Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Messager

 Les grands voleurs kinois. L'adjectif "grand" se justifie dans la mesure où il s'agit de grands voleurs connus depuis 1960 à Kinshasa. Sans tenir compte des milliers de petits voleurs de "poule" ou de "mimbata" dont les procès s'arrêtent souvent au niveau  des chefs de quartier ou des tribunaux de paix .
 En effet, depuis 1960 à nos jours, la saga de grands voleurs à Kinshasa  a tourné autour du fameux ANGWALIMA, et de la bande à "Wallace" de triste mémoire.
ANGWALIMA
C'est le voleur qualifié ou le cambrioleur qui a le plus défrayé les chroniques durant les années 1960 à Kinshasa, voire à travers toute la RDC. Tout Kinshasa connaissait les prouesses du redoutable voleur Angwalima. La prese en parlait. Il était devenu le client de la prison centrale de Makala, d'où il s'évadait souvent, avant de reprendre de plus belle son activité (vol). Ses victimes se recrutaient parmi la nouvelle classe  aisée habitant Kalina (Gombe). Certaines rumeurs laissaient entendre qu'il aurait même réussi à voler plusieurs fois à la résidence de l'ancien président Kasa-Vubu.
 Angwalima personnalisait tellement le vol au point où, à une certaine époque, son nom signifiait un voleur. Comme de coutume dans la société africaine, l'opinion associait ses exploits à un certains pouvoirs maléfiques.
LA BANDE À "WALLACE"
 Après Angwalima dont a oublié les conditions de sa disparition, le groupe de voleurs qui s'est fait remarquer à Kinshasa entre les années 1970 et 1980 est la bande à "Wallace".
 Angwalima était un voleur au sens pénal du terme. C'est-à-dire qu'il dérobait des objets ou des biens à l'insu de leurs propriétaires. Par contre, les "Wallace", Bouddha, Balomona(Django),Kulukangala, Jean Université, Apach, etc, etc, étaient des voleurs à main armée. Ils extorquaient , au besoin  tuaient leurs victimes. Leurs zones d'opération étaient les quartiers périphériques de Kinshasa. Leurs cibles : la classe moyenne (commerçants et fonctionnaires).
 Leur modus operandi était plus ou moins sophistiqué et adapté à l'évolution de la société congolaise. Ils se renseignaient et effectuaient des repérages avant toute opération, menée souvent la nuit, à l'aide des armes louées auprès de certains soldats inconscients en mal d'argent. Ils se déplaçaient à bord des véhicules personnels ou des taxis extorqués, qu'ils abandonnaient après leurs forfaits .
 Leur procès avait démontré qu'ils (surtout Wallace) étaient  de grands communicateurs. Si on retrouvait le film de leurs audiences, on pourrait en tirer une très bonne fiction.

Messager
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Pour votre information :ANGWALIMA est mort pauvre dans un village à côté de LUZUMU. Je l'ai rencontré et parler avec lui pendant deux ans. Il marchait difficilement, parce que ses tendons étaient coupés. Ses biens confisqués par Kengo wa Dondo selon ses dires. Ma joie était très grande lors de notre 1ere rencontre" namoni ANGWALIMA".<br /> Basile MBIYAVANGA
Répondre
M
Pourriez-vous nous en dire plus cher compatriote.
B
Vers les années 90,avec la vague démocratique déferlant à travers l'Afrique,en général ,et en R.D.C.en particulier,apparaît une forme de banditisme urbain appelé "Kuluna":Une bande de malfaiteurs opérant la nuit,parfois même le jour.Ils s'attaquent aux paisibles citoyens noctambules ou en s'introduisant dans les maisons de particuliers..Les Kuluna se battent aussi entre eux,lors des affrontements frontaux,en bagarres rangées..L'utilisation de la machette revêt d'une importance particulière..
Répondre
J
Comment peut-on aujourd'hui à Kinshasa, 48 ans parès l'indépendance et la pléthore de cadres de sécurité dont on dispose continuer que Kinshasa est devenue dangereux, alors qu'à peine sortie de l'indépendance, le Congo avec ses deux universitaires, a su gérer des situations hautement plus préoccupants, comme l'affaire Angwalima et Ngabidila? Est-ce parce que les congolais d'aujourd'hui sont dépassés - incapables de mettre à contribution leur intelligence, fait que gustige Franco dans sa lettre au DG : "Ebele ya bato babwaka babiki, baweli mosala ya kicommerçant". Quand est-ce qu'on va réhabiliter le "BIC", la réflexion au lieu de regler au coup par coup les problèmes du Congo?Un des ministres-Missionnaire qu'a eu le Congo reste à mes yeux Justin marie Bomboko. ses passages au ministères des affaires étrangères entre 1960 -1963, puis 1963-1964, ont permis à ce serviteur de l'état de mettre à contribution sa force d'analyse pour apporter des réponses adaptés aux problèmes des congolais. Franco et Longomba à travers la Chanson Justin Bomboko (1962) racontent mieux que les journalistes la force de persuasion de Bomboko, alors que le pays qui fait face à unemembre du Groupe de Binza, une sorte de groupe d'études et de stratégie qui a d'ailleurs aidé Mobutu à prendre le pouvoir."Avec le général Mobutu, MM. Nendaka, Kandolo, Ndele et Bomboko composent le groupe de Binza, appelé aussi « Binza Boys » par les Américains et « gouvernement de Binza » par les Égyptiens".L'efficacité ministériel de Bomboko s'explique donc par la qualité de son Groupe de Binza. Mobutu est militaire et spécialiste de la sécurité, Nendaka dispose des réseaux de renseignement à l'Est, Kandolo est un technocrate tout comme Ndele un spécialiste des finances. Grâce à cette polyvalence et aux analyse de ce groupe, que reconnaissait d'ailleurs les américains, le passage de Bomboko à la justice sera couronné d'un autre succès rétentissant.En 1963, le premier ministre Cyrille Adoula nomme Justin Bomboko à la justice, avec pour mission d'en finir avec Angwalima et un autre criminel Ngabidila. Six mois après, le sort de Angwalima était scellé. L'armée et la police ont travaillé ensemble, mutualisé leur moyen grâce à la médiation de Mobutu, la justice où trône Bomboko lui même, avec un procès hors-norme va mettre hors d'état de nuire le sieur Angwalima pour longtemps, avec une condamnation à perpétuité au bagne de Luzumu. Le verdict repercuté à travers les médias (radio, journaux et musiques) suffira pour dissouader tous ceux qui pouvait rêver d'un destin à la Angwalima.Bomboko et le groupe de Binza ont mis un terme aux aventures d'Angwalima (qui était Mbuza), aucun texte (jusqu'à aujourd'hui ne le mentionne. Heureusement la musique de Franco et d'autres Sosoliso nous le rappellent et des cmmentateurs ,c omme nous pouvons nous y appuyer pour expliquer à la nouvelle génération.Qui va en finir avec les autres délinquants qui terroirisent aujourd'hui les paisibles kinois?...sûrement pas tous ceux qui sont "jétés" à longueur des chansons.Mwan'a Mangembo
Répondre
J
Un souvenir de la bande à BoudhaIl faut reconnaître une chose à la police et aux services de sécurité de Mobutu, leur efficacité. En effet, que ce soit face à de simples délinquants ou à des bandits de grands chemins, la Brigade de sécurité et de recherche (BSRS) de la deuxième république a démontré qu'elle avait du répondant. Quant au châtiment infligé par la justice, il était si dissouasif que très peu de ces voleurs récidivaient, s'ils n'étaient pas enfermé à vie, comme Angwalima à Luzumu, les Bana US à Ekafela ou la bande à Ndombasi Nkodia "Boudha" complètement éliminé du circuit à la fin des années 70. Si on peut regretter les dérives du bagne d'Ekafela, nul ne peut contester aujourd'hui les résultats obtenus. On peut presque regretter la BSRS alors qu'aujourd'hui Kinshasa est dvenue l'une des villes les plus crimogènes du continent.lBana USLes bans US étaient membres d'une bande de jeunes délinquants de Kintambo. Ils sont à classer dans le groupe des "éboulementaires". provocateurs, délinquants sexuels et racketteurs, ils avaient installé un régime de terreur à Kintambo et Bandal. Ils s'en prenaient souvent à des jeunes filles. Dans les années 69/70, ils vont franchir un palier et commencer à s'attaquer aux paisibles travailleurs de la Chanic et Utexco, les délestant de leur paie.la BSRS contre Bana USAu début des années 70, après avoir embrigadés les "Grands Yankés" dans la JMPR, les services de Mobutu vont lancer un programme d'éradication de la délinquance avec le conours du Père Joseph de Laat - Père Buffalo. Les brigades équipés de Voitures américaines Nova, entraînées par des équipes américaines, ne mettront que trois mois pour mettre sous les verrous les Nsingi, Mwamba, Envropa ou Nyembess des Bana US. Condamné au bagne d'Ekafela, ils seront présentés au public au stade du 20 mai, avant d'y être envoyés. Ekafela, est un bagne situé à quelques 1600km de Kinshasa dans la province de l'Equateur. Pratiquement aucun d'entre eux n'en reviendra. Grâce à cette campagne, Kinshasa va connaîtra une période de calme d'au moins 6 ans, avant l'apparition de bandits armés de la bande à Walace, Boudha ou Bamolona.La BSRS et la bande  à BoudhaC'est dans la deuxième partie de la décénie 70 (1976/1977) que sont apparus les Wallace et Boudha. le grand public les découvre lors d'un procès public, retransmis en direct à la télévison. Le destin m'a permis de les cotoyer dès les années 76/77. dans le groupe de ces voleurs, on comptait deux jeunes du Camp Utexco nés dans les années 54/59: Nico le chauffeur et Vicky, un excellent footballeur qui avait mal tourné. J'ai personnellement connu Vicky qui était "un grand frère de  quartier", ainsi que ses acolytes Nkodia Ndombasi Boudha et Ness à Qui il m'a présenté. Surnomé Mobutu, Vicky à l'instar de Boudha était très intelligent. Lecteur des romans policiers, Vicky Mobutu et Ness sont les stratèges de la bande, alors que Boudha qui avait des entrées en "haut" ramenait les marchés. A ce noyau se joignait pour les coups, quelques gros bras ou artilleurs.  Cette bande voulait prendre aux riches pour donner aux pauvres, comme des Robins de Bois modernes. Chaque soir dans les quartiers où ils s'installaient, c'était la fête. Très maboko pete, ils payaient les minervales des jeunes du quartier, les frais d'hopitaux pour les enfants malades, des enterrements aux familles démunis du camp Luka, leur zone de replis.Sinon, ils flambaient dans les boîtes de Bandal, Matete ou à l'hotel Okapi. On notera particulièrement que Vicky et Ness paraissaient bien éduqués.Toujours bien sapés, ils ressemblaient plus à des fils de riches, en tout cas, si Ness en était un - c'est comme çà qu'on m'avait présentés au début. Mais petit à petit, la vérité sur cette bande a commencé à pointer du nez et on a commencé à comprendre qu'on était presque eront à défendre à leurs filles ou garçons de les fréquenter. C'était le début de la fin.Lâché par les habitants de leurs quartiers de replis, la bande à Boudha va devenir une proie facile pour les BSRS. Boudha sera d'ailleurs l'un des premiers à être arrêté, alors qu'il était en compagnie de sa copine Georgine quelque part à Matete. Le reste de la bande va tomber aussi comme un fruit mûr. Vicky Mobutu, la barakaJe me souviens d'un de ces bandits qu'on avait retrouvé un matin baignant dans son sang au bord de la rivière Makelele. Il était avec Ness, dans la garde rapprochée de Vicky.<br /> Un souvenir de la bande à BoudhaIl faut reconnaître une chose à police et aux services de sécurité de Mobutu, leur efficacité. En effet, que ce soit face à de simples délinquants ou a des bandits de grands chemins, la Brigade de sécurité et de recherche 5BSRS) de la deuxième république a démontré qu'elle avait du répondant. Quant au châtiment infligé par la justice, elle était si dissouasive que très peu de ces voleurs récidivaient, s'ils n'étaient pas enfermé à vie, comme Angwalima à Luzumu, les Bana US à Ekafela ou la bande à Ndombasi Nkodia complètement éliminé du circuit à la fin des années 80. Si on peut regretter les dérives du bagne d'Ekafela, nul ne peut contester aujourd'hui les résultats obtenus. On peut presuqe regretter la BSRS alors qu'aujhourd'hui Kinshasa est dvenue l'une des villes les plus crimogènes du continent.laBSRS met fin à laterreur des Ban USLes bana Us, étaient une bande de jeunes délinquants de KIntambo. Ils sont à classer dans le groupe des "éboulementaires". provocateurs, délinquants sexuels et racketteurs, ils avaient installé un régime de terreur à Kintambo et Bandal. Ils s'en prenaient souvent à des jeunes filles. Dans les années 69/70, ils vont franchir un palier et commencer à s'attaquer aux paisibles travaillers de la Chanic et Utexco. Beaucoup d'entre eux ont ainsi été délesté de leur paie à cause de ces inciviques. Au début des années 70, après avoir embrigadés les "Grands Yankés" dans la JMPR, les services de Mobutu vont lancer un programme d'éradication de la délinquance avec le conours du Père Joseph de Laat - Père Buffalo. Les brigades équipés de Voitures américaines Nova, entraînées par des équipes américaines, ne mettront que trois mois pour mettre sous les verrous les Nsingi, Mwamba, Envropa ou Nyembess des Bana US. Condamné au bagne d'Ekafela, ils seront présentés au public au stade du 20 mai, avant d'y être envoyés. Ekafela, est un bagne situé à quelques 1600km de Kinshasa dans la province de l'Equateur. Pratiquement aucun d'entre eux n'en reviendra. Grâce à cette campagne, Kinshasa va connaîtra une période de calme d'au moins 6 ans, avant l'apparition de bandits armés de la bande à Walace, Boudha ou Bamolona.La BSRS et la bande  à BoudhaC'est en toute fin des années 70 (1976/1977) que sont apparus les Wallace et Boudha. le grand public les découvre lors d'un procès public, retransmis en direct à la télévison. Mais le destin m'a permis de les cotoyer dès les années 76/77. dans le groupe de ce voleur, on comptait deux jeunes du Camp Utexco : Nico le chauffeur et Vicky, un excellent footballeur qui avait mal tourné. J'ai personnellement connu Vicky qui était "un grand frère de  quartier", ainsi que ses acolytes Nkodia Ndombasi Boudha et Ness à Qui ilm'a présenté. Surnomé Mobutu, Vicky à l'instar de Boudha était très intelligent. Lecteur des romans policiers Vicky Mobutu et Ness sont les stratèges de la bande, alors que Boudha qui avait des entrées en "haut" ramenait les marchés. A ce noyau se joignait pour les coups, quelques gros bras ou artilleurs.  Cette bande voulait prendre aux riches pour donner aux pauvres, comme des Robins de Bois modernes. Chaque soir dans les quartiers où ils s'installaient, c'était la fête. Très maboko pete, ils payaient les minervales des jeunes du quartier, les frais d'hopitaux pour les enfants malades, des enterrements aux familles démunis du camp Luka, leur zone de replis.Sinon, ils flambaient dans les boîtes de Bandal, Matete ou à l'hotelOkapi. On notera particulièrement que Vicky et Ness paraissaient bien éduqués.Toujours bien sapés, ils ressemblaient plus à des fils de riches, en tout cas, si Ness en était un - c'est comme çà qu'on m'avait présentés au début. Mais petit à petit, la vérité sur cette bande a commencé à pointer du nez et on a commencé à comprendre qu'on était presque eront à défendre à leurs filles ou garçons de les fréquenter. C'était le début de la fin. Lâché par les habitants de leurs quartiers de replis, la bande à Boudha va devenir nune proie facile pour les BSRS. Boudha sera d'ailleurs l'un des premiers à être arreté, alors qu'il était en compagnie de sa copine Georgine quelque part à Matete. Le reste de la bande va tomber aussi comme un fruit mûr. Vicky Mobutu, la BarakaAlors que les BSRS mettaient la main sur chaque membre de la bande àBoudha, un seul leur échappera Vicky Mobutu. Aussi redoutable et dangereux que Boudha lui même, dont il était le stratège.En effet, pendant qu'il était recherché pour vols aggravé avec arme à feu, celui-ci s'arrangera pour être interpellé pour vol à la tire "deux doigts". Incarcéré à la prison de Makala,  C'est donc derrière les murs de la prison Vicky Mobutu se cachera pendant que se déroulait le procès de ses amis fin 1979. Un procès spectaculaire retransmis en direct à la télévision qui sonnera le glas de ce groupe. Sa garde rapprochée aura moins de chance. Je me souviens d'un de ces bandits qu'on avait retrouvé un matin baignant dans son sang au bord de la rivière Makelele. Un autre membre de la bande, Ness, stratège de la bande et amoureux des armes à feu, sera interpellé après des échanges de coup de feux. Ila sortira avec des jambes brisés Un seul échappera à la raffle, Vicky Mobutu.La justice pour châtier les criminelsTrente ans après, on peut encore mesurer les vertus de ces procès autant pour la qualité des avocats, le ministère public voire de ces prévenus. je me souviens encore des mémorables passes d'armes verbales entre le ministère public et Boudha "Nkodia Ndombasi". ce dernier suscitera mêmela sympathie du public. Dans les jouirs qui suivront ce procès, le public était partagé entre le sympathique Boudha, qui repétait sans cesse qu'il n'était pas un assassin et la brute Walace, incapacble d'expliquer ses actes.Encore une fois, par l'exemplarité des verdicts, Kinshasa redeviendra une ville sûre. Que sont-ils devenus ce volmuntuCondamné à perpétuité Boudha réussira à s'échapper et trouver refuge à Brazzaville. Il sera abattu quelques mois après par une brigade conjointe zairo-congolaise en 1980.  Vicky Mobutu, le rescapé de la bande, réussira avec une fausse identité à échapper à la police.Il trouvera la mort dans un petit village du bandundu, où les villageois le battront à mort pour vol de chèvres.Nico, le plus jeune de la bande serait mort à Ekafela.Une légende prête à la bande de Boudha, des biens immobiliers acquis notamment à Binza et Macampagne grâce au butin de leurs hold up (la paie des professeurs d'université de l'IPN et du campus de Kinshasa).<br /> Un seul échappera à la raffle, Vicky Mobutu. En effet, pendant qu'il était recherché pour vols aggravé avec arme à feu, celui-ci s'arrangera pour être interpellé pour vol à la tire "deux doigts". Incarcéré à la prison de Makala,  C'est donc derrière les murs de la prison Vicky Mobutu se cachera pendant que se déroulait le procès de ses amis fin 1979. Un procès spectaculaire retransmis en direct àla télévision qui sonnera le glas de ce groupe.La justice pour châtier les criminelsTrente ans après, on peut encore mesurer les vertus de ces procès autant pour la qualité des avocats, le ministère public voire de ces prévenus. je me souviens encore des mémorables passes d'armes verbales entre le ministère public et Boudha "Nkodia Ndombasi". ce dernier suscitera mêmela sympathie du public. Dans les jouirs qui suivront ce procès, le public était partagé entre le sympathique Boudha, qui repétait sans cesse qu'il n'était pas un assassin et la brute Walace, incapacble d'expliquer ses actes.Encore une fois, par l'exemplarité des verdicts, Kinshasa redeviendra une ville sûre. Que sont-ils devenus ce volmuntuCondamné à perpétuité Boudha réussira à s'échapper et trouver refuge à Brazzaville. Il sera abattu quelques mois après par une brigade conjointe zairo-congolaise en 1980.  Vicky Mobutu, le rescapé de la bande, réussira avec une fausse identité à échapper à la police.Il trouvera la mort dans un petit village du bandundu, où les villageois le battront à mort pour vol de chèvres.Nico, le plus jeune de la bande serait mort à Ekafela.Une légende prête à la bande de Boudha, des biens immobiliers acquis notamment à Binza et Macampagne grâce au butin de leurs hold up (la paie des professeurs d'université de l'IPN et du campus de Kinshasa).
Répondre
J
Un souvenir de la bande à BoudhaIl faut reconnaître une chose à police et aux services de sécurité de Mobutu, leur efficacité. En effet, que ce soit face à de simples délinquants ou a des bandits de grands chemins, la Brigade de sécurité et de recherche 5BSRS) de la deuxième république a démontré qu'elle avait du répondant. Quant au châtiment infligé par la justice, elle était si dissouasive que très peu de ces voleurs récidivaient, s'ils n'étaient pas enfermé à vie, comme Angwalima à Luzumu, les Bana US à Ekafela ou la bande à Ndombasi Nkodia complètement éliminé du circuit à la fin des années 80. Si on peut regretter les dérives du bagne d'Ekafela, nul ne peut contester aujourd'hui les résultats obtenus. On peut presuqe regretter la BSRS alors qu'aujhourd'hui Kinshasa est dvenue l'une des villes les plus crimogènes du continent.laBSRS met fin à laterreur des Ban USLes bana Us, étaient une bande de jeunes délinquants de KIntambo. Ils sont à classer dans le groupe des "éboulementaires". provocateurs, délinquants sexuels et racketteurs, ils avaient installé un régime de terreur à Kintambo et Bandal. Ils s'en prenaient souvent à des jeunes filles. Dans les années 69/70, ils vont franchir un palier et commencer à s'attaquer aux paisibles travaillers de la Chanic et Utexco. Beaucoup d'entre eux ont ainsi été délesté de leur paie à cause de ces inciviques. Au début des années 70, après avoir embrigadés les "Grands Yankés" dans la JMPR, les services de Mobutu vont lancer un programme d'éradication de la délinquance avec le conours du Père Joseph de Laat - Père Buffalo. Les brigades équipés de Voitures américaines Nova, entraînées par des équipes américaines, ne mettront que trois mois pour mettre sous les verrous les Nsingi, Mwamba, Envropa ou Nyembess des Bana US. Condamné au bagne d'Ekafela, ils seront présentés au public au stade du 20 mai, avant d'y être envoyés. Ekafela, est un bagne situé à quelques 1600km de Kinshasa dans la province de l'Equateur. Pratiquement aucun d'entre eux n'en reviendra. Grâce à cette campagne, Kinshasa va connaîtra une période de calme d'au moins 6 ans, avant l'apparition de bandits armés de la bande à Walace, Boudha ou Bamolona.La BSRS et la bande  à BoudhaC'est en toute fin des années 70 (1976/1977) que sont apparus les Wallace et Boudha. le grand public les découvre lors d'un procès public, retransmis en direct à la télévison. Mais le destin m'a permis de les cotoyer dès les années 76/77. dans le groupe de ce voleur, on comptait deux jeunes du Camp Utexco : Nico le chauffeur et Vicky, un excellent footballeur qui avait mal tourné. J'ai personnellement connu Vicky qui était "un grand frère de  quartier", ainsi que ses acolytes Nkodia Ndombasi Boudha et Ness à Qui ilm'a présenté. Surnomé Mobutu, Vicky à l'instar de Boudha était très intelligent. Lecteur des romans policiers Vicky Mobutu et Ness sont les stratèges de la bande, alors que Boudha qui avait des entrées en "haut" ramenait les marchés. A ce noyau se joignait pour les coups, quelques gros bras ou artilleurs.  Cette bande voulait prendre aux riches pour donner aux pauvres, comme des Robins de Bois modernes. Chaque soir dans les quartiers où ils s'installaient, c'était la fête. Très maboko pete, ils payaient les minervales des jeunes du quartier, les frais d'hopitaux pour les enfants malades, des enterrements aux familles démunis du camp Luka, leur zone de replis.Sinon, ils flambaient dans les boîtes de Bandal, Matete ou à l'hotelOkapi. On notera particulièrement que Vicky et Ness paraissaient bien éduqués.Toujours bien sapés, ils ressemblaient plus à des fils de riches, en tout cas, si Ness en était un - c'est comme çà qu'on m'avait présentés au début. Mais petit à petit, la vérité sur cette bande a commencé à pointer du nez et on a commencé à comprendre qu'on était presque eront à défendre à leurs filles ou garçons de les fréquenter. C'était le début de la fin.Lâché par les habitants de leurs quartiers de replis, la bande à Boudha va devenir nune proie facile pour les BSRS. Boudha sera d'ailleurs l'un des premiers à être arr^^eté, alors qu'ilétait en compagnie de sa copine Georgine quelque part à Matete. Le reste de la bande va tomber aussi comme un fruit mûr. Je me souviens d'un de ces bandits qu'on avait retrouvé un matin baignant dans son sang au bord de la rivière Makelele. Un autre membre de la bande, Ness, stratège de la bande et amoureux des armes à feu, sera interpellé après des échanges de coup de feux. Ila sortira avec des jambes brisés Un seul échappera à la raffle, Vicky Mobutu. En effet, pendant qu'il était recherché pour vols aggravé avec arme à feu, celui-ci s'arrangera pour être interpellé pour vol à la tire "deux doigts". Incarcéré à la prison de Makala,  C'est donc derrière les murs de la prison Vicky Mobutu se cachera pendant que se déroulait le procès de ses amis fin 1979. Un procès spectaculaire retransmis en direct àla télévision qui sonnera le glas de ce groupe.La justice pour châtier les criminelsTrente ans après, on peut encore mesurer les vertus de ces procès autant pour la qualité des avocats, le ministère public voire de ces prévenus. je me souviens encore des mémorables passes d'armes verbales entre le ministère public et Boudha "Nkodia Ndombasi". ce dernier suscitera mêmela sympathie du public. Dans les jouirs qui suivront ce procès, le public était partagé entre le sympathique Boudha, qui repétait sans cesse qu'il n'était pas un assassin et la brute Walace, incapacble d'expliquer ses actes.Encore une fois, par l'exemplarité des verdicts, Kinshasa redeviendra une ville sûre. Que sont-ils devenus ce volmuntuCondamné à perpétuité Boudha réussira à s'échapper et trouver refuge à Brazzaville. Il sera abattu quelques mois après par une brigade conjointe zairo-congolaise en 1980.  Vicky Mobutu, le rescapé de la bande, réussira avec une fausse identité à échapper à la police.Il trouvera la mort dans un petit village du bandundu, où les villageois le battront à mort pour vol de chèvres.Nico, le plus jeune de la bande serait mort à Ekafela.Une légende prête à la bande de Boudha, des biens immobiliers acquis notamment à Binza et Macampagne grâce au butin de leurs hold up (la paie des professeurs d'université de l'IPN et du campus de Kinshasa).
Répondre