CONTES DE CHEZ-NOUS (2)
LES CONTES DE CHEZ-NOUS (2)
Chers Mbokatiers,
Hier dans la première partie des contes de chez-nous, je vous disais que le conte nous transmet souvent une certaine sagesse, car le plus souvent le conteur nous tire les oreilles en terminant son récit par une leçon de morale à la manière des fables. Les contes nous aidaient ainsi à grandir ou à devenir mature. Voilà qu’aujourd’hui, je vous propose ce conte et vous invite chacun selon sa compréhension à trouver la morale ou le message que nous transmet la sagesse bantoue. Bonne lecture!
LE MARIÉ MIRACULEUX.
Lisaponge! Ongengenge. Histoire! Congo indépendant.
Il y a avait une fois en Afrique un conte très populaire qui se racontait. Il s’agit du marié miraculeux. Autour d’un feu, le soir au village, se racontent les aventures d’un jeune marié parti pour épouser une très belle fille dans un village lointain. Là, après un mariage somptueux, il prend congé de sa belle-famille et, sa dulcinée au bras, s’engage sur le chemin du retour.
Mais, chemin faisant, commencent à surgir, à chaque détour du sentier emprunté par les heureux mariés, des invités inattendus. Celui-ci récupère «ma» cravate, celui-là «ma» chemise, un autre «mon» pantalon, plus loin encore «mes» chaussures. Tant et si bien que le jeune homme, l’air con, ne peut conserver que son caleçon.
Lisapo onge! Ongengenge. Lisaponge! Ongengenge.
Ainsi se termine le conte.
Quelle morale ou quel message peut-on tirer à la lecture de ce conte?
KIRIKA NKUMU ASSANA ZÉPHYRIN