DES ACCORDS QUI COMPROMETTENT LA SOUVERAINETÉ DE LA RDC !
DES ACCORDS QUI COMPROMETTENT LA SOUVERAINETÉ DE LA RDC !
À la veille de la 61ème commémoration de la proclamation de l’indépendance de la RDC, deux accords commerciaux viennent d’être signés avec l’Ouganda et le Rwanda, deux pays voisins dont la convoitise de nos richesses n’a jamais été un secret. Ces deux pays ont soutenu des mouvements rebelles à la base de nombreux massacres en RDC, et se sont affrontés sur notre sol à Kisangani, provoquant des milliers de victimes congolaises.
En signant ces accords, la RDC représentée par Felix Tshisekedi, ressemble à un homme ivre qui dilapide sans compter le patrimoine commun devant toute sa famille incapable de le retenir. Comment comprendre le silence de toute la classe politique congolaise, membres du gouvernement, parlementaires et opposants face au danger que représentent ces accords ?
La RDC risque de mettre des années pour dénoncer les accords conclus aujourd’hui. Qui a oublié le contentieux belgo-congolais qui a obligé notre pays à payer des sommes colossales à la Belgique des années durant après l’indépendance.
Par ailleurs, ces accords donnent indirectement l’autorisation à ces deux pays d’officialiser leur présence militaire en RDC sous prétexte de sécuriser leurs intérêts économiques. Dès lors, il va de soi que ces deux pays ne laisseront pas la RDC se choisir un dirigeant soucieux de protéger les intérêts nationaux lors de prochaines élections . Ceux qui rêvent changer la donne politique en RDC à l’occasion des élections 2023 doivent déchanter.
Nous devrions savoir que nous payerons TOUS la légèreté avec laquelle les affaires du pays sont conduites actuellement.
Messager
LES RÉACTIONS
La grande question que nous devons nous poser est celle de savoir si la RDC est encore un État souverain. Car comment comprendre qu'un président se fasse l'ami des bourreaux de son propre peuple. Comment accepter l'amateurisme voire l'incompétence de ceux qui hier dans l'opposition ont promis monts et merveilles mais une fois au pouvoir ont oublié le but et le sens du combat qu'ils ont mené des années durant? La signature de ces accords montre à suffisance le niveau de traitrise et de médiocrité atteint par la soi-disant classe politique congolaise.
Samuel MALONGA
Bonjour Messager et Samuel,
Après avoir parcouru (avec résignation) l'article de Messager, mon premier réflexe a été d'aller voir les réactions que cela a pu susciter.
Fidèle au poste, notre cher ami Samuel n'a pas manqué de réagir et son commentaire commence par une phrase qui n'a pas manqué de me faire sourire (ou rire jaune, d'ailleurs).
En effet, cher Samuel, tu as sorti le mot qui, rien qu'à l'entendre, me plonge dans un désarroi total : "État souverain" !
J'imagine que si tu te poses la question, c'est parce que tu t'imagines déjà le contraire.
J'aurais même tendance à réduire ta question à "la RDC est encore un État ?".
A peine provocatrice, mon interrogation.
Je vais encore être plus provocateur avec cette question : le peuple congolais est-il sain ?
Dès lors qu'on peut constater que l'ennemi du congolais est le congolais lui-même. Du moment qu'il peut trouver son intérêt personnel (minime soit-il), le congolais est capable du pire : vendre son pays, vendre père et mère.
Ce que fait Tshisekedi n'est pas autre chose.
Ce monsieur est arrivé là se faisant un ami, Kabila, qui lui-même avait déjà comme amis Museveni et Kagamé. Mais aussi parce que le congolais, réduit longtemps à la servitude, lui a trouvé du mérite parce que fils d'un autre fossoyeur de la République.
Que peut-on donc attendre d'un type qui n'a eu comme modèle jusque-là que celui du pouvoir qui rend riche ?
Quand Messager s'étonne avec candeur de la léthargie de la "classe politique" congolaise, je crois qu'en toute innocence, il fait allusion à toutes ces personnes qui occupent des postes dans ce grand "trust" qu'est la RDC et dont l'objectif est juste de prendre sa part du gâteau.
Des gens auxquels on peut offrir des voitures SUV pour qu'ils estiment que tout va pour le mieux (dans d'autres contrées, on appelle ça la corruption passive).
Je ne crois donc vraiment qu'on peut appeler ça une "classe politique", juste une caste des gens qui ont réussi à s'extirper de la grande masse qu'ils s'évertuent à noyer davantage dans la pauvreté, à réduire dans la mendicité, surtout pour qu'ils admirent leur richesse acquise aux dépends de cette même population.
Pour cela, ils s'affublent des titres pompeux sortis tout droit des vieilles monarchies européennes d'antan : Excellence, Éminence, Honorable, et j'en passe ! Le ridicule ne tue pas, on le sait !
Je dois avouer que, de temps en temps, je lis sur Twitter les posts de Martin Fayulu, qui s'évertue à dénoncer toutes ces manigances et accointances de Tshisekedi avec ces fossoyeurs du Congo. Mais je me demande à chaque fois pourquoi il s'acharne sur une cause perdue et ne rend pas les armes, comme semblent le faire ses ex-amis.
Je sais, vous me direz que je suis défaitiste. Mais quelqu'un peut-il me jurer, rubis sur ongle, que ce pays a encore de l'avenir ?
A part servir de "Far West" pour le Rwanda, l'Ouganda, voire l'Angola et autres contrées plus lointaines ?
Tshisekedi est juste un petit soldat sans génie, un shérif à la solde de ces propriétaires terriens dans ce Far West.
Bon, on peut toujours rêver d'un miracle qui redonnerait au Congo une certaine fierté et de l'espoir incarnés par quelques- uns de ses fils animés par le bonheur de tous, l'amour du pays et de siens.
Cela fait des décennies qu'on attend un tel avènement, peut que nos descendants lointains y auront droit, si entre-temps Kagamé n'a pas atteint ses objectifs sur le Congo.
Antoine NICKEL