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Publié par Messager

 

 

       LES BANTOUS DE LA CAPITALE

 

                 REGARD SUR LE PASSE

 

             (Les Albums d’anthologie)

 

 CD RECTO BANTOUS. Vol.1

 

 Nul ne peut nier le caractère populaire et surtout la beauté de la création musicale des Bantous de la Capitale depuis leur création il y a plus de cinquante ans.

 

Pensons au succès prodigieux et révélateur, remporté à travers le monde, avec pratiquement des répertoires différents et sensiblement avec divers publics par le groupe célèbre du Congo-Brazzaville, appelé aussi : "Bakolo Mboka". (le pays leur appartient)  Ces publics composés de plus deux générations, sevrés à longueur d'année des spectacles, des concerts en qui ils purent se mirer, se projeter, a trouvé en cet orchestre une plate-forme à mesure de son attente, un exutoire à la dimension de sa pétulance, d'une sève débordante et d'une énergie trop longtemps contenue. "La musique et le rythme sont nécessaires à tous les âges comme le pain et le soleil", nous dit le sociologue.

 

Aussi, à travers les différents albums et répertoires des Bantous de la Capitale, la musique a été vécue par tous les auditoires d'abord et avant tout comme un phénomène de défoulement, d’extériorisation, en un mot de Libération.

 

Le producteur Cyriaque BASSOKA, soucieux de prolonger l'écho de la production musicale des Bantous a décidé la réédition de nombreuses chansons qui perpétueront le souvenir des Bantous de la capitale à travers les années et à travers les âges.

 

Sur le présent album, véritable livre d'art, douze compositions portent les titres et les compositeurs ci- après :

 

1-« Mayite » (Mountouari)       7- « Maria linda» (Nino Malapet)

2-« Jojo Georgette » (Kouka)    8-« Susy” (Nino Malapet)

3-“Alphonsine” (Mountouari)    9-“Nabala to navanda m.” (Taloulou)

4-“Nanite Kadi” (Bitsikou)      10-“Martha”(Gerry Gérard))

5-“Celia” (Bitsikou)             11-“Ngai mobali ya tembe”(Kouka)

6-“Gigi” (Nino Malapet)         12-“Zonga nazongisa nzoto (Kouka)

 

 

Il est prévu dans les tous prochains mois d'autres publications des chansons qui ont fait la gloire des Bantous de la capitale. (www.bassoka.fr)

 

Clément OSSINONDE

           

                                                          

Mayite,par Kosmos et les Bantous

Alphonsine, par Kosmos et les Bantous

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N
Bonsoir Mr clément, c'est Rudy un des fils d'Alfonso, est ce possible que vous m envoyez quelque photo de lui,Merci
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S
<br /> <br /> Merci Messager, Ce que Clément Ossinondé fait pour notre histoire commune mérite toute notre attention et notre adhésion. Mbokamosika doit vivre pour que vive notre culture. Simba Ndaye<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Voici les statistiques des articles publiés par Clément Ossinonde sur les orchestres de Brazzaville:<br /> <br /> <br /> Les Bantous, régard sur le passé: 173 lecteurs.<br /> <br /> <br /> Jacques Loubelo: 125 lecteurs<br /> <br /> <br /> Tanawa, de retour:90 lecteurs.<br /> <br /> <br /> Si on s'en tient à ces chiffres, ces articles ont connu une forte audience auprès des lecteurs en quelques jours seulement. Il en va de même pour plusieurs articles qui sont restés sans<br /> commentaires jusqu'à ce jour mais qui ont été beaucoup consultés.<br /> <br /> <br /> Ceci étant, le problème n'est pas seulement du côtés des congolais de Brazzaville, il est d'ordre général. Nos amis sans distinction de pays réagissent très rarement. il préfèrent les sujets<br /> polémiques. Les sujets de fond comme ceux que notre aîné Clément nous offre restent sans commentaires.<br /> <br /> <br /> Encore un constat, tout le monde préfère la sélection musicale du samedi.Mais combien la commentent? A part Ndaye, et Zéphyrin Kirika.<br /> <br /> <br /> Je voudrais saisir cette occasion pour avertir tous les mbokatiers qu'il sont en train de laisser passer une occasion de rêve. Combien de témoins de notre histoire de la musique consacrent leur<br /> temps à nous édifier sur le passé?<br /> <br /> <br /> Les jeunes regretteront un jour ce que ce blog en train de réaliser actuellement.<br /> <br /> <br /> Chaque chose a un début et une fin.<br /> <br /> <br /> Messager<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Mr YALA, votre question est pertinente. Mais,  je m'en vais vous dire qu'un bon nombre des mélomanes brazzavillois auprès desquels j'avais longtemps effleuré cette question, semblaient me<br /> dire le contraire. Les kinois ne se préoccupent que des orchestres kinois, aussi, le blog , selon leur  l'impression avait entièrement une conotation RDC. ce qui à mon avis n'est pas vrai,<br /> car le MESSAGER , à ce que je sache avait vivement souhaité que je m'implique dans l'information en provenance de Brazza. ce que je fais régulièrement depuis plusieurs mois. Encore que je ne me<br /> limite pas seulement à Brazza, mais sur les deux rives.<br /> <br /> <br /> Pour moi,  je suppose que c'est tout simplement un manque d'angouement des mélomanes brazzavillois sur l'actualité musicale congolaise. La preuve, il y a sur le blog 3 articles destinés aux<br /> artistes de brazzavilles (Bantous, Loubélo et Tanawa) personne de brazzaaville n'est intervu, pour dire quoi que ce soit. Bien au contraire les commentaires sur les Bantous proviennent  des<br /> kinois.<br /> <br /> <br /> C'est dire Mr YALA que votre question à vraiment sa place. Nos amis de Brazzaville doivent faire un petit effort pour participer au dialogue sur ce site  qu'ils connaissent pourtant très<br /> bien.<br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Monsieur OSSINONDE,<br /> <br /> <br /> Que vais je écrire de plus ,puisque mes prédécesseurs ont tout écrit ,mais il ya quand meme quelque chose qui m'étonne,les congolais de brazzaville ne participent presque pas aux débats<br /> sur mboka mosika,cela m'étonne ......<br /> <br /> <br />                 <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Grand merci, Cher Clément, pour toutes ces précisions. Simba Ndaye<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Sur cette photo La Section rythmique des Bantous de la capitale , quelques mois après le départ des guitaristes NEDULE "Papa Noêl et MAMBAU "Jacky" en Juillet 1963<br /> <br /> <br /> de gauche à droite : Alphonse MPASSY "Mermans" (guitare-solo et mi-solo) - Joseph SAMBA "Mascott" (guitare accompagnement) - Gerry Gérard BIYELA (guitare solo) - Alphonse TALOULOU "Alphonso"<br /> (guitarer basse)<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Cher SIMBA NDAYE, à propos de NiNO MALAPET et ESSOUS, je dois vous dire que le bon sens  et l'humilité de Nino Malapet à beaucoup milité à la bonne marche des Bantous. En aucun cas l'on a<br /> assisté à une mésentente ou  une incompréhension entre les deux frères.<br /> <br /> <br /> Pourtant, Nino MALAPET est celui qui a été à l'origine du regroupement des musisiciens brazzavillois qui évoluaient dans les orchestres kinois pour un retour au bercail au sein du groupe Les<br /> Bantous, et présumé chef d'orchestre. Curieusement, le jour venu, NINO MALAPET retracte et décide de continuer à la tête du Rock'A Mambo jusqu'en 1961. Pendant ce temps ESSOUS est resté aux<br /> commandes des Bantous. Quand Nino MALAPET (après la dissolution du Rock-à-mambo en 1961) a décidé de réintégrer Les Bantous, il n'a nullement revendiqué son droit initial, bien au contraire avec<br /> ESSOUS ils son formé un duo fraternel, jusqu'en 1966 année où au cours d'un séjour à Abidjan ESSOUS abandonne l'orchestre pour son périple en France et aux Antilles. Naturellement Nino MALAPET<br /> devient le chef incontesté, jusqu'au retour d'ESSOUS au Congo en 1971 et sans la moindre ambition  d'ESSOUS de récupérer le poste. Le cas ESSOUS -MALAPET se passe de commentaires, un cas<br /> exceptionnel dans la conduite des groupes congolais. Le plus malheureux après la mort d'ESSOUS est sans conteste Nino MALAPET, les deux fromaient UN inséparable. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> Merci Clément de me faire retourner au Congo revivre le temps de ma jeunesse. Oui, il me manque quelque chose. Mon Afrique me manque beaucoup. Kanisa tango tozalaka. La vie est comme le soleil.<br /> Elle ne fait jamais marche-arrière. Dommage!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Cher Clément, merci pour cette sélection des Bantous de la capitale qui montre la richesse de leur répertoire à travers les âges, même personnellement, j'ai une<br /> nette préférence pour la période 1962-1965. Je veux toutefois te poser à nouveau une question à laquelle tu n'as certainement pas eu le temps de répondre il y'a quelques<br /> semaines: comment expliques-tu le fait que les Bantous aient certainement été le seul groupe musical d'envergure, sur les deux rives du Congo, à avoir été dirigé simultanément par deux<br /> musiciens à forte personnalité qu'étaient Jean-Sege Essous et Nino Malapet? Surtout que, comme tu l'as déjà signalé, à la fondation de l'orchestre le 25<br /> août 1959 je crois, Nino se trouvait encore à Kinshasa? En tous les cas, merci pour cette visite de notre passé. En attendant les prochaines publications... Simba Ndaye<br /> <br /> <br /> <br />
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