L'Equation Rwandaise
Parler du Rwanda à un Congolais reviendrait à remuer un couteau dans la plaie d'un homme blessé.C'est dans cet ordre que nous avons dernièrement
remarqué çà et là la jubilation de quelques-uns de nos compatriotes, occasionnée par une éventuelle conspiration des Militaires Rwandais, contre l'actuel homme fort de Kigali.
Comme nous l'avons déjà eu à le souligner, nous voudrions inviter nos chers compatriotes à plus de prudence et de lucidité, chaque fois q'une situation donnée, se dresse devant le sort de notre Nation.Nous gardons encore en mémoire l'euphorie qu'avait provoqué l'arrivée de l'AFDL. Une euphorie éphémère qui a fini par tourner à la désillusion et finalement au cauchemar.
En effet, qu'y a-t-il de réconfortant dans l'éventualité de la destitution de Paul Kagame? A notre avis rien du tout. Au contraire, il faut même redouter une certaine radicalisation du régime post Kagame.Tout observateur averti sait que Kagame ne jouit plus de bonnes faveurs de la part de la Communauté Internationale.Ses brouilles avec la France et les confessions de certains ex-éléments de sa garde raprochée l'ont considérablement affaibli.Sans oublier naturellement l'usure du pouvoir.
Pour éviter de voir le pouvoir retomber brutalement entre les mains de l'autre ethnie, les cadres de l'Armée sont capables d'anticiper un scénario qui leur permettrait de pérenniser le règne Tutsi.Cette situation rappelle ce qui s'était passé au Congo Brazzaville lorsque Ngouabi avait été éliminé par ses propres frères, afin d'empêcher que le Sud ne s'empare du pouvoir."Mieux fallait perdre un frère que perdre le pouvoir". C'est le credo qui risque de prévaloir au Rwanda, tôt ou tard.
Au cas où le pouvoir venait à changer de mains au Rwanda, et surtout si c'est un James Kabare qui accéderait à sa tête, la situation serait encore pire pour le Congo, pour plusieurs raisons:
-il connaît mieux notre Pays que Kagame,pour l'avoir déjà dirigé à travers l'Armée;
-il a de l'ascendance sur l'actuel Président Kabila,dans la mesur où il a contribué directement à sa formation,et à son ascension;
-enfin,il a une revanche personnelle à prendre,suite à l'echec de son opération à Kitona.
Voilà un tas de motifs qui nous inciteraient plus à la vigilance, plutôt qu'à un quelconque optimisme béat.
Messager
Comme nous l'avons déjà eu à le souligner, nous voudrions inviter nos chers compatriotes à plus de prudence et de lucidité, chaque fois q'une situation donnée, se dresse devant le sort de notre Nation.Nous gardons encore en mémoire l'euphorie qu'avait provoqué l'arrivée de l'AFDL. Une euphorie éphémère qui a fini par tourner à la désillusion et finalement au cauchemar.
En effet, qu'y a-t-il de réconfortant dans l'éventualité de la destitution de Paul Kagame? A notre avis rien du tout. Au contraire, il faut même redouter une certaine radicalisation du régime post Kagame.Tout observateur averti sait que Kagame ne jouit plus de bonnes faveurs de la part de la Communauté Internationale.Ses brouilles avec la France et les confessions de certains ex-éléments de sa garde raprochée l'ont considérablement affaibli.Sans oublier naturellement l'usure du pouvoir.
Pour éviter de voir le pouvoir retomber brutalement entre les mains de l'autre ethnie, les cadres de l'Armée sont capables d'anticiper un scénario qui leur permettrait de pérenniser le règne Tutsi.Cette situation rappelle ce qui s'était passé au Congo Brazzaville lorsque Ngouabi avait été éliminé par ses propres frères, afin d'empêcher que le Sud ne s'empare du pouvoir."Mieux fallait perdre un frère que perdre le pouvoir". C'est le credo qui risque de prévaloir au Rwanda, tôt ou tard.
Au cas où le pouvoir venait à changer de mains au Rwanda, et surtout si c'est un James Kabare qui accéderait à sa tête, la situation serait encore pire pour le Congo, pour plusieurs raisons:
-il connaît mieux notre Pays que Kagame,pour l'avoir déjà dirigé à travers l'Armée;
-il a de l'ascendance sur l'actuel Président Kabila,dans la mesur où il a contribué directement à sa formation,et à son ascension;
-enfin,il a une revanche personnelle à prendre,suite à l'echec de son opération à Kitona.
Voilà un tas de motifs qui nous inciteraient plus à la vigilance, plutôt qu'à un quelconque optimisme béat.
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