Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Messager

 Nous avons reçu beaucoup de dépêches annonçant le décès du général Budjamabe quelques jours seulement après qu'une de ses filles nous ait alerté sur la déteriotaion de son état de santé en Afrique du Sud.





Hits : 142

Le général Félix Mbuza Mabe Nkumu Embanze n’est plus. Il est décédé la nuit dernière à Johannesbourg en Afrique du Sud, des suites d’une longue maladie. A sa mort, il était commandant de la base de Kitona, dans la province du Bas Congo, rapporte radiookapi.net

Feu Mbuza Mabe Nkumu Embanze, commandant de la base militaire de Kitona

Originaire du district de la Mongala en province de l’Equateur, Félix Mbuza Mabe était diplômé en criminologie de l’école royale militaire d’Anvers en Belgique. Cet officier des forces armées zaïroises sous le régime Mobutu fut d’abord instructeur puis commandant à l’école de formation des commandos de Kotakoli.

Il deviendra successivement officier de la garde rapprochée du Président Mobutu, commandant de la 41è brigade commando de choc de Kisangani et commandant de la Région militaire de Matadi dans le Bas-Zaïre. Il se rapprochera de Laurent Désiré Kabila qui le nomme le 4 septembre 1999 commandant de la 6e région militaire couvrant le Kasaï Occidental et le Bandundu. De ce fait, il lui sera conféré le grade de Général de brigade. Le 24 février 2002, Budja Mabe est nommé commandant de la 8è région militaire au Sud Kivu. Il remplace le 10 mars 2004 et provisoirement, le commandant Prospère Nabyolwa et confirme sa notoriété d’un grand combattant lors de la prise de Bukavu par les éléments de Laurent Nkunda et Mutebutsi entre le 26 mai et le 8 juin 2004. Jusqu’à sa mort, Félix Mbuza Mabe Nkumu Embanze exerçait les fonctions de commandant de la base militaire de Kitona, poste qu’il occupe depuis le 7 juillet 2005. Il était âgé de 65 ans.

Copyright Radio Okapi







Le général Mbuza Mabe est décédé.
C'est la nouvelle qui défraie l'actualité.
En avril 2009, l'opinion publique avait été informée que l'intéressé était mal en point au Centre Médical de Kinshasa où il se trouvait interné.
Les ennuis de santé du général avaient commencé en 2008 au Katanga où il avait en charge la Base militaire de Kamina. Ayant rejoint précipitamment Kinshasa pour des soins appropriés, Mbuza Mabe avait à l’époque été soigné dans une clinique spécialisée en médecine chinoise. Évacué en Afrique, le destin en a décidé autrement.
Descendant de la lignée des farouches guerriers Yambata, province de l'Équateur, le Général Mbuza Mabe a été surnommé "l'homme de Bukavu".
Voici le témoignage fait de lui par le journaliste Mwissa Camus

Depuis les événements de Bukavu et la bataille de Kamanyola qui rappellent étrangement les guerres livrées par l'armée zaïroise il y a près de trois décennies, pour libérer la ville de Bukavu de l'occupation des mercenaires de Schramme et reconquérir la plaine de Kamanyola des hordes mulélistes, il y a toujours eu le nom d'un officier qui s'y est couvert de gloire au péril de sa vie ! En voici un : le général Mbuza Mabe, "l'homme de Bukavu", ou la personnification de la tradition guerrière du peuple Budja !

Le lundi 12 juillet 2004

EPUIS les événements de Bukavu et la bataille de Kamanyola qui rappellent étrangement les guerres livrées par l'armée zaïroise il y a près de trois décennies, pour libérer la ville de Bukavu de l'occupation des mercenaires de Schramme et reconquérir la plaine de Kamanyola des hordes mulélistes, il y a toujours eu le nom d'un officier qui s'y est couvert de gloire au péril de sa vie !

Hier à Bukavu et Kamanyola, les généraux Mulamba et Mahele, et aujourd'hui le général Félix Mbuza Mabe Nkumu Embanze.

Le Général Mbuza Mabe - 46.2 ko
Le Général Mbuza Mabe

À 60 ans révolus, le général Mbuza Mabe descend de la lignée des farouches guerriers Yambata du territoire de Bumba, ces peuplades dont Stanley a eu maille à partir pour les subjuguer au cours de son épopée partie de Zanzibar le 17 novembre 1874 ! Ce dernier, malgré une caravane armée de 29 fusils rayés, 32 fusils à percussion, 2 carabines Winchester et 2 mitrailleuses à double canon, ne vint que très difficilement à bout des intrépides Yambata armés seulement de lances, arcs et flèches.

La légende guerrière des Budjas était ainsi établie, respectée plus tard par les officiers belges de la Force Publique et perpétuée dans l'Armée congolaise. Les colonels De Decker et Brebonne, les premiers formateurs des régiments commandos à Matadi et Kotakoli ne tardèrent pas à épingler les officiers budjas Bumba, Mahele, Mbuza Mabe... qui devaient compléter plus tard leur formation dans le corps des parachutistes.

Le général Mbuza Mabe parvint à s'évader de nuit au moment de l'attaque des Rwandais de James Kahabare, pour rejoindre Matadi à pied à 150 Km de là, à travers les marais et les futaies. Déguisé en commerçant juché au-dessus de sacs de manioc, il parvint à gagner Kinshasa.

C'est ainsi que Mbuza Mabe, intégré dans la garde rapprochée de Mobutu, commandée par le général Mahele, aura l'occasion de suivre la formation des TEM (Techniciens d'Etat-Major) et d'obtenir son brevet de parachutiste (saut en mer avec Mobutu) en Israël.

Et lorsqu'à la fin du régime Mobutu, l'armée zaïroise fut emmenée en captivité à Kitona, le général Mbuza Mabe parvint à s'évader de nuit au moment de l'attaque des Rwandais de James Kahabare, pour rejoindre Matadi à pied à 150 Km de là, à travers les marais et les futaies. À Matadi, avec la complicité de quelques hommes d'affaires nationalistes, et déguisé en commerçant juché au-dessus de sacs de manioc, il parvint à gagner Kinshasa et alla se présenter tout droit aux nouvelles forces de sécurité kabilistes.

Le contact avec Laurent - Désiré Kabila fut rapidement établi et le général, félicité par le Président de la République, retrouvera le commandement à Kitona d'abord, à Kananga ensuite, et enfin à Bukavu où il est chargé de préparer le verrouillage de la frontière qui jouxte le Rwanda, quoique une certaine opinion ait cru qualifier cette mutation comme un piège pour l'envoyer à une mort certaine !

Avec ces nouvelles batailles mémorables de Bukavu et Kamanyola, le général Félix Mbuza Mabe vient d'entrer ainsi vivant dans le panthéon de ces glorieux soldats qui n'ont pas hésité à verser leur sang pour que vive la Patrie, dans ce qu'elle a de plus noble, l'Unité de la Nation congolaise !

Muissa-Camus

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
J'ai déja dit pécedemment que les pensées de hommes ne sont pas les pensées de Dieu.Mais, Dieu est au ciel(Partout)et nous,les humains sur terre.Ce que nous lions sur terre, Dieu le lie au ciel.<br /> Alors, j'ai décidé que justice doit être rendue au General BUDJAMABE sur terre.JE VAIS PORTER PLAINTE CONTRE L'HOPITAL MILITAIRE POUR NON ASSISTANCE DE PERSONNE EN DANGER.Cet hopital pourra ainsi nous dévoiler tout ce complot autour de la mort de mon père
Répondre
M
C'est bien de rendre honneur et de promouvoir, à titre posthume, le général Budjamabe (Parce qu'il le vaut bien), mais c'aurait été mieux de le faire de son vivant.La bataille de Bukavu est fini depuis plus de 4 ans.Toutes ces autorités venues lui rendre un dernier hommage, où étaient-elles pendant que nous cherchions des interventions pour re-admettre mon père à l'hopital sensé s'occuper de lui(j'avais pourtant diffusé sur le net un message qui était lu par tous).Il y a un adage qui dit que:" LE CRIME PARFAIT N'EXISTE PAS"Souvenez-vous de lui comme d'un grand soldat, d'un bon père de famille qui chérissait ces enfants et d'un homme humble.Je remercie toutes les toutes les personnes qui ont sincèrement compaties avec nous directemment ou indirectemet.Que Dieu vous bénisse
Répondre
M
C'est bien de rendre honneur et de promouvoir, à titre posthume, le général Budjamabe (Parce qu'il le vaut bien), mais c'aurait été mieux de le faire de son vivant.La bataille de Bukavu est fini depuis plus de 4 ans.Toutes ces autorités venues lui rendre un dernier hommage, où étaient-elles pendant que nous cherchions des interventions pour re-admettre mon père à l'hopital sensé s'occuper de lui(j'avais pourtant diffusé sur le net un message qui était lu par tous).Il y a un adage qui dit que:" LE CRIME PARFAIT N'EXISTE PAS"<br /> Souvenez-vous de lui comme d'un grand soldat, d'un bon père de famille qui chérissait ces enfants et d'un homme humble.<br /> Je remercie toutes les toutes les personnes qui ont sincèrement compaties avec nous directemment ou indirectemet.Que Dieu vous bénisse
Répondre
M
Européen et plus précisément français,  j’étais marié à l’une des filles du Général Budja Mabé, et en suis séparé et divorcé depuis maintenant 4 ans. Sa fille m’a donné un adorable garçon de 4 ans ½ aujourd’hui, qui fait tout mon bonheur.<br /> Au moment de ma séparation avec mon épouse, je me souviens d’un entretien téléphonique que j’ai eu avec le Général, à propos de certaines pratiques coutumières qui étaient prétextées et réclamées bien après le mariage par mon ex-épouse.<br /> J’ai en mémoire principalement un entretien très ouvert que j’ai pu avoir avec ce haut fonctionnaire d’état, qui m’a laissé l’impression  et le souvenir d’une personne très intelligente, pragmatique, réaliste et surtout très honnête dans sa manière de voir et remettre mes rapports avec sa fille dans son contexte. <br /> Mon plus grand regret, à l’annonce de la triste nouvelle de son décès, a été de n’avoir jamais eu l’occasion de le rencontrer, ayant eu le profond sentiment de comprendre et d’avoir été compris. Par la même circonstance, je regrette également que mon fils n’aura jamais l’occasion de faire sa connaissance.<br /> J’adresse mes plus sincères condoléances à toute la famille ; son épouse, ses fils et filles, qui ont du connaître en cet homme un personnage d’exception.
Répondre
A
MES CONDELEANCES A LA FAMILLE BUDJAMABE,QUE DIEU VOUS BENISSE...DE LA PART DES BILENGE YA MUIDA-ITALIE                                                   SHALOOM!!!
Répondre