La RDC sera vraisemblablement la 1ère victime africaine d’Obama
La RDC sera vraisemblablement la 1ère victime
africaine d’Obama
Après l’euphorie et les espoirs déclenchés par l’élection historique de Barck Obama, l’heure est venue de regarder la réalité en face. Finies les promesses électorales. Le Président élu des USA a déjà été « brieffé » par les services secrets américains et par l’actuel locataire de la Maison Blanche, Georges W. Bush. Il a nécessairement pris connaissance où se situent les intérêts américains an Afrique et quels sont ses zones d’influences. Malheureusement pour la RDC, les pays qui soutiennent les rebelles de Laurent Nkunda font partie des enfants chéris des américains.
Si on se réfère aux tergiversations actuelles de l’ONU qui n’arrive pas à renforcer les troupes de la MONUC en RDC, on voit se profiler la main américaine. Il est dès lors à craindre que le début du mandat de Barack Obama soit marqué par une prise de position défavorable à la RDC dans le conflit qui l’oppose au bloc soutenu les Anglo saxons.
Le malheur n’arrivant jamais seul, le régime de Kinshasa ne peut compter sur l’Occident qui ne lui pardonne pas les accords signés avec la Chine. Raison principale du refus d’envoi des troupes européennes pour venir au secours de Kabila.
Ceci étant, l’arrivée de Barack Obama risque d’être fatale pour Kabila dans la mesure où la RDC avec un président sans charisme et sans soutien populaire, sera en face des pays (Rwanda, Ouganda) ayant des leaders affirmés. Et qui soutiennent une rébellion avec un leader.
Le souhait de nous tous est que notre pays puisse écraser la rébellion de Laurent Nkunda. Mais force est de souligner qu’il est difficile à un pays sans leader de gagner une guerre. Une équation à deux inconnues se pose actuellement pour la RDC : se doter d’un véritable leader et combattre la rébellion. Un exercice difficile qui risque d’aboutir à l’installation d’un autre pion à l’image de Kabila, favorable aux intérêts des Rwandais et qui finira par être vomi par la population.
La balle est dans le camp des politiciens congolais pour imaginer un scénario à la fois subtil et profitable à long terme aux intérêts du pays. Sinon nous allons revenir à la case départ.
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