Assistance "Nord-Sud"
Dans le domaine du développement,le"Nord" est défini comme étant l'ensemble des pays développés,et le
"Sud",comme regroupant les pays du tiers-monde.Certains pays qui faisaient jadis partie du tiers-monde ont accompli des progrès et sont en train de se rapprocher du Nord.Le nôtre
malheureusement,marque encore les pas dans le peloton du tiers-monde.
Après l'accession de notre pays à l'indépendance,l'Occident avait mis des moyens considérables pour nous assister.C'était la période faste de la coopération dans divers domaines. Au début,cette aide était palpable et profitait au peule:ENDA(Ecole National d'Administration);IBTP(Institut National des Travaux Publics);les professeurs Haïtiens et Européens pour l'enseignement Secondaire;les cliniques Kinoise et Ngaliema;les Instituts Supérieurs;le Pont de Matadi,Inga,le Palais du Peuple,etc, sont les fruits de cette coopération.
Aussitôt,la corruption s'est installée et l'aide au développement a pris le chemin des comptes suisses.Jusqu'à ce que la Communauté Internationale a fermé les robinets.Pas totalement,car quelques gouttes continuent à suinter au profit des nouvelles autorités.
Désormais, la diaspora a pris la relève du Nord. La population respire un peu grâce aux transferts des fonds effectués par les membres de la diaspora.D'après les statistiques, dans certains pays africains,ces transferts seraient plus importants que l'ensemble de l'aide au développement.On n'est jamais mieux servi que par soi-même.La contribution de la diaspora est d'autant plus significative que même des complexes hospitaliers sont érigés au profit de la population(cas du basketteur Mutombo).
Parlant de cet apport de la diaspora, il y a lieu de
de stigmatiser la manière dont il est utilisé sur place au pays.Les échos qui nous parviennent du pays sont concordants :il existe beaucoup d'abus quant à la gestion des fonds transférés. Nos familles semblent oublier qu'il n'existe pas d'aide perpétuelle.Nos mamans ne nous ont pas appris à marcher durant toute notre vie. Normalement de nombreuses familles auraient pu profiter pour devenir auto-suffisantes.Mais non. A quelques exceptions près, nos familles ressemblent au"tonneau des Danaïdes".
Certaines vont jusqu'à oublier d'accuser réception du montant reçu pour se manifester lors de la formulation du nouvel "état de besoins".D'autres membres de famille ont pris les parents en otage, les obligeant d'exiger davantage d'argent auprès des leurs professionnles de fils.Et dès que la mane tombe, ils ne laissent aux véritables bénéficiaires que des miettes,et vont mener une vie de luxe. Parfois, ils en profitent pour épouser de nouvelles épouses, multipliant ainsi les sources de dépenses.
Terminons par une question:combien ont déjà utilisé leurs investissements au pays pour subvenir à leurs besoins en Occident? En payant par exemple leurs crédits.
Messager
Après l'accession de notre pays à l'indépendance,l'Occident avait mis des moyens considérables pour nous assister.C'était la période faste de la coopération dans divers domaines. Au début,cette aide était palpable et profitait au peule:ENDA(Ecole National d'Administration);IBTP(Institut National des Travaux Publics);les professeurs Haïtiens et Européens pour l'enseignement Secondaire;les cliniques Kinoise et Ngaliema;les Instituts Supérieurs;le Pont de Matadi,Inga,le Palais du Peuple,etc, sont les fruits de cette coopération.
Aussitôt,la corruption s'est installée et l'aide au développement a pris le chemin des comptes suisses.Jusqu'à ce que la Communauté Internationale a fermé les robinets.Pas totalement,car quelques gouttes continuent à suinter au profit des nouvelles autorités.
Désormais, la diaspora a pris la relève du Nord. La population respire un peu grâce aux transferts des fonds effectués par les membres de la diaspora.D'après les statistiques, dans certains pays africains,ces transferts seraient plus importants que l'ensemble de l'aide au développement.On n'est jamais mieux servi que par soi-même.La contribution de la diaspora est d'autant plus significative que même des complexes hospitaliers sont érigés au profit de la population(cas du basketteur Mutombo).
Parlant de cet apport de la diaspora, il y a lieu de
de stigmatiser la manière dont il est utilisé sur place au pays.Les échos qui nous parviennent du pays sont concordants :il existe beaucoup d'abus quant à la gestion des fonds transférés. Nos familles semblent oublier qu'il n'existe pas d'aide perpétuelle.Nos mamans ne nous ont pas appris à marcher durant toute notre vie. Normalement de nombreuses familles auraient pu profiter pour devenir auto-suffisantes.Mais non. A quelques exceptions près, nos familles ressemblent au"tonneau des Danaïdes".
Certaines vont jusqu'à oublier d'accuser réception du montant reçu pour se manifester lors de la formulation du nouvel "état de besoins".D'autres membres de famille ont pris les parents en otage, les obligeant d'exiger davantage d'argent auprès des leurs professionnles de fils.Et dès que la mane tombe, ils ne laissent aux véritables bénéficiaires que des miettes,et vont mener une vie de luxe. Parfois, ils en profitent pour épouser de nouvelles épouses, multipliant ainsi les sources de dépenses.
Terminons par une question:combien ont déjà utilisé leurs investissements au pays pour subvenir à leurs besoins en Occident? En payant par exemple leurs crédits.
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