L’EXEMPLE DE HUGH MASEKELA
L’EXEMPLE DE HUGH MASEKELA
L’article de notre aîné Clément Ossinonde sur Dino Vangu a donné lieu à un échange très instructif entre les différents mbokatiers, louant tous l’initiative de Dino Vangu.
L’idée force qui se dégage de ce débat est que, nos artistes, par égoïsme, n’ont pas préparé la relève. Mais si on prend en compte les usages actuels dans notre société, tout est fait pour dénigrer les anciens : Asila, aza mokolo mingi, etc, etc. A ces usages, il faut ajouter surtout l’insolence des jeunes à l’égard des vieux. Comment voulez-vous que ces derniers se donnent la peine de les encadrer ?
Or, la musique n’a pas d’âge. Hugh Masekela, saxophoniste et premier mari de Myriam Makeba, est entouré maintenant de plusieurs générations des musiciens sud-africains, avec lesquels ils effectuent des tournées mondiales. Dernièrement, ils ont fait vibrer les cœurs de toute l’assistance lors du Festival de Jazz qui a eu lieu au mois de mai à Lugano, en mémoire de Mama Africa, Myriam Makeba.
Lors le l’ouverture de la dernière édition de la Coupe du Monde de Football à Johannesburg, l’une des filles sous son égide a créé la sensation en interprétant merveilleusement "Patapata" de Myriam Makeba.
Hugh Masekala est de la génération de Kallé et Franco. Peut-on imaginer en RDC un musicien de son âge en train de diriger les jeunes artistes à l’Olympia ou au Zénith ? Commençons par réviser totalement nos mentalités avant d’espérer une franche collaboration entre les différentes générations.
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