Phénomène "Mukala"
Nous l'avions déjà dit, "Mukala" devenu synonyme de "facilitateur" des contacts intimes est un nom d'une personne bien connue à Kinshasa. Tabu Ley
Rochereau l'avait immortalisé à travers une chanson célèbre:"Mukala".
Mais au-délà du nom, essayons d'analyser le "phénomène"même Mukala ou facilitateur. Ceux qui ont lu notre article sur les mariages à l'antique se sont rendus compte qu'à l'époque,ce sont les tierces personnes,notamment les parents, qui arrangeaient les mariages de leurs enfants.En d'autres termes, les jeunes hommes se faisaient servir sur un plateau d'or.
En ce qui qui concerne les relations amicales ou amoureuses, les choses se présentaient autrement.Il fallait affronter soi-même la fille ou la femme convoitée. Cette tâche n'était pas aisée pour tous les hommes. La plupart étant timides, complexés ou tout simplement incapables de fixer une femme "les yeux dans les yeux."
L'équation était encore compliquée dans la mesure où,à une certaine époque,une femme,même libre prenait rarement l'initiative d'aborder un homme.Il revenait donc à l'homme de prendre son courage entre les mains, et d'exprimer son amour à la femme.
A cet égard,n'oublions pas que nous héritons d'une tradition où les jeunes ne regardaient pas les adultes en face quand ils leur parlaient.D'où le recours à l'alcool et autres stupéfiants pour aborder une femme.
Ainsi ceux qui ne parvenaient pas à surmonter leur timidité s'en remettaient aux émissaires auxquels ils faisaient un geste en retour:une bière,un peu d'argent,un emploi, une amitié, etc..
Ces émissaires se recrutaient dans tous les cercles:les petits du quartier,les femmes libres, les femmes mariées,les tenaciers des nganda et des bars,les garçons désoeuvrés, etc....
Certains hommes politiques comme l'ancien directeur du bureau du président"Bisengimana" en ont payé les frais. Il avait toute une équipe d'émissaires ou mukala professionnels,chargés de sillonner toute la ville de Kinshasa,à la recherche de nouvelles beautés. Nous savons tous de quoi il est mort.
D'autres dont nous taisons les noms qui se faisaient livrer des contingents de jeunes femmes par leurs émissaisres, nous déjà quittés après avoir contracté le virus du sida.
Il nous revient qu'à ce jour, le rôle de mukala est totalement dévalué du fait que les filles s'exposent elles-mêmes sur les terrasses aux plus offrants, comme ce fut le cas des londoniennes à l'époque.
Messager
Mais au-délà du nom, essayons d'analyser le "phénomène"même Mukala ou facilitateur. Ceux qui ont lu notre article sur les mariages à l'antique se sont rendus compte qu'à l'époque,ce sont les tierces personnes,notamment les parents, qui arrangeaient les mariages de leurs enfants.En d'autres termes, les jeunes hommes se faisaient servir sur un plateau d'or.
En ce qui qui concerne les relations amicales ou amoureuses, les choses se présentaient autrement.Il fallait affronter soi-même la fille ou la femme convoitée. Cette tâche n'était pas aisée pour tous les hommes. La plupart étant timides, complexés ou tout simplement incapables de fixer une femme "les yeux dans les yeux."
L'équation était encore compliquée dans la mesure où,à une certaine époque,une femme,même libre prenait rarement l'initiative d'aborder un homme.Il revenait donc à l'homme de prendre son courage entre les mains, et d'exprimer son amour à la femme.
A cet égard,n'oublions pas que nous héritons d'une tradition où les jeunes ne regardaient pas les adultes en face quand ils leur parlaient.D'où le recours à l'alcool et autres stupéfiants pour aborder une femme.
Ainsi ceux qui ne parvenaient pas à surmonter leur timidité s'en remettaient aux émissaires auxquels ils faisaient un geste en retour:une bière,un peu d'argent,un emploi, une amitié, etc..
Ces émissaires se recrutaient dans tous les cercles:les petits du quartier,les femmes libres, les femmes mariées,les tenaciers des nganda et des bars,les garçons désoeuvrés, etc....
Certains hommes politiques comme l'ancien directeur du bureau du président"Bisengimana" en ont payé les frais. Il avait toute une équipe d'émissaires ou mukala professionnels,chargés de sillonner toute la ville de Kinshasa,à la recherche de nouvelles beautés. Nous savons tous de quoi il est mort.
D'autres dont nous taisons les noms qui se faisaient livrer des contingents de jeunes femmes par leurs émissaisres, nous déjà quittés après avoir contracté le virus du sida.
Il nous revient qu'à ce jour, le rôle de mukala est totalement dévalué du fait que les filles s'exposent elles-mêmes sur les terrasses aux plus offrants, comme ce fut le cas des londoniennes à l'époque.
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