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Publié par RTS/ Point de fuite

Point de fuite: Bruxelles, le temps béni de la décolonisation
À l’approche du 60me anniversaire de l’indépendance de la RDC, nous reprenons une émission de la RTS (Radio Télévision Suisse) la première, du mardi 23 juin 2020 intitulée : « Bruxelles, le temps béni de la décolonisation », dont la première diffusion date du 27.08.2019. Son intérêt réside dans le fait qu’elle exhume certains aspects cachés de la colonisation et le rôle joué par le souverain belge, Léopold II.

Messsager

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Aujourdʹhui plus que jamais, la présence dans lʹespace public de monuments, places ou rues évoquant la gloire de lʹépoque coloniale suscite polémiques et débats partout dans le monde. En Belgique, des visites dé-coloniales sont organisées. Dans ce pays qui commence tout juste à revisiter son passé colonial et à critiquer le règne du roi Léopold II qui lui est associé, le collectif Mémoire Coloniale arpente les rues de Bruxelles à lʹaffut des signes (bâtiments, sculptures, etc.) liés à la présence Belge au Congo. Pour nombres dʹassociations Afro-Belges, ces symboles disséminés dans lʹespace public, banalisent une époque où le racisme était institutionnalisé. Pour autant, faut-il tout déboulonner ou mieux contextualiser ces monuments afin de raconter une autre histoire de la colonisation?
Reportage: Rodolphe Bauchau (1e diffusion 27.08.19)
Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Association Mémoire Coloniale : memoirecoloniale.be/
Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Photo: statue du roi Léopold II vandalisée en Belgique par des militants (Black Lives Matter) dénonçant le passé colonial.

RTS/ Point de fuite.

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P
La colonisation, avec tous ses méfaits, a une face digne de louanges. C’est la capacité à faire profiter aux pays colonisateurs et impérialistes le butin de l’exploitation du colonisé, au lieu de bénéficier tout simplement la famille du roi et des dirigeants politiques. Il y a un livre de Jean Claude de l’Estrac, mauricien, intitulé «L’an prochain à Diego Garcia» qui décrit les négociations entre les américains et les anglais au sujet de l’île de Chagos, qui a été vidée de ses habitants pour en faire une base américaine. Ce qui est frappant dans cette histoire, c’est que les américains qui ont négocié cette barbarie étaient sur le point de quitter la Maison Blanche. C’est-à-dire, c’est une administration qui avait déjà perdu l’élection. Mais, il s’agissait de faire ce que les Etats Unis (en tant que pays impérialiste) doivent faire pour le bien du pays et le malheur des territoires colonisés. Quand les dirigeants africains apprendront ce type de patriotisme, il faudra le souligner. Peut-être Kagame soit-il, en ce sens, l’africain qui se comporte comme un belge.
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