Paul Mizele, un grand artiste musicien méconnu
Paul Mizel, un grand artiste musicien méconnu
Paul Mizel fait partie des artistes méconnus de la musique congolaise moderne. Nous parions que la majorité des jeunes qui nous lisent à travers mbokamosika n’a jamais entendu parler de lui. Fidèle à notre vision qui consiste à présenter au mélomanes tous ceux qui ont contribué à l’essor de notre musique, nous voudrions nous attarder aujourd’hui sur celui qui a vécu dans l’ombre de Rochereau et Nico, nous avons cité Paul Mizele. Certaines sources avancent même qu’à l’instar de Sangana, Paul Mizele est parmi ceux qui avaient énormément fourni Rochereau en chansons.
Les recherches menées ont révélé que Paul Mizele, malgré sa longue carrière qui débute au début des années 1960 dans l’orchestre Jazz Africain aux côtés d’Edo Clary, Lola Checain ; qui s’est poursuivie respectivement dans l’African Fiesta en 1964 où il sera avec Rochereau au chant; dans l’African Fiesta Sukisa en 1967 où il avait évolué aux côtés de Dionga Apôtre, Vigny, Sangana, Chantal;au sein de l'African Soul en 1968/69;dans GO Malebo en 1970; dans Bisengo de Madiata en 1972, n’aura enregistré que trois oeuvres connues. Une maigre moisson pour un compositeur de la classe de Mizele. Ce qui accrédite la thèse avancée plus haut.
Dans l’African-Fiesta pourtant, Paul Mizele avait signé en 1964 une oeuvre pathétique ,« Pablito », dans laquelle il exprimait son chagrin après que Pamelo Mounka, comme les autres musiciens d’origine congolaise de Brazzaville, eut été renvoyé par Moïse Tshombe, alors premier ministre. A travers cette chanson , le public habitué à la voix de Rochereau a découvert une voix mélancolique de Mizele réclamant le retour de Pablito(Pamelo Mounka) à Léopoldville.
Après cette composition réalisée au sein de l’African Fiesta, Paul Mizele s’était aussi signalé en 1967 dans l’orchestre African Fiesta Sukisa à travers « Saouda » et « Marie Pauline » .
Messager
1.PABLITO, par Mizele & L'African Fiesta
2.SAOUDA, par Mizele & L'African Fiesta sukisa