Le paradoxe du "paraître"
Je vais vous raconter trois anecdoctes sur le "paraître",cher à nos chers compatriotes.La première part de ma propre maison.Un jour,un de mes fils,la
vingtaine révolue est rentré à la maison avec des chaussures de sport dernier cri.Vu leur qualité,je en me suis pas empêché de demander leur prix.Un fortune.Presque tout son revenu mensuel.Mais au
bout de quelques jours, il était complétement fauché,et a dû s'endetter discrètement auprès de ses soeurs pour tenir jusqu'à la fin du mois.
La deuxième anecdocte concerne un jeune amateur de la sape.Un petit avec lequel j'entretiens de très bons rapports.Il connaît par coeur tous les magasins de la haute couture.Il est de ceux qui n'hésitent pas à exhiber leurs "griffes" lors de cérémonies.Un matin, nous nous sommes retrouvés par hasard dans une grande boucherie de la région. A peine entré. Il s'est précipité sur la carton des "makoso",avant de ramasser le reste de "tripes" tous gratis.Pour sauver la face, il a quand même acheté 1 kg de viande.
Enfin rendons-nous à Matonge où un ami très connu,aujourd'hui disparu menait une vie de "pacha" chez un 2nd bureau.Une belle voiture.Des costumes importés.Des plats sur commande,etc etc.Un beau jour,sa femme et ses enfants affamés avaient effectué une descente au domicile de son bureau afin de réclamer la ration alimentaire,au grand étonnement du voisinnage,surpis par leur dénuement.
Partant de ces trois anecdoctes, il ressort que lorsqu'on veut trop favoriser un secteur de sa vie,on arrive toujours à sacrifier d'autres.Il est paradoxal,voire ridicule de vouloir paraître sur un seul aspect au moment où sur d'autres,on mène une vie minable.
Si on veut vraiment impressionner,qu'on le fasse dans tous les domaines:s'habiller cher,voyager toujours en 1ère classe,loger des hôtels 5 étoiles,manger de la viande de qualité.Sinon,autant vivre selon ses moyens, à l'image de ce proverbe Ntomba qui stipule que:"la poule prend des bouchées à la mesure de son bec".
Messager
La deuxième anecdocte concerne un jeune amateur de la sape.Un petit avec lequel j'entretiens de très bons rapports.Il connaît par coeur tous les magasins de la haute couture.Il est de ceux qui n'hésitent pas à exhiber leurs "griffes" lors de cérémonies.Un matin, nous nous sommes retrouvés par hasard dans une grande boucherie de la région. A peine entré. Il s'est précipité sur la carton des "makoso",avant de ramasser le reste de "tripes" tous gratis.Pour sauver la face, il a quand même acheté 1 kg de viande.
Enfin rendons-nous à Matonge où un ami très connu,aujourd'hui disparu menait une vie de "pacha" chez un 2nd bureau.Une belle voiture.Des costumes importés.Des plats sur commande,etc etc.Un beau jour,sa femme et ses enfants affamés avaient effectué une descente au domicile de son bureau afin de réclamer la ration alimentaire,au grand étonnement du voisinnage,surpis par leur dénuement.
Partant de ces trois anecdoctes, il ressort que lorsqu'on veut trop favoriser un secteur de sa vie,on arrive toujours à sacrifier d'autres.Il est paradoxal,voire ridicule de vouloir paraître sur un seul aspect au moment où sur d'autres,on mène une vie minable.
Si on veut vraiment impressionner,qu'on le fasse dans tous les domaines:s'habiller cher,voyager toujours en 1ère classe,loger des hôtels 5 étoiles,manger de la viande de qualité.Sinon,autant vivre selon ses moyens, à l'image de ce proverbe Ntomba qui stipule que:"la poule prend des bouchées à la mesure de son bec".
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