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Publié par Messager


Cher T.Kanza,
Les droits d´un Auteur commencent dès que l´oeuvre est exécutée dans un contexte lucratif.Mais,toujours à condition que l´oeuvre soit déclarée à la société d´Auteurs.Ceci dit,même dans une séance de répétition où les assistants ont à payer,ou simplement dans une salle où on vendra de la boisson ou autre chose durant la répétition.Pourtant,l´Auteur peut renoncer à ses droits en communiquant son intention à la société d´Auteurs.Les orchestres à leur tour,sont obligés à remplir des feuilles d'exécution distribuées par la société d´Auteurs,sur lesquelles doivent figurer les Titres,Auteurs et aussi le nombre d´autant de fois qu´ils vont jouer les morceaux pendant leurs concerts.Il en est de même pour les musiciens solistes qui vont se produire dans les cafés,restaurants,piano bars etc...C´est ici le cas du direct et c´est le patron de la salle qui paye à la société,selon la capacité de la salle.En ce qui concerne les discothèques,nganda,radios et télévisions,ceux-ci doivent déclarer tout le matériel sonore qu´ils possèdent et remplir aussi les feuilles d'exécution que je venais de mentionner.C´est ici le cas de la reproduction phonographique.Les services de transport qui utilisent les oeuvres musicales ou audiovisuelles sont inclus dans ce paragraphe.Les Éditons et producteurs payent au moment de l´impression des disques et selon le nombre des titres,durée et prix de vente en gros et détail.C´est ça la procédure des Sociétés d´Auteurs et j´espère m´avoir bien expliqué.Merci.  

Crispin-Régis Lukoki

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C
Très cher T.Kanza,je vous expliquais là,la source des droits d´Auteurs pour toutes les  sociétés d´Auteurs du monde.Concernant la Soneca,je suis persuadé qu´elle procède de la même façon.Mais je ne sais pas ce qu´elle fait avec les recettes.Je me souviens encore d´une réunion entre le ministre Paul Mushiete et le comité des élèves du conservatoire dont je faisais partie en 1970.Ce dernier comparait la rentabilité  inmédiate de la Soneca avec celle à très long terme du conservatoire.Cela veut dire que la Soneca est une boîte bien productive.Comme dans toute l´administration du pays,il faut chercher à savoir où vont les recettes de la Soneca,et en plus,comment se fait la répartition.Ici cher Kanza,je ne peux te dire grand chose, si bien que je suis victime de cette situation.Nos musiciens pouvaient recevoir des sommes importantes auprès des autres sociétés,mais comme la Soneca ne respecte pas les droits d´Auteurs de l´étranger,elle ne peut pas exiger ceux de ses membres.Cette pratique était presque générale en Afrique,mais aujourd´hui il y a des pays comme le Cameroun,Sénégal,Angola,Gabon etc...qui ont pris conscience de cette réalité,chose qui bénéficie leurs membres.J´ai l´impression que la Soneca doit être réformée et modernisée afin qu´il puisse rendre un service adéquat à tous les Auteurs du pays.Je suis très surpris cher Kanza,votre curiosité est à admirer et si vous avez d´autres préoccupations sur ce sujet,n´hésitez pas de me le faire savoir.Crispin-Régis        
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T
Cher  Crispin Lukoki,Merci pour vos explications Mais je reste néamoins sur ma faim. En effet, vous m'avez appris que la SONECA ( société des droits d'auteurs  copngolais) récoltait bien les dividendes pour les oeuvres musicales et compositions de nos artistes.. Alors comment se fait-il que nos artistes vivent presque tous dans l'indigence?  Que deviennent ces droits d'auteurs?  Trouver l'erreur !!!Que faire pour que cela change?A bientôtT. KANZA
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