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Publié par Messager

Gouverner sans „alibi“

 

Stigmatiser la gestion des prédécesseurs pour justifier son échec est devenu un classique pour les différents régimes qui se sont succédés au pouvoir en RDC. Ainsi, aux yeux des dirigeants de la 1ère République, c’est le colonialisme et la réebellion qui les ont empêchés de réaliser leurs objectifs . Pour le régime Mobutu, le principal handicap était la «  politicaille » des années ’60-’65. Selon Kabila père et fils, ce sont les 37 ans de la dictature mobutienne qui ne leur ont pas permis de développer la RDC.

Gouverner c’est prévoir dit-on, en cherchant à s’emparer du pouvoir, la moindre des choses serait de concevoir un projet de société capable de corriger les erreurs de ses prédécesseurs.

Prenons l’exemple d’Obama. Il a trouvé un pays (USA) en pleine crise économique, et discrédité par la mauvaise gouvernance de Georges W. Bush. Par son dynamisme, les USA sont en train de se refaire admirablement, sans se lamenter de la gestion Bush, en dehors de la période électorale. Il a redonné confiance à la population en recourant à son imagination et en concoctant un plan de sortie de crise digne d’un visionnaire.

Nos dirigeants feraient mieux de s’inspirer de cet exemple au lieu d’envoyer leurs représentants parader sur les plateaux des télévisions étrangères en arguant que la misère de la population congolaise  est due seulement aux 37 années du régime Mobutu.Quel alibi!

 

Messager

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J
Sans chercher à vous contredire, si Obama a été élu, c’est parce qu’il criait matin et soir sur tous les toits que Bush avait ruiné l’économie du pays et terni l’image des Etats-Unis à l’étranger. Et McCain, toujours selon Obama, représenterait un troisième mandat Bush. Il fallait donc « changer » coûte que coûte… Et encore l’autre jour, dans une interview, Obama a remis ce disque en arguant qu’il a « hérité » de la terrible situation économique. Par ailleurs, les Etats-Unis sont loin d’être sortis de la crise économique. Les chiffres des licenciements et des pertes d’emploi du mois de juin viennent de sortir : ils sont catastrophiques. L’économie ne semble pas avoir encore répondu positivement au plan de relance d’Obama. On craint déjà que cette détérioration économique ne se répercute sur les élections législatives de mi-parcours de 2011 avec une saignée démocrate au Congrès. Les sondages d’opinion sont d’ailleurs inquiétants pour Obama : de 63% d’opinions favorables dont il jouissait il y a seulement 2 semaines, Obama en est aujourd’hui à 55 ou 56% !... En d’autres mots : tout comme les politicailleurs de chez nous, Obama blâme ses prédécesseurs sur tout ce qui ne marche pas sous lui.  
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