Johnny Bokelo "maître wa ba maîtres"
Johnny Bokelo, maître wa ba maîtres !
Ce surnom qu'il s'est donné, le regretté Bokelo n'a pas réussi à l'imposer aussi bien dans les médias qu'auprès des mélomanes de la musique congolaise. Pourtant, il n'était pas moins talentueux que les Franco et autres Dewayon dont il était le petit frère.
Johnny était l'un des maîtres de la rumba odemba. Formé à la même école que Franco par le Grand Henri Bowane, il avait en plus acquis une solide base dans la production musicale.
C'est grâce à cet artiste qui a proposé une alternative aux studios Vévé qui dominait le marché de la production musicale; des artistes doués, en délicatesse avec Kimwangana Mateta ont pu réaliser des oeuvres d'une qualité, certes d'une qualité inférieure au début, qui a fini par lui attirer d'autres artistes.
L'un des premiers à lui faire confiance sera Maxime Soki Vangu. Grâce à cette collaboration fructueuse, Bokelo va mieux maîtriser les techniques de réglage de ses deux pistes et la prise de sons. Les petits producteurs comme Matumona Bibi et le Groupe Shama Shama de Mopero deviendront ses clients attitrés, dans ses studios de Yolo.
Pendant une dizaine d'année, l'artiste cédera le pas à l'ingénieur de sons et aussi arrangeur. Oublié les mwambés, les mélodies du guitariste de choc, la voix de stentor se fera très rare.Dans les années 80/85, il fera un come back avec son Conga Succès et des artistes qu'il a formé lui même comme Wawali et son neveu Jeanpy. Le succès de l'album sandokan, dans lequel encore une fois, il va exploiter le style Odemba sera bien accueilli par le public. Notamment lors de son passage sur télézaire.
Manquant d'instruments, il devra se résoudre à regarder partir ses jeunes artistes. Wawali chez Tabu ley; JeanPy chez Kossa Kossa. Lui même s'exilera pendant quelques années en France, avant de rentrer s'éteindre à Kinshasa.
Doté d'une voix forte, comme son aimé Dewayon, Johnny Bokelo reste dans la mémoire de ses contemporains, le Roi des Mwambé. D'ailleurs pour une fois, Franco va le copier lorsqu'il écrira et chantera avec Tabu ley et Michelino Mavatiku Lettre à M. le directeur Général et ses suites n°1 et 2.
Parce que, pour ceux qui ne les connaissent pas, les Mwambe racontent la vie d'un kinois ayant gardé ses attaches avec son village. Les femmes colis postales (qu'on n'a pas rencontré avant de l'épouser) qu'il a chanté dans l'un de ses mwambé fait partie de ces moeurs congolaises des années 50/70.
Mwan'a Mangembo
Ce surnom qu'il s'est donné, le regretté Bokelo n'a pas réussi à l'imposer aussi bien dans les médias qu'auprès des mélomanes de la musique congolaise. Pourtant, il n'était pas moins talentueux que les Franco et autres Dewayon dont il était le petit frère.
Johnny était l'un des maîtres de la rumba odemba. Formé à la même école que Franco par le Grand Henri Bowane, il avait en plus acquis une solide base dans la production musicale.
C'est grâce à cet artiste qui a proposé une alternative aux studios Vévé qui dominait le marché de la production musicale; des artistes doués, en délicatesse avec Kimwangana Mateta ont pu réaliser des oeuvres d'une qualité, certes d'une qualité inférieure au début, qui a fini par lui attirer d'autres artistes.
L'un des premiers à lui faire confiance sera Maxime Soki Vangu. Grâce à cette collaboration fructueuse, Bokelo va mieux maîtriser les techniques de réglage de ses deux pistes et la prise de sons. Les petits producteurs comme Matumona Bibi et le Groupe Shama Shama de Mopero deviendront ses clients attitrés, dans ses studios de Yolo.
Pendant une dizaine d'année, l'artiste cédera le pas à l'ingénieur de sons et aussi arrangeur. Oublié les mwambés, les mélodies du guitariste de choc, la voix de stentor se fera très rare.Dans les années 80/85, il fera un come back avec son Conga Succès et des artistes qu'il a formé lui même comme Wawali et son neveu Jeanpy. Le succès de l'album sandokan, dans lequel encore une fois, il va exploiter le style Odemba sera bien accueilli par le public. Notamment lors de son passage sur télézaire.
Manquant d'instruments, il devra se résoudre à regarder partir ses jeunes artistes. Wawali chez Tabu ley; JeanPy chez Kossa Kossa. Lui même s'exilera pendant quelques années en France, avant de rentrer s'éteindre à Kinshasa.
Doté d'une voix forte, comme son aimé Dewayon, Johnny Bokelo reste dans la mémoire de ses contemporains, le Roi des Mwambé. D'ailleurs pour une fois, Franco va le copier lorsqu'il écrira et chantera avec Tabu ley et Michelino Mavatiku Lettre à M. le directeur Général et ses suites n°1 et 2.
Parce que, pour ceux qui ne les connaissent pas, les Mwambe racontent la vie d'un kinois ayant gardé ses attaches avec son village. Les femmes colis postales (qu'on n'a pas rencontré avant de l'épouser) qu'il a chanté dans l'un de ses mwambé fait partie de ces moeurs congolaises des années 50/70.
Mwan'a Mangembo