du franc congolais. Le billet de 5.0OO francs congolais en particulier.
Cela n'étonne vraiment pas toutes les personnes averties. Le Rwanda a toujours joué à ce jeu à chaque fois que les circonstances l'y obligent. Un peu comme au lendemain du 2 août 1998, on trouvait des billets de francs congolais neufs et non encore recyclés dans les territoires sous contrôle rwandais (par le RCD interposé).
Ce qui scandalise au contraire dans cet énième feuilleton rwando-congolais, c'est l'ampleur de la trahison sévissant à Kinshasa. Alors même que plus de 90 pour cent des congolais n'ont pas encore touché au moindre nouveau billet en circulation, des soldats rwandais ont déjà accès à notre nouvelle monnaie. Cette dernière étant un des symboles par excellence de notre souveraineté nationale.
La grande question qui se pose en ce moment, c'est : qui approvisionne l'ennemi en billets ou en secrets graphiques pour faire tourner la planche à billets et contrefaire la monnaie nationale ? Cette situation appelle une mobilisation générale et sans quartiers contre nos propres turpitudes d'abord. L'heure des comptes a sonné et il faut que l'on nettoie de fond en comble notre cour intérieure. De sorte à savoir avec précision qui est qui et qui fait quoi par rapport à la rébellion-agression se déroulant à l'Est.
Cheval de Troie
Cela est d'autant plus pressant qu'il est impossible de venir à bout de l'ennemi sans savoir qui est avec lui autour de nous. Tant que nous allons demeurer ignorants de ce fait capital, rien de solide ne pourra sortir du front. Les mésaventures de Bunagana, Kitchanga et Rutshuru où la débandade des nôtres fut sans appel, ne vont faire que se multiplier.
Il faut alors cesser de rêver à propos du siège installé à Goma.
Cette ville stratégique que l'on annonce comme inexpugnable, rappelle assez bizarrement et tristement Kisangani il y a exactement 15 ans. Nous étions fin février et début mars de 1997. Kengo le même et l'inusable, était premier ministre. Son gouvernement, les Faz à l'époque et la présidence de la République jurèrent à l'opinion que Kisangani ne tombera jamais. Tout le monde connaît la suite. Juste deux semaines après la tonitruante déclaration, Kisangani était cueillie comme un fruit mûr. Avec une déconcertante facilité.
Aujourd'hui, le même type de slogans sur fond d'assurance béate nous font craindre le pire à propos de Goma. On nous répète et la Monusco soutient ce choeur que jamais la capitale du Nord-Kivu ne tombera aux mains des mutins. C'est trop beau comme dans la guerre des jeux vidéo. Surtout que le monitoring de la guerre nous apprend que les Fardc, appuyé par la Monusco, bombardent intensément les positions ennemies.
Attention, la nation et la Monusco ne combattent pas contre les Enyele. Ces propriétaires d'étangs de pêche transformés un matin d'héroïsme épisodique en guérilleros. Ces aventuriers en haillons furent repoussés par les forces loyalistes et les onusiens. Non ses dégâts et avec un certaine peine. Que sera-t-il maintenant que l'on fait face à une armée super entraînée et que, comble de malheur, on s'est permis de laisser tomber l'essentiel qui garantissait la sécurité de Goma ?
Croisons les doigts pour la suite …
PILI-PILI
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Kuthino est un de ces gens qui ont eu le souci de notre pays. Malgré le doute qui a plané sur son pastorat et surtout à l’égard des religions traditionnelles telles que le protestantisme, le catholicisme, les salutistes, et le kimbanguisme ; Kuntinu a résisté aux critiques et est un de ces jeunes qui ont été à la base des églises de réveil. Ce caracteristique de perseverer malgre les attaques a fait de lui quelqu’un qui pouvait soulever les masses.
Il a voulu utiliser cette popularité pour réveiller la conscience des congolais qui dormaient encore devant cette invasion rwandaise que nous ne devons pas cacher. Il a bien joué son rôle, non pas seulement de prédicateur de la bonne nouvelle, mais aussi celui de sauver la terre de ses ancêtres. Ce rôle avait aussi été joue par les anciens de la Bible comme Néhémie, Samuel, Ezéchiel, Daniel, David, Joseph, Jésus, et plusieurs autres. Ils n’ont pas seulement parle de Dieu, mais aussi défendre leur terre. L’identité d’une personne dépend de son appartenance à une terre. Kuthino l’avait compris, il avait rien a envier aux politiciens, il avait son empire. S’il était égoïste, il pouvait aussi s’en foutre de son pays et se contenter de ses Mercedes, de sa popularité, et de son argent. Mais ayant l’amour et la compassion des siens, il avait vite compris que toutes ses richesses, toute cette popularité, et son église ne valaient rien si son pays est pris en otage, ne valaient rien si son peule ne prend pas conscience de lui-même, ne valaient rien si sa nation est occupée par des rwandais. Comme Néhémie qui avait vomi ses privilèges pour aller relever Jérusalem en ruines, Kuthino a voulu se lever pour sauver le Congo en ruine et aux mains des voleurs. Je ne veux même pas utiliser le mot étrangers, car ce sont des rwandais qui nous envahissent, même s’ils sont utilises car seuls ils ne peuvent rien a une multitude des congolais, mais ce sont eux.
Avec l’opération sauvons le Congo, Kuthino a voulu que tout congolais prenne conscience de son pays d’abord et non de ses intérêts personnels. Il a voulu comme le papa Kabila que tous les congolais se rangent derrière une personne morale (le patriotisme) pour conserver son identité. Aujourd’hui nous ne sommes nulle part, après les cris du désert de Kuthino, qui lui aussi a agi comme Simon Kimbangu, rien n’est fait. L’action des combattants est resté lettre morte. Le Congo est en lambeaux ; les prétendants politiciens s’occupent plus de leurs poches que de la nation. Ils ont fait des promesses mortes pour flouer d ; leurs électeurs avec la bière et les T shirs. J’aime encore les musulmans ou extrémistes qui interdisent la bière et les bars pour que les gens restent chez eux, penser à leur sort, à leur nation que ne s’embuer de soupu na tolo pour s’enivrer et ne plus penser à rien.
Je me sens toujours très mal en voyant un groupe d’intellectuels se grouper au tour d’un président illettré, incapable, inconscient à cause des biens matériels. A cause de l’argent nous avons tous oublie que le bonheur n’est pas la richesse, mais c’est la paix et l’équilibre entre les peuples. Rouler avec des voitures de haut de gamme dans les ruelles ensablées. Je suis allé au Congo en 2007, j’étais allé visiter un ministre de l’époque a la cite Salongo ; on ne pouvait pas arriver chez lui en voiture, il fallait l’abandonnerà 300 mètres pour arriver chez lui a pieds. Dans sa maison j’étais servi avec de St Paulis, des liqueurs fortes, et de mets de haut de gamme. Je n’avais pris que la Primus et mange le haricot avec du makayabu et j’avais mis de cote tout luxe. Dans mon cœur bouillonnait le souci de voir tout ce luxe alors qu’aucune ruelle ne pouvait amener ce ministre chez lui. Je me demandais même comment il allait et rentrait chez lui. C’est ça le Congo. Etre chez lui avec tout le luxe c’est être au Congo. Oyo ya libanda ya lopango etali nga te. Son bureau est un puits des dollars pour lui et non pas pour servir la population. Les nominations sont pour se servir et soutenir ce idiot de président et non pas pour la nation.
J’ai reçu la visite de deux députés dans la ville ou je vis. Je leurs avais posé la question sur la vraie nationalité de Kabila et ce qu’ils en pensent. Leur réponse a été un bombe dans mon cœur : « To yebi na biso que azali mopaya » pour le premier, et : « papa soki olobi na Congo ba ko tiela yo poison, pe otiki famille ; ezali makambo ya ko lobela te ». On a peur de qui ? D’un seul individu, d’une très petite nation comme la zone de Luozi, d’un groupuscule d’individu a la solde de la corruption. Des généraux de hautes académies militaires, des docteurs en science, des éloquents et imminents intellectuels à la solde d’un boy scout, vraiment c’est la nausée.
Ils ne clament pas la mort de ceux qui se lèvent pour sauver le Congo. Mbunza Mabe, LUkusa le pasteur, Samba Kaputo, Armand Tungulu, et plusieurs sont mort sans qu’on réclame leur sang. Ceux qui peuvent parlé se taisent à cause de leur attachement matérialisme. Kuthino, Bemba, et plusieurs autres sont en prison pour avoir hausse le ton. Que faisons-nous mes frères, allons- nous continuer à abandonner cette terre de nos aïeux, allons-nous continuer à laisser ces corrompus pour vendre et ruiner notre pays, allons-nous continuer à nous taire et voir nos frères mourir ou en prison ? Sommes-nous des bana mboka ? Quel mboka ? Devons-nous continuer à voir le pays être gouverne par un ignare ? Nous sommes devenus la risée des africains, les petits guinéens, gabonais, libériens, ghanéens, togolais, éthiopiens, burundais, rwandais (n’en parlons pas), érythréens qui voyaient en Congolais des hommes grands aujourd’hui se moquent de nous. Dans des fêtes ou concerts, ils nous appellent Congolais zoba, au Nigeria il y a même quartier nomme Congo Zoba, quel affront ? Nous ne savons pas les battre à l’étranger à cause des lois, la seule chose qui nous reste a faire est de sauver le Congo.
Soyons comme les égyptiens, syriens, tunisiens ; suivons leurs exemples pour SAUVER LE CONGO. Cessons les conflits virtuels, mettons-nous ensemble, sauvons le Congo et instaurer la vraie démocratie. Nous devons récupérer cette fierté d’être Congolais. Les américains connaissent plus les rwandais que les congolais bien que Cassius Clay, Foreman et autres vedettes y sont partis, mais ils ont oublié le Congo.
Bernard
Manseka
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