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Publié par Emmanuel Kandolo

Les meilleures interprétations réalisées par les artistes congolais (1)

 

L’African Jazz reconstitué le temps d’une soirée. On reconnaît de droite à gauche: Roger Izeidi, Vicky Longomba, Grand Kallé, Tabu Ley, Docteur Nico, Willy Mbembe et…

 

En marge des fêtes de fin d'année, notre frère Emmanuel Kandolo voudrait auditionner en compagnie de tous les mbokatiers 11 versions originales des chansons internationales interprétées par les artistes congolais. Après un moment des recherches, nous n’avons rassemblé que 10  originales et leurs interprétations. Vu leur nombre, elles seront diffusées en deux tranches.

Le but visé par Emmanuel Kandolo est de mettre en valeur le talent  et la dextérité avec lesquels les musiciens congolais ont apporté une plus-value aux œuvres d’origine.

Par ailleurs, il dédie la chanson Ntumba, du Dr Nico et l’African Fiesta Sukisa à Mr Ignace Mukendi , en hommage à tous les « Miziki » et sympathisants  de cette formation musicale.

 

 

 

Timide Sérénade, Dario Moreno

Timide Sérénade, Grand Kallé, African Jazz

 

 

Quand le film est triste, Sylvie Vartan

Quand le film est triste, Vicky Longomba (guitare solo, Franco)

 

Worried Mind, Ray Charles

Worried Mind, Rochereau, guitare hawaïenne, Dr. Nico, guitar rythmique, Dechaud  mungala, African Fiesta Vita

 

Le Chant de Mallory, Rachel

Le Chant de Mallory, African Fiesta Vita

 

Tremendo Punto, Orchestre Aragon

Tmendo Punto, Mujos, Rochereau, guitare hawaïenne, Dr. Nico, guitar rythmique, Dechaud  mungala African Fiesta Vita

 

NTUMBA, DR NICO ET L’AFRICAN FIESTA SUKISA

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S
Grand merci cher Messager, je me souviens maintenant de cet article. Mais je me doutais un peu que c'était le vieux Manu Dibango, sans en être certain. Par ailleurs, je sais également que la disparition des cuivres et instruments à vent a déjà été abondamment traité sur Mbokamosika. Il se trouve que, moi, à mon petit niveau, je ne me suis jamais remis de cette disparition. Car il suffit d'écouter toutes ces chansons et de savourer l'inspiration et la maîtrise de nos ''souffleurs'' d'antan. Quelle époque!
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M
Cher Ndaye,<br /> Référence : http://www.mbokamosika.com/2016/07/qui-etait-le-pianiste-de-kabasele.html<br /> La question du nom du pianiste a été délà posée à travers l’article sus référenciée. Selon notre spécialiste de l’African-Jazz, Mwenze, c’est Manu Dibangu qui jouait le piano et le saxo à l’époque, c’est.-à -dire en 1961.<br /> <br /> Messager
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S
(Rectif...) Je n'en suis pas certain.
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S
Excellente initiative qui met en valeur la compétence de nos artistes et leur ouverture sur le monde artistique international. Et très bonne mise en page qui permet de vite comparer les versions successives. Et dire qu'à l'époque, les outils d'échanges étaient moins nombreux. Je note que la plupart de ces chansons originales étaient exécutées sur fond de violon et de violoncelle, instruments peu ou pas du tout usités au Congo. Or, ils arrivaient à combler cette absence par d'excellentes partitions de cuivre (Willy Mbembe). Le top, c'est l'utilisation de la guitare hawaïenne par Nico Kasanda (Worriend). Une question cependant à Messager et Emmanuel Kandolo: où a été enregistrée la version de Timide Sérénade interprétée par le Grand Kallé. A Kinshasa ou en Europe? Et surtout, qui assure le piano dans cet enregistrement? J'ai une petite idée mais j'en ne suis certain. Dans tous les cas, Mbokamosika vient de nous offrir une rafraîchissante plongée dans notre riche passé.<br /> Simba Ndaye.
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B
Merci Monsieur Kandolo. Là vous vous êtes livré à un jeu merveilleux. Pour la première partie, je possède 3 des chansons sans savoir que deux d'entre elle (Chant de Mallory et Quand le film est triste) étaient des interprétations. Toutes ces reprises sont superbes mais j'avoue que j'a écouté à plusieurs reprises "Timide sérénade" la version chantée par le Grand Kalle. Je lui tire mon chapeau même si c'est à titre posthume. Pour moi, dire qu'il a réussi c'est peu. Ah! Kalle est vraiment GRAND.
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J
Ce soir j' ai fait écouter à mon fils de 14 les deux interprétation de timide sérénade et lui ai demandé laquelle lui palisait.Sans hésiter il a choisi la version Kallé. C'était mon choix aussi et je constate maintenant que je ne suis pas seul a avoir été conquis par cette voix qui tire haut le chant avec des inflexions sublimes Moi qui n' ai entendu parlé abondamment de Kallé qu' à sa mort je <br /> réalise encore une fois qu' il méritait l'honneur d' être appelé GRAND.J' ai aussi apprécié la version congolaise de Quand le film est triste
S
Avec cette voix d'ange de Kallé, c'est du vrai bonheur.
P
Excellent article, il y a là quelques pistes que je ne connaissais pas. Je me permets de rajouter aussi "Pole m'ze", que le Seigneur Tabu Ley a repris de Myriam Makeba.<br /> Je peux aussi citer l'Orchestre Ryco-Jazz qui au début des années 60 a repris une chanson de Gilbert Bécaud, "Mama na ngaï".
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S
Outre les chansons citées, il y a lieu d'ajouter LAL A BI (Let it be des Beatles) , LERIDI (interprétation d'une chanson allemande) et GUANTANAMERA. Tabu Ley était fort en matière d'adaptation. Dans ce domaine, il a créé de véritables chefs d'oeuvre. Même en puisant dans la chanson congolaise, c'est un plus remarquable qu'il ajoute en interprétant SHAURI YAKO de Nguashi Ntimbo et CADENCE MUNDANDA de Baudouin Mavula.
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