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Publié par Messager

TROIS ŒUVRES DE L’ORCHESTRE BETO-BANTOU,  POUR LE WEEK-END.

 

Ce samedi, nous avons jugé bon de renouer avec nos vieilles habitudes qui consistent à égayer de temps en temps les mbokatiers, en  dépit des vicissitudes actuelles. C’est ainsi que nous avons fouillé nos archives et y avons déniché quelques œuvres de l’orchestre Beto-Bantou, desquelles nous avons retenu deux titres : « Y’ANDELE » , « LUCIE BOLINGO » et « Elvire mama na Guylain ».

 

En ce qui concerne l’orchestre Beto-Bantou,  un coup d’œil rapide sur la liste alphabétique dressée par notre ami PEDRO  en mars 2014 confirme que cette formation musicale figure parmi les orchestrées recensés.  Le seul problème se pose au niveau de sa composition, mais son style le rapprocherait de la famille Co Bantou à l’époque.

 

L’image de la pochette  réalisée par Sonodisc reflètent les styles vestimentaires en vogue durant les années ’70 : Pâtes d’éléphants et cheveux afro les jeunes . Beaucoup d’entre nous s’y retrouveront. Selon notre ami Simba Ndaye qui vient de contacter en privé, cette photo a été prise non loin du marché Ouenzé à Brazzaville.  Nous nous excusons auprès des amis qui ne comprennent pas le lingala. S’ils sont vraiment intéressés par l’une ou l’autre chanson retenue,  ils n’ont qu’à s’exprimer. Nous tenterons de les satisfaire en fonction du temps disponible.

 

En attendant, bonne journée

 

 

Messager

Le nom Beto-Bantous est intimement lié aux Bantous de la Capitale. Il n’est à proprement parlé pas un autre orchestre. L’expression proviendrait de certains musiciens (Nganga Edo et Nkouka Céléstin) qui excédaient par tout ce qu’ils avaient vécu à Léopoldville étaient décidés de rentrer au pays et prouver ce de quoi ils étaient capables. Jean-Serge Essous dit 3S, avait même composé la chanson ″Beto mpe ba bantu″ (nous sommes aussi des hommes). De 1965 à 1968, les Bantous utilisent le pseudonyme Beto-Bantous sous le label E.T.A installé à Paris. Plusieurs chansons enregistrées pourtant à Brazzaville sortent sous cet alias notamment Unité africaine et Tantina d’Essous, Sup Pachanga de Nino Malapet, Comité Bantou de Kouka Célestin, Batela Serge moke de Pandy, Muana ameseni na tata de Moutouari Côme, Merci maman d’Alphonse Ntaloulou et bien d’autres. Sur les disques sorties sous ce pseudo ne figurent pas le nom de l’orchestre car Beto-Bantous et les Bantous de la Capitale sont un seul et même groupe.

Samuel Malonga

 

 

Sam,

 Merci pour ces détails sur l’orchestre Bantou de la Capitale. En fouillant mes archives, je me suis aussi rendu compte que  plusieurs œuvres  de cette formation Brazzavilloise avaient été éditées  par les éditions « Pathé Marconi » sous les dénominations respectives de : « SUPER BANTOU » et « BANTOUS JAZZ ». Des titres comme Omoni résultat, Mbanda tolingi tomeka, Jalousie ya nini ?, Yambi chérie, Namola wa Celio par exemple, sont éditées pour le compte de l’orchestre Super Bantou. Tandis que Probe tantine, de Jean Serge Essous, et Basili koyokana, de Papa Noël, sont sorties pour le compte de

BANTOUS-JAZZ.

 

Messager

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S
errata<br /> .... qui excédés par tout ce qu'ils avaient vécu à Léopoldville.<br /> .... sur les disques sortis sous ce pseudo
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S
Le nom Beto-Bantous est intimement lié aux Bantous de la Capitale. Il n’est à proprement parlé pas un autre orchestre. L’expression proviendrait de certains musiciens (Nganga Edo et Nkouka Céléstin) qui excédaient par tout ce qu’ils avaient vécu à Léopoldville étaient décidés de rentrer au pays et prouver ce de quoi ils étaient capables. Jean-Serge Essous dit 3S, avait même composé la chanson ″Beto mpe ba bantu″ (nous sommes aussi des hommes). De 1965 à 1968, les Bantous utilisent le pseudonyme Beto-Bantous sous le label E.T.A installé à Paris. Plusieurs chansons enregistrées pourtant à Brazzaville sortent sous cet alias notamment Unité africaine et Tantina d’Essous, Sup Pachanga de Nino Malapet, Comité Bantou de Kouka Célestin, Batela Serge moke de Pandy, Muana ameseni na tata de Moutouari Côme, Merci maman d’Alphonse Ntaloulou et bien d’autres. Sur les disques sorties sous ce pseudo ne figurent pas le nom de l’orchestre car Beto-Bantous et les Bantous de la Capitale sont un seul et même groupe. <br /> <br /> Samuel Malonga
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M
Sam,<br /> Merci pour ces détails sur l’orchestre Bantou de la Capitale. En fouillant mes archives, je me suis aussi rendu compte que plusieurs œuvres de cette formation Brazzavilloise avaient été éditées par les éditions « Pathé Marconi » sous les dénominations respectives de : « SUPER BANTOU » et « BANTOU JAZZ ». Des titres comme Omoni résultat, Mbanda tolingi tomeka, Jalousie ya nini ?, Yambi chérie, Namola wa Celio par exemple, sont éditées pour le compte de l’orchestre Super Bantou. Tandis que Probe tantine, de Jean Serge Essous, et Basili koyokana, de Papa Noël, pour le compte de CONGO-JAZZ.<br /> <br /> Messager<br />