REVISITER LA CRISE POLITIQUE BRITANNIQUE : ET SI LE PREMIER MINISTRE BORIS JOHNSON POUVAIT AU MOINS ET POUR UNE FOIS ECOUTER LES SAGES AFRICAINS !
REVISITER LA CRISE POLITIQUE BRITANNIQUE : ET SI LE PREMIER MINISTRE BORIS JOHNSON POUVAIT AU MOINS ET POUR UNE FOIS ECOUTER LES SAGES AFRICAINS !
« On peut boire avec une calebasse au bec courbé ; mais une palabre et un problème avec nombreux méandres, on ne peut s’en sortir ! » (Proverbe Sakata)
Norbert X MBU-MPUTU, Bristol, Royaume-Uni, 4 septembre 2019. Jour historique dans la démocratie britannique. En effet, depuis quelques années, la politique britannique est empestée par le fameux BREXIT : le referendum voté à une majorité de 2% de quitter l’Union Européenne. Au fait, depuis ce vote, le pays est divisé avec surtout le risque de vivre la fin du Royaume-Uni dans sa forme actuelle, c’est-à-dire formé de quatre pays ou provinces « devoted » ou décentralisés.
Il faudra peut-être reprendre les choses à leurs débuts.
BREXIT. Ce fut la faute du Premier ministre David Cameron, conservateur. Dieu seul sait pourquoi il demanda ce referendum, peut-être étant sûr de le remporter. Hélas, le premier choc lui provenait de ses meilleurs amis dont Boris Johnson. Ce dernier s’opposa au Premier ministre qui souhaitait que le Royaume-Uni reste dans l’Union Européenne. Ayant perdu son pari, alors qu’il avait déclaré que, quel que soit le résultat, il restera en fonction, David Cameron incroyablement décida de démissionner ; au fait, conformément aux habitudes politiques britanniques. Comme c’était une démission à mi-mandat, c’est son parti, les Conservateurs (Conservatories), ayant la majorité au parlement, devait et choisit une Première ministre en la personne de Teresa May. Là encore, les divisions de ce parti vinrent au grand jour. Non pas seulement que donné alors favori surtout avec son capital d’avoir été la Maire de Londres, fonction qu’il avait assuré et assumé avec professionnalisme, Boris Johnson fut obligé de jeter l’éponge comme candidat leader du parti à cause notamment de son meilleur ami de l’université aussi, avec qu’il avait battu campagne pour le « NO », Gove, qui, incroyablement devint candidat accusant son meilleur ami, Boris Johnson comme étant un homme instable ne pouvant pas diriger le parti et devenir Premier ministre.
A L’ORIGINE. De l’autre côté, il convient de savoir les anglo-saxons et les britanniques eurosceptiques. Vivant sur une île, l’impression est grande de croire que, comme dans un bateau, elle peut sombrer dans les eaux si de nombreuses personnes y montaient sans planification. Puis, quelques-uns sortent rarement et, avec les politiques extrémistes proches de la xénophobie et relayée par une certaine presse, comme l’on en trouve ailleurs aussi, très peu ont le temps et l’opportunité d’interroger et de faire la part des choses entre vérités, évidences et racontars. Des exemples sont nombreux.
Puis, les Britanniques, depuis l’origine, sont dans l’Union Européenne, un pied dedans, un pied dedans : ils ne sont pas dans les accords de Schengen permettant la liberté des mouvements dans l’Union Européenne et ils n’usent pas de la monnaie européenne, l’Euro, ayant gardé leur Livre Sterling ou le Great Britain Pound.
DAVID CAMERON. Mais aussi, devenu Premier ministre pour la seconde fois après les élections de 2015 remportées par son parti, les Conservateurs - après une première fois dans le gouvernement de coalition avec les Libéraux-Démocrates dont le leader Nick Clegg devint le Vice-Premier ministre, comme aucun parti ne parvint à sécuriser la majorité aux élections de 2010 organisées par le Premier ministre Travailliste Gordon Brown, ayant remplacé en 2017, dans un scénario politique britannique son ami et compère Tony Blair comme leader du parti et Premier ministre - David Cameron avait promis, lors de la campagne électorale, de renégocier les accords avec l’Union Européenne, notamment sur les restrictions des mouvements des citoyens de l’Union Européenne, car les extrémistes de droite de son parti constataient que le pays semblait être envahit par les Est-Européens venant alors prendre leurs emplois. Ce qui était aussi une erreur car la contribution de ces migrants dans l’économie britannique était importante par rapport aux bénéfices qu’ils en tiraient. Aussi, ayant obtenu quelques révisions de certaines clauses de l’Accord de l’Union Européenne, Cameron croyait ainsi que ce referendum lui donna plus de force pour bien gouverner. Hélas, ce fut un désastre ! Sa bonne foi fut trahie !
POING. Un autre poing et point d’interrogation vint le jour-même de la proclamation des résultats du référendum. Pendant toute la campagne, Boris Johnson et surtout Farage, anti et farouches opposants à l’Union Européenne, se promenèrent avec un bus rouge où il était inscrit que quitter l’Union Européenne, le Royaume-Uni gagnera près des centaines des millions, argent qu’ils disaient le pays payer à l’Union Européenne. Les faibles d’esprit crurent en ces promesses électorales. Mais, volte-face, le jour même de la proclamation, Farage affirma que ce chiffre était faux. Même les journalistes l’interviewant et l’opinion ne savait plus à quel saint se vouer. Hélas, le mal était déjà fait.
ICEBERG. Puis, ce référendum démontra comment le pays était quasi divisé, notamment avec l’Ecosse qui avait voté à plus de 60% de rester à l’Union Européenne. Puisque, quitter l’Union Européenne coutait les businesses et surtout les emplois écossais, l’Ecosse ayant des liens privilégiés avec les autres pays de l’Union Européenne.
Bien plus, quelques années auparavant, l’Ecosse avait aussi organisé son referendum pour quitter le Royaume-Uni. Hélas, le parti indépendantiste écossais, Scottish National Parti (SNP) avait perdu ce referendum, les Ecossais ayant voté de rester dans le Royaume-Uni. Avec ce nouveau référendum, ce sont les indépendantistes qui devinrent forts ; car, ils commencèrent à fustiger ce que d’aucun stigmatisait comme étant l’arrogance des Anglais, pensant ignorer les autres.
Au Pays de Galles qui avait voté de quitter l’Union Européenne, les votants aussi devinrent désillusionnées dès le lendemain. Car, ayant été l’une des provinces à bénéficier des aides de l’Union Européenne et, paradoxalement ayant voté de quitter l’Union Européenne, le Pays de Galles s’entendait ainsi dire par Londres la capitale que le gouvernement n’aurait pas des moyens pour refinancer des projets jadis de l’Union Européenne. Le mal était déjà fait.
L'IRLANDE DU NORD. Avec ce départ de l’Union Européenne du Royaume-Uni, l’épine au pied devint l’Irlande du Nord. Membre de l’Union Européenne, il n’existait plus de frontière entre l’Irlande du Nord, appartenant au Royaume-Uni et la République d’Irlande. Surtout que cette frontière devint inexistante avec les accords dits de Vendredi Saint « Good Friday Agreement », signé à Belfast, la capitale de l’Irlande du Nord, le 10 avril 1998 conduite par le Premier ministre Tony Blair et le Premier ministre irlandais Bertie Ahern, pour mettre fin à la guéguerre de religion entre les indépendantistes irlandais notamment de la branche armée du parti Sinn Féin appelée IRA (Ireland Republic Army-Armée de la République d’Irlande), catholique, et les protestants notamment descendant des Anglais habitant l’île depuis, organisé notamment en parti conservateur dont l’Ulster Democratic Party (UDP), parti ayant perdu son influence prise par le nouveau parti loyaliste à la couronne britannique et pro-conservateur, le Democratic Unionist Party (DUP) et surtout restés au nord de l’Irlande après l’indépendance de la partie sud en 1922. Cet accord stipulait que la République d’Irlande acceptait que la partie nord soit partie intégrante du Royaume-Uni et le Royaume-Uni accepta aussi le droit des Irlandais de garder leurs deux nationalités et racines et de s’appeler des Irlandais (Irish). Mais, le Royaume-Uni et l’Irlande respectait ce vote pour cette partie d’être reconnue comme partie du Royaume-Uni, sauf si, dans le futur une autre référendum décidait l’opposé. Cet accord mit ainsi fin à une guerre fratricide ayant causée plusieurs morts, avec notamment des violences à Belfast lors des fêtes des Protestants ou des Catholiques.
Avec le BREXIT, le problème devint entier. D’où l’Union Européenne, le Royaume-Uni et l’Irlande se lancèrent-ils dans des négociations pour trouver une solution médiane. Car, les nationalistes Britanniques de l’Irlande du Nord n’entendaient en rien ne pas se sentir membre à part entier et égal du Royaume-Uni, alors que pour les Irish ou Irlandais de cette partie, les frustrations devinrent palpables : ils s’opposeront à toute remise de la frontière. D’où des solutions et des propositions ressemblant à l’arrondissement d’un carré !
TERESA MAY, LA PAUVRE. Aux élections du parti conservateur de 2016, ce fut Teresa May qui remplaça Cameron et promit que « BREXIT IS BREXIT » (Brexit, rien que Brexit). Elle forma son gouvernement et tenta surtout d’y inclure les BREXITERS durs comme Boris Johnson et n’ayant pas repris son frère-ennemie Michael Gove. Ayant commencé des négociations avec l’Union Européenne et étant sûre que le Parti Travailliste dont le leader devint le vieux loup de la politique, Jeremy Corbyn, parlementaire depuis 1983, Teresa May, pour sécuriser une bonne majorité au parlement, organisa des élections anticipées en 2017. Hélas pour elle, elle perdit encore quelques sièges et ne resta Premier ministre qu’avec le soutien des parlementaires Irlandais du Nord de la DUP qui lui sécurisa une petite majorité. Car, au fait, les députés de Sinn Féin ne siègent pas au parlement britannique, n’acceptant pas faire allégeance à Sa Majesté la Reine Elisabeth II. A cause de ses accords avec l’Union Européenne qui se déroulèrent en plusieurs étapes, Teresa May connut une primature difficile car nombreux de ses ministres, dont Boris Johnson, démissionnèrent, considérant la Première ministre en donner trop à l’Union Européenne. Elle reprit alors le frère-ennemi de ce dernier, Michael Gove. Hélas, les frondeurs de son parti la forcèrent à quitter le leadership du parti et ce fut Boris Johnson qui fut élu, voici quelques semaines, avec comme promesse de quitter l’Union Européenne avec ou sans accord. Ce dernier forma un gouvernement des extrémistes droits de son parti et promis qu’à la date du 31 octobre 2019, qu’il pleuve ou qu’il neige, le Royaume-Uni quittera l’Union Européenne. Or, c’est surtout sans compter avec l’Union Européenne qui, aux temps de Teresa May et même de Cameron, avait déjà consenti nombreuses concessions et n’entendait plus en ajouter. Pour forcer la main de l’Union Européenne, Boris Johnson actionna la peur de la sortie de l’Union Européenne sans accords ou le « No Deal ». Mais, c’est là aussi que la chose ne passe pas. Car, tous les analystes financiers et économiques démontrent que la Royaume-Uni sortirait perdant d’une sortie sans accords. Surtout que depuis ces hauts et bas de ces accords, la Livre Sterling a chuté et le marché britannique titube. Puis, avec la peur d’une certaine xénophobie, nombreux Européens de l’Est ont commencé à retourner chez eux. Ce qui pose un sérieux problème d’une main d’œuvre surtout pour les métiers que les Britanniques eux-mêmes n’aiment pas prendre. D’où, ces voyages de la Première ministre May en Afrique par exemple pour faire les yeux doux à certains pays du Commonwealth qui, ironie du sort, selon certains analystes, ne sont pas aussi dupes. Se rappelant peut-être de la sagesse africaine, à rappeler au Premier ministre Boris Johnson, que « la marmite servant à cuir et à préparer la poule ; le canard doit se réserver de se moquer de la poule, car demain, c’est avec la même marmite qu’il sera aussi cuisiné ». L’Africain d’aujourd’hui semble se retourner vers d’autres clients dont la Chine par exemple. L’Europe avec surtout ses restrictions des visas, risquera de s’en prendre à elle-même !
BORIS JOHNSON. Surtout que, pendant les difficiles négociations menées par la Première ministre May, ce fut Boris Johnson, ayant démissionné du gouvernement où il était le ministre des Affaires étrangères, qui semblait mener la fronde.
Maintenant qu’il est au pouvoir, non pas seulement qu’il tabla sur le « No Deal », mais, pour faire peur aux frondeurs de son propre parti, il sortit hier officiellement disant que tout parlementaire de son parti qui ne voterait pas pour lui, dans une quelconque motion de défiance au parlement, serait chassé du parti. Ce fut une erreur grave de politique et de communication car donnant l’impression de légiférer dans une dictature. Ce qui a suscité toutes les craintes d’un pouvoir à la Staline à l’Hitler, comme l’avait stigmatisé un politicien dans les médias. Le vote d’hier devint donc un moyen de le défier et de lui montrer et démontrer ses limites. Et surtout qu’il alla demander à la Reine que le parlement soit mis en congé pour lui permettre de légiférer avec ou sans accords avec l’Union Européenne.
LE PARLEMENT ENFIN. C’est là où le parlement qui avait repris ses travaux après les vacances d’été, a pris le taureau par les cornes : couper l’herbe aux pieds de Boris Johnson avant que ce dernier le leur mettre des peaux de bananes aux pieds. D’où ce vote historique de ce 3 septembre 2019, un vote historique. Non pas seulement que dans la journée, le Premier ministre a perdu sa majorité, car, un de ses députés a décidé de changer son camp pour devenir un Liberal-Démocrate, mais l’autre erreur du Premier ministre est d’avoir dit que, si le parlement le défiait, il allait demander des élections anticipées dans un mois, des élections qu’il croit remporter pour avoir ainsi une nouvelle majorité.
Il faut surtout savoir que la démocratie britannique est basée sur des habitudes, sur des lois et des pratiques allant parfois jusqu’au-delà du dixième siècle. A la Première ministre Teresa May qui voulait revenir avec son projet d’accord avec l’Union Européenne au parlement pour un autre vote, après les deux premières défaites, le président du parlement, appelé le « Speaker » lui a rappelé une loi des années 1.000 stipulant que défié au parlement trois fois successif, un projet du premier ministre ne peut plus revenir au parlement. Puis, devant la Première ministre qui souhaitait aller négocier à l’Union Européenne sans l’accord du parlement, c’est une citoyenne ordinaire qui intenta le procès contre la Premier ministre devant la Haute Cour qui trancha en sa faveur : toute décision du Premier ministre sur l’accord de retrait de l’Union Européenne, conformément à la loi, doit être approuvé par la chambre des Communes, ou le parlement, représentant le peuple. Ce fut la Première ministre qui fut mis K.O.
RECOURS OU RETOUR DE LA MANIVELLE. Tout en sachant Boris Johnson un monsieur intelligent, parlant plus de sept langues, ayant fait des études hautes et sérieuses, ne commet-il pas la grosse erreur ou la même erreur que son prédécesseur May qu’il l’avait lui-même aussi défié sans que ce dernier ne puisse l’avoir chassé du parti ? Puis, dans le cas de ces élections anticipées, avec la fronde actuelle dans son propre parti et avec la montée du nationalisme dans toutes les provinces, dont celui de l’Ecosse où la Première ministre dit clairement qu’il faudra refaire le référendum pour demander aux Ecossais de quitter le Royaume-Uni, sans compter les grondes en Irlande du nord qui, s’il y avait référendum aujourd’hui, avec les nombreux européens catholiques habitant depuis lors la province, n’est-ce pas risquer de voir ces parties/provinces/Etats quitter la Royaume-Uni ? Boris Johnson joue-t-il avec le feu ? Jusqu’où ? Jusqu’à quand ?
Car, l’autre erreur grave risque cette campagne anti-Jeremy Corbyn qu’il semble mener depuis, disant que si l’on ne l’accepte pas, c’est Jeremy Corbyn à qui on voudra offrir la primature, ce qui serait, à ses dires, un désastre pour le pays ! Hélas, un autre proverbe dit : « A force de jeter la grenouille dans loin dans les herbes, il y a risque de la jeter dans le marigot, c’est-à-dire dans son milieu de vie ».
Une chose est intéressante, avec sa monarchie constitutionnelle et son manque de constitution écrite, la démocratie britannique que d’aucun ne croyait morte a peut-être encore de beaux jours devant elle. Avant le discours de Sa Majesté la Reine le 14 octobre 2019, Dieu seul sait à quelle sauce les Britanniques seront préparés, avec notamment des marches des anti et des pro dans toutes les villes et agglomérations.
CASE DE DEPART. Et si on refaisait le référendum comme le réclame des organisations de pression au motif que le premier s’était déroulé avec des prémisses fausses, les politiciens ayant menti et n’ayant pas expliqué les tenants et aboutissants d’une telle sortie de l’Union Européenne. Au fait, comme le dit aussi la même sagesse de chez nous, malgré quelques rares exceptions ne faisant que confirmer la règle, il n’existe pas d’heureux divorce. Celui du Royaume-Uni voulant quitter l’Union Européenne dont il a été l’un des grands acteurs, s’il n’est pas bien négocié, a des risques de faire laisser des plumes au pays de Sa Majesté Elisabeth II. Ce qui est curieux, ce sont les réactions épidermiques, c’est un certain aveuglement et surtout un certain sentiment à entendre d’un Royaume-Uni encore le centre de la terre… Et pourtant… Puis, même les promesses d’un Trump des USA promettant miels et laits à un Royaume-Uni quittant, de gré ou de force l’Union Européenne, risquent que de n’être que de la poudre blanche aux yeux. Car, aux USA comme aux Royaume-Uni, ce n’est ni un Président ou un Preminger ministre genre dictateur au pouvoir. Ce sont des démocraties avec des rouages incroyables. Comme l’ironisait un confrère à propos des soutiens de Trump : où en sommes-nous avec l’opposant au président Maduro du Venezuela, auto-proclamé président et surtout reconnut par une certaine opinion dont les USA ?...
Comme l’ont montré les images, parmi ceux souriant de cette sarabande politique dans un calme stoïcien assis confortablement sur son siège de députée au parlement britannique, c’est celle ayant précédée Boris Johnson : Teresa May… Le langage gestuel (body language) est clair pour les initiés !
Dans une telle marge de manœuvre étroite, le Premier ministre Boris Johnson ne devrait-il pas méditer sur cette sagesse africaine rappelée par Alain Mabanckou dans son roman, Tais-toi et meurs (Editions la Branche, 2012), titre prémonitoire s’il le fallait où le héros est prié d’accepter un meurtre dont il n’a pas commis pour sauver la communauté et les autres ; s’accepter de se taire et de mourir, avant de sortir de la merde : « Dans le village où je suis né on dit que lorsqu’on coupe les oreilles le cou devrait s'inquiéter !... ».
Le fameux BREXIT a vu passer déjà trois Premier-ministres ! Il commence à ressembler soit à une femme enceinte transportant une autre femme enceinte sur son dos ; malgré leurs volontés, parier qu’ils traverseront le village entier est un rêve d’un sourd-muet. Ou encore, BREXIT risque de ressembler à une grossesse ayant dépassée neuf mois : soit que ce sont des triplets, mais souvent c’est un mort-né ! Il faut vite, non plus des accoucheuses, mais des sages-femmes, sinon, la fatalité risquera d’emporter et la maman et le bébé !
Wait and see !
(Norbert X MBU-MPUTU,
Journaliste indépendant,
Email : norbertmbu@yahoo.fr)