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Publié par Ngimbi Kalumvuenziko 

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Le barrage d'Inga 
Face à la crise énergétique qui allait s'amplifiant et risquait de s'aggraver dans un avenir proche, les pays d'Europe occidentale qui cherchaient des sources d'approvisionnement "sures" avaient cru trouver la solution en recourant au gaz russe. Ils ont investi des dizaines de milliards de dollars pour construire des pipelines et couvrir près de 35% de leurs besoins. Une proportion importante qui les rend presque dépendants de la Russie. 
Cetre forte dépendance devient une question hautement prioritaire pour les gouvernants ouest-européens à la suite de l'éclatement de la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Elle crée une véritable hantise du fait des incertitudes sur la régularité des approvisionnements en gaz. Les pipelines pourraient être détruits ou le président russe Putin pourrait tout simplement décider la rupture des approvisionnements. Des projets alternatifs d'approvisionnement en énergie dont celui d'importation du gaz du Qatar au Moyen Orient et celui de transport de l'électricité d'Inga dit Internationalisation d'Inga avaient déjà été examinés au tournant du dernier siècle. Leur résurrection devient un enjeu vital pour l'Europe occidentale. Des rencontres des experts et des pourvoyeurs potentiels des capitaux dont des Institutions financières européennes comme la Banque Européenne d'Investissement ont été organisées pour examiner la faisabilité de l'internationalisation d'Inga. Les premières estimations se chiffrent à environ 120 milliards de dollars pour la construction du Grand Inga c'est à dire un  barrage sur le fleuve  avec une capacité installée de 34.000 MW qui en fera le premier au monde avant celui des Trois Gorges (18.200 MW) en Chine, et celle d'une ligne de transport de l'électricité de 6000 kilomètres de longueur jusqu'en Europe pour un coût d'environ 80 milliards de dollars. Le projet pourrait être réalisé en 8-10 ans si la ligne électrique va directement en Europe sans desservir les pays africains traversés et être rentable compte tenu de l'existence d'une demande solvable en Europe. Le soutirage de l'électricité en ligne qui devra se faire par l'installation des stations de transformation occasionnera un coût supplémentaire d'environ 20 milliards de dollars, montant qui fera l'objet de prêts aux pays africains concernés. En effet les pays européens estiment qu'il sera difficile de rentabiliser le projet étant donné le niveau très faible du pouvoir d'achat des populations africaines. 
Les rapides d'Inga. La plus importante concentration de l'énergie électrique avec un potentiel de 49.000 MW.
 
Il est certain que dans un très proche avenir, le projet d'internalisation sera mis sur la table de négociation et le Congo sollicité ou soumis à de fortes pressions pour mettre l'électricité d'Inga à la disposition de l'Europe occidentale. Nous devons nous préparer à négocier avantageusement les propositions qui nous seront faites, en veillant notamment sur:
 
1. la présence des représentants des populations locales à toutes les phases de négociation;
 
2. la protection de l'environnement. L'expérience montre que  la construction de grands barrages a toujours causé des dégâts importants sur l'environnement. Les études de l'impact sur l'environnement ne font que prévoir ces effets qui en réalité se manifestent après la mise en service des barrages. Des mécanismes de réparation devraient être clairement définis. 
 
3. la prise en compte de l'amortissement de la dette liée à Inga dans l'évaluation du coût de construction du Grand Inga. C'est ici qu'intervient la nécessité de connaître le coût réel de production du kwh pour définir une bonne politique commerciale:
 
4. Le rejet de toute proposition de clause de stabilité sur les coûts de production de l'électricité;
 
5. l'inclusion des représentants des populations locales dans l'organe de gestion du barrage 
 
6. la liquidation des indemnités dues aux populations déplacées y compris pour la construction de Inga I et Inga II
 
7. la desserte en électricité et la construction des infructueuses sociales et de transport dans l'hinterland immédiat du  barrage.
 
 
Ngimbi Kalumvuenziko 
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K
Bonsoir à tous et merci à monsieur NGIMBI. Suite à cet article, je suis passé par deux états opposés. D'abord il faut dire que quelque part, je ne sais plus quand et à quel niveau, étudiant les grand barrage d'Afrique j'ai eu des cours sur le barrage d'INGA et puis après plus rien. Alors j'étais content d'en savoir plus. Malheureusement comme c'est toujours ainsi en Afrique, malgré les perspectives, je me suis attristé de savoir que c'est seulement une infime partie de la population de la RDC qui bénéficie de cette manne divine. Eh oui! Pour autant je ne suis pas surpris. Je me rappelle qu'un jour, répondant à ses détracteurs qui de mauvaise foi lui demandait ce qu'il faisait des revenus du pétrole ivoirien, Laurent Gbagbo en faisant un déballage des décomptes du partage de ce que le pétrole rapporte, a indiqué que la Côte d'Ivoire, propriétaire de ce produit, selon les contrats signés par ses prédécesseurs ne recevait que 5% pour cent des revenus de ce pétrole. N'est-ce pas 5% que mon cher NGIMBI a indiqué dans son article comme le nombre de congolais de la RDC bénéficiant de 'énergie des barrages d'INGA? Pour piller notre Afrique, l'Occident agit en concertation nos pays sont tous logés à la même enseigne.
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K
Bonjour Mbuta. Est-ce que bozali na biographie ou bien ba nzembo ya artiste Simon Nlandu. Azalaki l'un des chanteurs Kongo abandaki koyemba ba nzembo ya Kikongo nakati ya Ngoma dans les années 1950s. Asala ba nzembo lokola Ndumba Mpemba, Kazeye Lamba Ko, Makoza Tu Moka Yani, Ntima Nsiema & Elisa Kumbu Sala Disala.
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M
Merci à notre frère Ngimbi pour son article sur notre pays en rapport avec l'actualité.<br /> <br /> Messager
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