La RDC doit-elle continuer de siéger au Conseil des droits de l’homme?
La RDC doit-elle continuer de siéger au Conseil des droits de l’homme?
Les USA viennent de claquer la porte du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La décision a été annoncée par l’ambassadrice Nikki Haley. Selon l’Administration Trump, cette institution a toujours eu une position partisane défavorable à Israël, l’allié traditionnel de l’Amérique.
Les États-Unis se demandent pourquoi ils doivent encore faire partie d’un organe où siègent des États non respectueux des droits de l’homme comme la RDC. Si le nom de notre pays est cité dans cette décision, cela amène à dire que les rapports des organismes comme Human Right ou Amnesty International sur la situation politique au Congo sont fondés.
Même si la décision américaine peut prêter à sourire, la question qu’il faut se poser est celle de savoir si la RDC peut vraiment être membre d’une institution comme celle-là. Car tout ou presque oppose le Congo avec l’organisme onusien. Dans un pays où le droit et la démocratie n’existent que sur le papier alors que la répression, les arrestations arbitraires et la torture sont la règle générale et généralisée, cela paraît comme une insulte de voir la RD Congo siéger à Genève. Comment ce pays qui ne respecte pas sa propre constitution, peut-il donner crédit à la déclaration universelle des droits des l’homme? Que font tous les potentats dans cet organe qui est le contraire de la dictature qu’ils représentent ?
Même si la RDC n’est pas un cas isolé et que la démocratie soit devenue une denrée rare dans plusieurs contrées du monde, le Comité des droits de l’homme, à défaut de les exclure, doit faire pression sur les États membres qui entravent toutes les formes de liberté.
Samuel Malonga