Les Casques bleus
Dernièrement, nous avons évoqué l'histoire de deux grands orchestres (L'African-Jazz et L'OK-Jazz) au début des années '60. Ce qu'il faut retenir de ces deux géants est qu'ils n'ont pas seulement légué aux jeunes la pratique de la bonne musique, mais aussi les tares. On pourrait dire que la musique congolaise est poursuivie par ce qu'on peut qualifier de "la malédiction de l'African-Jazz).
En effet, depuis la désertion de tous les musiciens de l'African-Jazz en 1963, preque tous les grands orchestres ont connu le même sort: désertions , scissions,.... pour les mêmes motifs: mauvaise gestion, égoïsme des leaders, etc, etc.
Zaïko Langa-Langa, le leader de la musique des jeunes n'a pas été épargné par ce fléau. Après le départ en 1974 des chanteurs: Evoloko, Shungu papa Wemba, Gina, Mavuela, Bozi pour ISIFI LOKOLE, l'orchestre a donné naissance en 1978 aux trois groupes d'enregistrements: "Casques bleus", sous la conduite de Teddy Sukami, "Ya Tupas" par Manuaku, et "Clan Familia Dei" par Evoloko , Papa Wemba et Olemi Eshar.
Revenons aux Casques Bleus pour préciser que c'est l'un des groupes qui a fait mouche à l'époque. En recrutant Yenga Yenga, un ancien de Makina Loka, Teddy Sukami avait conféré à ses chansons (Bongo bouger particulièrement) un cachet particulier. La voix chaude de Yenga Yenga ajoutée à la guitare rythmique de Teddy et au solo de Matima ont produit une des meilleures oeuvres sorties sous le label Zaïko Langa-Langa. Notons que Bimi, Lengi Lenga et Merijo ont fait partie de ce groupe.
Messager
Bongo bouger, par Teddy Sukami et les Casques bleus
Dallo, par Lengi Lenga et les casques bleus