EMILE SOKI ET ABUMBA MASIKINI : MEME DESTIN
EMILE SOKI ET JEANOT ABUMBA MASIKINI : MEME DESTIN
Chers Amis et Compatriotes du blog,
Comme l’a bien souligné Messager, le respect que nous devons avoir les uns les autres en informant nos jeunes qui s’intéressent sur l’histoire et culture de notre pays, me pousse à écrire ce qui suit à l’issue de la question posée par notre jeune compatriote sur Emile SOKI.
Avec tout le respect que je dois aux familles des concernés à savoir celles d’Emile, d'Abumba et aux morts, je vous dévoile par cet article les confidences recueillies d’un ancien musicien « une star » de l’époque, qui a élu domicile depuis, dans un des pays de la CE. Cet artiste de renom que je protège l'identité, jadis très proche des frères SOKI s’est confié à nous lors d’un séjour que nous passâmes dans la ville où il réside. Notre causerie s’est portée sur la vielle époque musicale particulièrement la fin tragique de frères SOKI et les succès qu’ils connurent. Après une brève hésitation, il nous (mon épouse fan d’Abeti et moi) fait une révélation dure à croire. Sa révélation in texto : « Au cours d’un voyage au Togo sous le patronage de Manager G.A, Maxime Soki a été conduit auprès de la sœur aînée de ce denier qui était en fait une grande déesse connue de tous pour ses pratiques fétichistes.
Elle est à la base du succès de plusieurs vedettes musicales africaines entre autres Bella Bellow et congolaises. Une de ses prouesses fétichiste nécessitait le sacrifice d’une personne importante de la famille du demandeur (ou demanderesse). Ainsi selon ses allégations, la personne sacrifiée devait sombrer dans la démence durant laquelle, la personne sacrificatrice devait prospérer à tout égard. Maxime a sacrifié le petit Emile ; le petit devait sombrer dans la démence durant ce temps, Maxime devait progresser en affaires (musicale et autres), il enchaîna, même scénario pour Abumba Masikini qui n’était que le frère cadet d’Abeti Masikini, cette dernière a bénéficié aussi de ce même service auprès de sa belle sœur (sœur de G.A son manager et mari), Abumba a sombré aussi dans la démence. Cette situation était irréversible, personne pouvait y rémedier, tout le milieu musical et vedettes musicales étaient au courant de la situation ».
Je me souviens pour ceux qui ont vécu à Kinshasa, Tabu Ley avait tenté d’enrôler Emile Soki dans l’Afrisa durant sa démence, le scandale qu’avait fait Maxime Soki à l’égard de Rochereau sur cette embauche ; il avait déclaré à la télé « je ne veux pas que certains puissent l’exploiter, profiter de la faiblesse mentale de mon frère ». Devant ce tapage médiatique, Emile a été débouté de l’Afrisa. En réalité, voyant Emile Soki sombrer dans la démence, certains musiciens ont voulu lui tendre la main et l’aider à reprendre sa vie normale, cette tentative de Rochereau était mal perçue par ses pairs qui lui conseillèrent de ne pas s’en mêler.
Pour Abumba, une danseuse d’Abeti assistait aux pleurs et à l’incompréhension vécus par son amie la compagne d’Abumba auprès de leur patronne Abeti qui restait insensible aux désagréments causés par la démence de son jeune frère et son musicien de surcroît. Elle luttait seule aidée par ses proches pour faire interner son compagnon malade sans parfois l’assistance de sa sœur aînée. Les proches d’Abeti notamment ses musiciens ne comprenaient pas l’attitude de leur patronne, à savoir, à l’époque de la gloire d’Abeti, Abumba était le plus choyé et le plus mieux payé de musiciens.
L’analyse de cette situation tend à accréditer cette révélation quelques années plus tard.
Notre confident enchaîna « cette pratique fétichiste devait se terminer par la mort de deux personnes concernées dans la même période, la personne atteinte de la démence devait mourir la première suivit par la personne demanderesse, tel était le pacte signé » Nous eûmes à vérifier cet état de fait, tout se concorde parfaitement.
Devant cette réalité enchaîna t-il, « nous avons sensibilisé tous les musiciens congolais de cette dérive, du danger que nous courâmes pour le succès en sacrifiant la vie de nos proches, ainsi nous alertâmes les frères MUBIALA du danger qu’ils couraient en restant sous le management de G.A. Nous leur conseillâmes de se séparer l’un devait continuer avec Victoria étant le fondateur et l’autre son jeune frère devait regagner Viva, car leur manager est un féru de cette pratique, tout le milieu musical congolais est au courant et n’en veut plus ».
Sur le champ, je ne réalisai pas la portée de cette confidence, mais avec le temps, je me suis rendu compte de la bêtise humaine ainsi que tous les efforts occultes déployés pour rester au top du succès. Depuis cette révélation, chers amis et compatriotes du blog, j’ai du mal à auditionner les chansons de Bella Bella et celles d’Abeti, et de conclure « la vérité telle est la vérité, finit toujours par triompher dit-on ».
YA MOTI